20 Avril Temp 7°C - Temp Eau 10°C - Baignade crépusculaire
Après le weekend estival du weekend dernier, le ciel de cette journée s'emploie à nous rappeler l'éphémérité des plaisirs terrestres. Au programme, des averses capricieuses, des grêlons impétueux, un vent frondeur et des nuées sombres qui s'étirent à perte de vue. Toutefois, fidèles à notre nature résiliente, c'est à l'abri d'un dôme climatique que je retrouve la joyeuse compagnie de vingt-cinq intrépides SuperCold. Il s'agit de notre ultime rendez-vous de la saison (hors baignades hebdomadaires), préambule enthousiaste au grand rassemblement de juin. Cette soirée, originellement conçue comme une nocturne s'est muée en une baignade crépusculaire, une métamorphose rendue nécessaire par les horaires de la Guinguette.
Sans passer par la phase respiration, je convie les participants à revêtir leurs accoutrements de baignade superCold. Nous entamons alors une séance d'échauffement, faite de gestes que certains pourraient qualifier d'artistiques. Une réflexion inspirée du livre "Novencento" m'éclaire soudainement l'esprit : "Si tu ne sais pas ce que c'est, c'est de l'art !"
Portés par une exaltation tant mécanique qu'intellectuelle, nous nous dirigeons vers les eaux paisibles de l'étang, suscitant l'étonnement muet des clients attablés à la Guinguette. Comme à son accoutumée, Christophe opte pour l'audace du toboggan. Certains s'imprègnent de l'instant, haut les mains, tandis que d'autres, tranchent délicatement les eaux autour du ponton. L'onde bienveillante et enveloppante me donne l'illusion qu'elle est moins glaciale que lors de la baignade de ce matin.
Alors que nous achevons de revêtir nos vêtements, une averse s'abat, mettant fin avec éclat à notre séance aquatique. En cet instant, sous son bonnet rouge et blanc, Ilse demeure blottie dans les bras de Dame Froid.
Abrités sous la terrasse couverte, nous nous réunissons autour de deux longues tablées, échangeant propos et rires. Eva se joint à notre joyeuse compagnie. Au menu, des croquettes de crevettes, des américains, des cheesburgers. Mais surtout, c'est la convivialité et la chaleur humaine qui dominent cette soirée à l'abri des éléments.
Merci à Claire pour ces belles captures de l'ambiance et l'atmosphère SuperCold.
Sans passer par la phase respiration, je convie les participants à revêtir leurs accoutrements de baignade superCold. Nous entamons alors une séance d'échauffement, faite de gestes que certains pourraient qualifier d'artistiques. Une réflexion inspirée du livre "Novencento" m'éclaire soudainement l'esprit : "Si tu ne sais pas ce que c'est, c'est de l'art !"
Portés par une exaltation tant mécanique qu'intellectuelle, nous nous dirigeons vers les eaux paisibles de l'étang, suscitant l'étonnement muet des clients attablés à la Guinguette. Comme à son accoutumée, Christophe opte pour l'audace du toboggan. Certains s'imprègnent de l'instant, haut les mains, tandis que d'autres, tranchent délicatement les eaux autour du ponton. L'onde bienveillante et enveloppante me donne l'illusion qu'elle est moins glaciale que lors de la baignade de ce matin.
Alors que nous achevons de revêtir nos vêtements, une averse s'abat, mettant fin avec éclat à notre séance aquatique. En cet instant, sous son bonnet rouge et blanc, Ilse demeure blottie dans les bras de Dame Froid.
Abrités sous la terrasse couverte, nous nous réunissons autour de deux longues tablées, échangeant propos et rires. Eva se joint à notre joyeuse compagnie. Au menu, des croquettes de crevettes, des américains, des cheesburgers. Mais surtout, c'est la convivialité et la chaleur humaine qui dominent cette soirée à l'abri des éléments.
Merci à Claire pour ces belles captures de l'ambiance et l'atmosphère SuperCold.
14 Avril Temp 16°C - Temp Eau 8°C - Ninglinspo
Au commencement de notre expédition sur les sentiers du Ninglinspo se trouve un modeste stationnement, niché entre Remouchamps et Stoumont. C'est là, en compagnie de Valérie, que je retrouve Régine, Bérangère, Ilse, Véronique, Valérie, Marjolaine, Esther, Louis, Yves, Tom, Stéphanie, Stéphane et leur fidèle compagnon à quatre pattes baptisé Zoom.
