Respiration soufflet
Tout comme un forgeron utilise son soufflet avec des gestes rapides pour attiser le feu de sa forge, la respiration soufflet (Bhastrika en Shanskrit ou encore nommée respiration nasale puissante) consiste en une succession rapide d’inspiration et expirations. Elle ressemble à la respiration du feu à la différence qu'ici l'inspiration et l'expiration sont actives et requièrent l'expansion complète du ventre sous l'inspiration.
Objectifs
Objectifs
- Revitalisation générale de l’organisme.
- Augmentation la température corporelle
- Stimulation de la circulation, accroît le flux sanguin dans la tête, ce qui améliore la vue et l’audition, la concentration et la mémoire
- Renforcement du diaphragme
- Purification du système respiratoire
- Soulagement des inflammations de la gorge
- Tonification et stimulation des organes digestifs, le foie, la rate, l’estomac et le pancréas
- Au lever : La respiration soufflet étant énergisante, tu peux l'intégrer dans ta routine matinale, pour te réveiller pleinement et commencer la journée de manière optimum.
- Lors d'un coup de barre, plutôt qu’un expresso, ou d'une sucrerie.
- Avant une séance d’entraînement dans la phase d'échauffement.
- Position assise stable, avec une colonne vertébrale bien droite, les bras ouverts, les mains posées sur les genoux, paume en haut, sur les jambes, narines bien dégagées.
- Pousse tout l'air des poumons
- Ensuite lance toi dans une série d'inspirations et d'expirations nasales successives. Le ventre se gonflent (pleine expansion) et les côtes se dilatent à chaque inspiration et se contractent à chaque expiration, le reste du thorax ne bouge pas. Idéalement, chaque inspiration et expiration doivent être identiques en taille et en force. Imagine cette séquence comme un soufflet qui fait entrer et sortir l'air de vos poumons. Répète ce processus à une cadence régulière.
- En fin de série, prend une inspiration nasale lente et complète (ventre et thorax). Incline légèrement la tête vers l'arrière pour terminer l'inspiration.
- Une fois les poumons pleins, incline légèrement le menton vers le bas, formant ainsi une poche d'air dans la gorge.
- Retient la respiration sans force jusqu'à une forte envie de respirer
- Expire lentement par le nez.
- Pause à poumons vides
- Observe les changements dans cet état de paix.
- Enchaîne ensuite avec une inspiration profonde, suivi d'une rétention à poumons pleins entre 30 secondes et 1 minute en contractant le périnée, l'abdomen, la cage thoracique et la gorge
- Relâche
- Prend deux ou trois respirations relaxantes pour récupérer
- Recommence.
- Cette respiration se fait rapidement et de manière brève avec une moyenne d'environ 50 inspirations et expirations à la minute. Au début, essaye de faire une respiration par seconde puis passe à deux respirations par seconde.
- La vitesse n'est pas l'objectif, la régularité l'est.
- Il faut chercher à produire une inspiration et une expiration brèves, de même durée, de même intensité et distinctement séparées. Naturellement, notre expiration est plus puissante que l’inspiration. Une des petites difficultés du début est de trouver une inspiration aussi profonde et intense que l’expiration.
- L'expiration est plus importante que dans la respiration du feu
- Pour les débutant, une série comprend plus ou moins 15 respirations.
- Contrairement à la respiration du feu, cette respiration provoque une hyperventilation car on rejette d’importantes quantités de CO2 pendant les expirations. La rétention qui suit permet de rétablir le niveau normal de CO2 dans le corps.