Durant la première partie de notre périple, nous suivons les berges accidentées du Ninglinspo, unique rivière de montagne de notre contrée, parsemée de cascades miniatures et de bassins naturels aux dimensions et profondeurs variées. Le doux murmure de l'eau nous enveloppe, nous guidant à travers les sentiers accidentés. Souvent, nous progressons en une file disciplinée, empruntant des passerelles en bois ou escaladant les berges à l'aide de cordages judicieusement disposés.
L'appel du bain d'Hermes retentit, nous incitant à notre première immersion. Ici, point d'installations modernes, nous agissons en véritables ninjas de la nature. Chacun choisit avec soin le lieu idéal pour se transformer en SuperCold, sous le regard tantôt surpris, tantôt admiratif, tantôt indigné des autres randonneurs. Je m'élance le premier, évaluant la profondeur du bassin avant d'être rapidement rejoint par mes compagnons d'aventure.
Plongés au cœur de ce bassin aux eaux vives et perpétuellement en mouvement, nous pourrions nous croire dans un jacuzzi naturel, si ce n'était la fraîcheur de l'eau, que nous estimons avoisiner les 7-8°C.
Vêtus de nos maillots et chaussons de baignade, nous nous dirigeons avec détermination vers notre prochaine destination aquatique : le bassin de Vénus. Le nom seul évoque déjà une expérience hors du commun. Plonger dans les bras de Vénus ! Ah non zut c'est dans les bras de Morphée qu'on dit. À première vue, la profondeur du bassin semble idéalement adaptée et son diamètre généreux nous promet un espace suffisant pour nous réunir. Cependant, l'accès au bassin présente quelques difficultés, nous obligeant à une descente prudente, glissant avec précaution sur nos fesses pour atteindre sa surface translucide.
Une fois à proximité de ce havre aquatique, je m'élance avec audace au cœur du bassin. À mon retour à la surface, je réalise que mes orteils effleurent à peine le fond. Malgré cette légère déconvenue, nous choisissons de nous immerger complètement, savourant l'instant présent dans ce lieu enchanteur.
Après nous être revêtus de nos tenues, et suite à l'héroïque intervention de Stéphane pour récupérer le sac à dos de Marjolaine, qui avait été malencontreusement séduit par le bassin, nous trouvons un lieu paisible pour notre pause déjeuner en plein air.
La seconde étape de notre excursion nous éloigne des eaux tumultueuses du Ninglinspo et de ses charmants bassins, nous menant vers le point de vue Drouet. De là, la nature nous dévoile un panorama grandiose. Après avoir savouré cette vue époustouflante, nous entamons notre descente, reprenant le chemin qui nous ramène à notre point de départ où nous partageons un rafraichissement avant de clôturer note escapade. A ma grande surprise, Louis me remet un exemplaire dédicacé de son roman "Avec les compliments de mon oncle Michel" ainsi que sa suite. MERCI!
Durant la première partie de notre périple, nous suivons les berges accidentées du Ninglinspo, unique rivière de montagne de notre contrée, parsemée de cascades miniatures et de bassins naturels aux dimensions et profondeurs variées. Le doux murmure de l'eau nous enveloppe, nous guidant à travers les sentiers accidentés. Souvent, nous progressons en une file disciplinée, empruntant des passerelles en bois ou escaladant les berges à l'aide de cordages judicieusement disposés.
L'appel du bain d'Hermes retentit, nous incitant à notre première immersion. Ici, point d'installations modernes, nous agissons en véritables ninjas de la nature. Chacun choisit avec soin le lieu idéal pour se transformer en SuperCold, sous le regard tantôt surpris, tantôt admiratif, tantôt indigné des autres randonneurs. Je m'élance le premier, évaluant la profondeur du bassin avant d'être rapidement rejoint par mes compagnons d'aventure.
Plongés au cœur de ce bassin aux eaux vives et perpétuellement en mouvement, nous pourrions nous croire dans un jacuzzi naturel, si ce n'était la fraîcheur de l'eau, que nous estimons avoisiner les 7-8°C.
Vêtus de nos maillots et chaussons de baignade, nous nous dirigeons avec détermination vers notre prochaine destination aquatique : le bassin de Vénus. Le nom seul évoque déjà une expérience hors du commun. Plonger dans les bras de Vénus ! Ah non zut c'est dans les bras de Morphée qu'on dit. À première vue, la profondeur du bassin semble idéalement adaptée et son diamètre généreux nous promet un espace suffisant pour nous réunir. Cependant, l'accès au bassin présente quelques difficultés, nous obligeant à une descente prudente, glissant avec précaution sur nos fesses pour atteindre sa surface translucide.
Une fois à proximité de ce havre aquatique, je m'élance avec audace au cœur du bassin. À mon retour à la surface, je réalise que mes orteils effleurent à peine le fond. Malgré cette légère déconvenue, nous choisissons de nous immerger complètement, savourant l'instant présent dans ce lieu enchanteur.
Après nous être revêtus de nos tenues, et suite à l'héroïque intervention de Stéphane pour récupérer le sac à dos de Marjolaine, qui avait été malencontreusement séduit par le bassin, nous trouvons un lieu paisible pour notre pause déjeuner en plein air.
La seconde étape de notre excursion nous éloigne des eaux tumultueuses du Ninglinspo et de ses charmants bassins, nous menant vers le point de vue Drouet. De là, la nature nous dévoile un panorama grandiose. Après avoir savouré cette vue époustouflante, nous entamons notre descente, reprenant le chemin qui nous ramène à notre point de départ où nous partageons un rafraichissement avant de clôturer note escapade. A ma grande surprise, Louis me remet un exemplaire dédicacé de son roman "Avec les compliments de mon oncle Michel" ainsi que sa suite. MERCI!
13 Avril - Temp - 14°C - Temp eau 8°C
Sous un ciel radieux, Renipont Plage célèbre l'inauguration de sa saison estivale. Avec une pointe d''ironie, leur page Facebook annonce : "Nettoyage du lac avant les premières baignades de l’année !" J'accueille avec enthousiasme le retour de deux SuperCold, Valérie et Anne-Cécile. Dans cette ambiance détendue, je convie l'assemblée à lâcher la laisse de leur respiration, à la laisser s'ébattre librement avant d'entamer le travail respiratoire. Nous commençons par une respiration minimaliste et volumétrique, cultivant ainsi notre tolérance au CO2. Puis, une respiration carrée nous guide vers la concentration, nous offrant un point d'ancrage pour résoudre une énigme ou atteindre un objectif. La respiration SSP succède, apaisant nos tensions intérieures, avant que la respiration Kriya ne nous élève, nous permettant de prendre de l'altitude. Enfin, pour conclure cette séance en douceur, nous pratiquons la respiration nasale alternée.
Sous l'ardeur croissante de l'air et de l'eau, l'immersion se fait délicate, exigeant de nous une présence totale. L'eau douce nous caresse, enveloppant nos corps d'une tendresse exquise. Après un temps d'acclimatation, certains d'entre nous glissent autour du ponton, échangeant des mots les pieds dans la vase. Oliver plonge du ponton dépourvu d'échelle, tandis que Christophe médite, adossé à un arbre. Nous profitons de la douche, qui retrouve enfin sa véritable vocation après avoir été transformé en espace d'hivernage du mobilier de terrasse.
Alors que nous célébrons l'ouverture de la terrasse, un couple se pose sur la plage. La femme se plonge dans la lecture, tandis que l'homme, vêtu d'une combinaison, fend les eaux de l'étang avec des mouvements fluides de crawl. Un banc de carpes affamées s'agite près de nous, mendiant avidement leur pitance. En ce débute de saison, le chocolat chaud et le cappuccino à la crème de lait sont évincées de la carte, laissant place au café coiffé de son chapeau de crème fraiche et au thé avec son sachet de menthe, plus rapide à servir. Ils nous sont maladroitement servis par une étudiante accomplissant sa première prestation sous la gouvernance de Gaëlle, revenue d'une pause prolongée.
Au hasard, d'une conversation, je découvre que Louis est l'auteur d'un roman intitulé "Avec les compliments de mon oncle Michel" et sa suite.
Sous l'ardeur croissante de l'air et de l'eau, l'immersion se fait délicate, exigeant de nous une présence totale. L'eau douce nous caresse, enveloppant nos corps d'une tendresse exquise. Après un temps d'acclimatation, certains d'entre nous glissent autour du ponton, échangeant des mots les pieds dans la vase. Oliver plonge du ponton dépourvu d'échelle, tandis que Christophe médite, adossé à un arbre. Nous profitons de la douche, qui retrouve enfin sa véritable vocation après avoir été transformé en espace d'hivernage du mobilier de terrasse.
Alors que nous célébrons l'ouverture de la terrasse, un couple se pose sur la plage. La femme se plonge dans la lecture, tandis que l'homme, vêtu d'une combinaison, fend les eaux de l'étang avec des mouvements fluides de crawl. Un banc de carpes affamées s'agite près de nous, mendiant avidement leur pitance. En ce débute de saison, le chocolat chaud et le cappuccino à la crème de lait sont évincées de la carte, laissant place au café coiffé de son chapeau de crème fraiche et au thé avec son sachet de menthe, plus rapide à servir. Ils nous sont maladroitement servis par une étudiante accomplissant sa première prestation sous la gouvernance de Gaëlle, revenue d'une pause prolongée.
Au hasard, d'une conversation, je découvre que Louis est l'auteur d'un roman intitulé "Avec les compliments de mon oncle Michel" et sa suite.
31 Mars - Temp 14°C - Temp eau 12°C
Une journée très prometteuse débute sur le parking du pavillon de plage lové derrière les dunes de Westkapelen, modeste rampart contre les fureurs de la nature. C'est là que je me retrouve en compagnie de Valérie, Christine, Esther, Katia, Malika, Paul, Christophe, Anne-Laurence, Didier, Tom, Helen, Suzie et leur fidèle compagnon à quatre pattes, Archie, prêts à vivre une journée Supercold authentiquement Zélandaise. L'air zélandais a des propriétés relaxantes. Il suffit de passer la frontière pour se sentir allégés d'un poids et je ne parle pas uniquement de l'état des routes.
Du sommet de la dune, s'offre à nos yeux émerveillés une scène digne des plus belles peintures : une plage sans fin, ourlée de piquets de plage alignés avec une précision quasi artistique, parmi lesquels évoluent les promeneurs d'enfants et de chiens. Au loin, la mer s'étend dans une quiétude apaisante, sur laquelle glissent majestueusement d'imposants navires, tandis que l'ensemble est baigné d'une lumière radieuse, véritable hymne à la splendeur de la nature.
Après une brève séance de respiration, égrenée le long des fondations du pavillon du nom de BLUV, parés de nos élégantes tenues de baignade, et sous l'étonnement de maints promeneurs, nous entamons notre marche en direction de la mer du Nord, qui, tel une souveraine en son palais, s'est retirée en ses quartiers de marée basse.
La température de l'eau, quant à elle, oscille entre 7 et 8 degrés Celsius, un frisson délicieux nous parcourt à cette pensée. Plonger dans les eaux froides et salée, sous un horizon infini, baignés des rayons bienveillants du soleil, en compagnie aussi joyeuse, constitue assurément une félicité incomparable.
Une fois nos corps séchés et parés d'une tenues acceptables, nous nous installons sur la terrasse du pavillon, où les doux rayons d'un soleil prodigue viennent nous envelopper de leur chaleur bienfaitrice. C'est là, dans cet écrin de lumière et de convivialité, vue sur l'horizon aquatique sans fin, que nous nous partageons un repas, comme une offrande à la joie et à l'amitié.
Nous prolongeons notre émerveillement en nous lançant dans une promenade digestive le long de la plage et des dunes, où chaque pas résonne comme une harmonie avec la nature. Et c'est autour d'un ultime verre, empreint de gratitude pour cette journée merveilleuse, que nous clôturons en beauté ces heures précieuses passées ensemble.
Du sommet de la dune, s'offre à nos yeux émerveillés une scène digne des plus belles peintures : une plage sans fin, ourlée de piquets de plage alignés avec une précision quasi artistique, parmi lesquels évoluent les promeneurs d'enfants et de chiens. Au loin, la mer s'étend dans une quiétude apaisante, sur laquelle glissent majestueusement d'imposants navires, tandis que l'ensemble est baigné d'une lumière radieuse, véritable hymne à la splendeur de la nature.
Après une brève séance de respiration, égrenée le long des fondations du pavillon du nom de BLUV, parés de nos élégantes tenues de baignade, et sous l'étonnement de maints promeneurs, nous entamons notre marche en direction de la mer du Nord, qui, tel une souveraine en son palais, s'est retirée en ses quartiers de marée basse.
La température de l'eau, quant à elle, oscille entre 7 et 8 degrés Celsius, un frisson délicieux nous parcourt à cette pensée. Plonger dans les eaux froides et salée, sous un horizon infini, baignés des rayons bienveillants du soleil, en compagnie aussi joyeuse, constitue assurément une félicité incomparable.
Une fois nos corps séchés et parés d'une tenues acceptables, nous nous installons sur la terrasse du pavillon, où les doux rayons d'un soleil prodigue viennent nous envelopper de leur chaleur bienfaitrice. C'est là, dans cet écrin de lumière et de convivialité, vue sur l'horizon aquatique sans fin, que nous nous partageons un repas, comme une offrande à la joie et à l'amitié.
Nous prolongeons notre émerveillement en nous lançant dans une promenade digestive le long de la plage et des dunes, où chaque pas résonne comme une harmonie avec la nature. Et c'est autour d'un ultime verre, empreint de gratitude pour cette journée merveilleuse, que nous clôturons en beauté ces heures précieuses passées ensemble.
23 Mars 2024 - Temp - 8°C - Temp eau 10°C
Je consacre cette édition à la magnifique plume de Katia Royant dont je vous ai parlé dans l'édition précédente. Belle lecture et merci d'ÊTRE ce que tu es!
Ce matin, Katia me remet solennellement le récit de sa plume faisant allégeance à la tribu SuerCold et à l'eau froide. Merci Katia pour ce magnifique texte qui traduit à merveille l'atmosphère de nos rencontres avec dame Froid.
Pour un guide d'exception.
Le souffle du vent se fait caresse,
On se dépasse dans l'allégresse.
Notre respiration, cette altesse,
Nous pousse à à faire des prouesses.
L'eau froide a des secrets de guérison,
Nous voilà rassemblés en cocon.
La bonne humeur comme cotillon,
Pour nous chaque samedi est réveillon.
C'est au fil de l'eau,
Que s'envolent nos maux.
Nos inflammations tel des dominos,
Disparaitront dans les flots.
Merci à toi Didier,
Ton coeur n'est pas un glacier.
Les SuperCold sont privilégiés,
Le froid nous a fortifiés.
La médecine l'a pris comme assistant,
Changer d'avis à bon escient.
Effacez tous vos jugements,
L'eau a des vertus de médicament.
Renipont, notre paradis sur Terre,
C'est la que tu as créé notre sphère.
Ce lieu cache bien des mystères,
Notre vie n'est plus ordinaire.
Katia Royant.
Ce matin, Katia me remet solennellement le récit de sa plume faisant allégeance à la tribu SuerCold et à l'eau froide. Merci Katia pour ce magnifique texte qui traduit à merveille l'atmosphère de nos rencontres avec dame Froid.
Pour un guide d'exception.
Le souffle du vent se fait caresse,
On se dépasse dans l'allégresse.
Notre respiration, cette altesse,
Nous pousse à à faire des prouesses.
L'eau froide a des secrets de guérison,
Nous voilà rassemblés en cocon.
La bonne humeur comme cotillon,
Pour nous chaque samedi est réveillon.
C'est au fil de l'eau,
Que s'envolent nos maux.
Nos inflammations tel des dominos,
Disparaitront dans les flots.
Merci à toi Didier,
Ton coeur n'est pas un glacier.
Les SuperCold sont privilégiés,
Le froid nous a fortifiés.
La médecine l'a pris comme assistant,
Changer d'avis à bon escient.
Effacez tous vos jugements,
L'eau a des vertus de médicament.
Renipont, notre paradis sur Terre,
C'est la que tu as créé notre sphère.
Ce lieu cache bien des mystères,
Notre vie n'est plus ordinaire.
Katia Royant.
16 Mars 2024 - Temp - 8°C - Temp eau 11°C
Après deux séances d'absence, c'est avec une certaine allégresse que je retrouve les visages familiers de la tribu SuperCold. Je remercie Chris et Oliver d'avoir orchestré les séances en mon absence. En cette occasion particulière, la météo semble avoir temporairement mis de côté son humeur morose pour arborer un sourire timide mais bienvenu, teinté de soleil. Dans quelques jours seulement, nous franchirons le seuil du printemps. La nature, empreinte d'une irrésistible vitalité et d'un désir profond de régénération, s'apprête à déployer tout son éclat.
Ce changement de saison signifie également le commencement de la migration des adeptes vers d'autres pôles d'activité plus en accord avec cette période. En ce samedi matin, de délicates attentions me sont prodiguées pour célébrer mon anniversaire. À la clôture de la session de respiration, Katia se lève et récite avec une grâce infinie un texte empreint de sa plume poétique, dédié à SuperCold. Quant à Claire qui fête également son anniversaire, elle nous offre généreusement un morceau de tarte, geste rendu possible grâce à l'aimable autorisation de Renipont. Des instants précieux, empreints de chaleur humaine et de générosité, qui viennent ponctuer cette journée d'une aura singulière et mémorable.
Malgré la montée de la température de l'eau, l'immersion demeure un défi. Comme je l'affirme souvent, il est plus aisé de plonger dans une eau à deux degrés qu'à cette température, car dans le premier cas, le corp ne tolère aucune hésitation, ne laisse guère de marge à notre esprit pour vagabonder.
Yves accompagne sa partenaire pour sa premiere rencontre avec Dame Froid. Alors que l'eau atteint leur taille, il la prend tendrement dans ses bras avant de s'immerger jusqu'aux épaules dans cette posture, une scène d'une beauté saisissante.
Alors que je termine ma boucle de nage, j'entends Anne s'exclamer avec une certaine fierté : "JE NAGE, JE NAGE !" Pour la première fois depuis son adhésion à la tribu, Anne a trouvé l'assurance nécessaire pour passer de la position statique à la nage, une transition plus exigeante du fait que chaque mouvement rompt la barrière d'air isolante, nous rappelant ainsi la présence bienveillante de Dame Froid. Bravo Anne!
La matinée touche à sa fin par une impromptue séance de dédicaces. Je suis empli d'une satisfaction palpable devant l'enthousiasme suscité par la parution de mon ouvrage intitulé "Rencontres avec Dame Froid".
Ce changement de saison signifie également le commencement de la migration des adeptes vers d'autres pôles d'activité plus en accord avec cette période. En ce samedi matin, de délicates attentions me sont prodiguées pour célébrer mon anniversaire. À la clôture de la session de respiration, Katia se lève et récite avec une grâce infinie un texte empreint de sa plume poétique, dédié à SuperCold. Quant à Claire qui fête également son anniversaire, elle nous offre généreusement un morceau de tarte, geste rendu possible grâce à l'aimable autorisation de Renipont. Des instants précieux, empreints de chaleur humaine et de générosité, qui viennent ponctuer cette journée d'une aura singulière et mémorable.
Malgré la montée de la température de l'eau, l'immersion demeure un défi. Comme je l'affirme souvent, il est plus aisé de plonger dans une eau à deux degrés qu'à cette température, car dans le premier cas, le corp ne tolère aucune hésitation, ne laisse guère de marge à notre esprit pour vagabonder.
Yves accompagne sa partenaire pour sa premiere rencontre avec Dame Froid. Alors que l'eau atteint leur taille, il la prend tendrement dans ses bras avant de s'immerger jusqu'aux épaules dans cette posture, une scène d'une beauté saisissante.
Alors que je termine ma boucle de nage, j'entends Anne s'exclamer avec une certaine fierté : "JE NAGE, JE NAGE !" Pour la première fois depuis son adhésion à la tribu, Anne a trouvé l'assurance nécessaire pour passer de la position statique à la nage, une transition plus exigeante du fait que chaque mouvement rompt la barrière d'air isolante, nous rappelant ainsi la présence bienveillante de Dame Froid. Bravo Anne!
La matinée touche à sa fin par une impromptue séance de dédicaces. Je suis empli d'une satisfaction palpable devant l'enthousiasme suscité par la parution de mon ouvrage intitulé "Rencontres avec Dame Froid".
02 et 03 Mars 2024 - Hampstead Heath
Un an s'est écoulé depuis mon premier pèlerinage sur les terres de Hampstead Heath et de ses mythiques étangs dépeint dans le documentaire "The Ponds". Aujourd'hui, me voici de retour, accompagné de Régine, Natacha, Dominique et Victor. Hazard du calendrier, ce weekend marque également la sortie de presse de mon livre, Rencontres avec Dame Froid.
Lorsque nous débarquons à la gare de St Pancras, nous empruntons la ligne Northern en direction de Hampstead. Après une agréable promenade d'une vingtaine de minutes à travers les vastes étendues verdoyantes et boueuses du domaine de Heath, parmi les flâneurs accompagnés de leurs chiens et les joggers matinaux, nous parvenons à l'étang des hommes où Kaya et Marc nous attendent. Les dames prennent alors la direction de l'antre des nymphes, niché deux étangs en amont. Cet endroit, dissimulé derrière un épais mur végétal, interdit même la capture photographique, entretenant ainsi le mystère qui l'entoure. Contrairement à cet éden féminin, le domaine des hommes est exposé aux regards de tous et toutes.
Dans ce vestiaire à ciel ouvert, une quinzaine d'êtres vaquent à leurs occupations : certains sortent de la douche, d'autres s'habillent tandis que nous, nous nous apprêtons pour la baignade. Une fois parés, nous nous dirigeons vers le ponton, descendant sans hésitation l'échelle pour plonger dans les eaux. Je me laisse porter par la nage en direction de la première bouée, amorçant ainsi le périmètre de la zone de baignade, appréciant chaque mouvement, chaque sensation de quiétude, saluant au passage les mouettes posées sur les flotteurs. Ce matin-là, l'eau est à huit degrés Celsius. La pluie a cessé et les rayons du soleil se reflètent sur la surface de l'étang.
Après avoir contourné la seconde et la troisième bouée, j'aborde le virage en direction de la quatrième, tentant même d'effleurer du bout des doigts une mouette qui s'échappe en poussant un cri que j'interprète comme un "Ne me touche pas", avant de se poser à quelques centimètres plus loin. Je poursuis ma nage en gérant ma respiration, sachant qu'ici, il n'est pas question de poser les pieds dans la vase. À l'aubette, un maître-nageur monte la garde. Atteignant enfin la limite extérieure, je pivote une dernière fois en direction de l'échelle de sortie. En tout, une dizaine de minutes se sont écoulées.
De retour au vestiaire, je plaisante avec les habitués, les interpellant sur un ton humoristique : "Laquelle de ces douches est la chaude ?" "La trois-quart" me répondent-ils en riant. Pas de douche chaude pour les hommes. Cependant, l'eau froide nous semble presque tiède comparée à la fraîcheur de l'étang.
Les visages radieux des dames trahissent leur plaisir lors de cette première immersion. Pour elles, ce lieu revêt une magie indéniable, empreinte d'une atmosphère et d'une énergie singulières. Nous consacrons l'après-midi et la soirée à errer dans les rues de Londres, emportés par l'insouciance de l'instant.
C'est à l'aube que je quitte mon hôtel, animé par la quête d'un lieu méconnu, dont j'ai récemment lu quelques lignes dans un livre : le jardin et la Pergola Hill. Après quelques recherches, je découvre un endroit secret, dissimulé par la végétation, qui semble m'arracher à mon époque pour me plonger dans un autre siècle. Seul, je m'aventure à travers les allées bordées de colonnades, atteignant un vaste jardin où trônent des arbres plusieurs fois centenaires et un bassin central. Bien que j'aspire à m'y attarder, l'heure me rappelle à la réalité.
Sous un soleil éclatant, après avoir traversé Heath et croisé maints promeneurs, je rejoins mes compagnons pour une baignade dominicale dans une eau à 6,8°C. Par la suite, nous flânons dans les ruelles pittoresques de Hampstead avant d'entamer le chemin du retour. C'est certain, je reviendrai.
Lorsque nous débarquons à la gare de St Pancras, nous empruntons la ligne Northern en direction de Hampstead. Après une agréable promenade d'une vingtaine de minutes à travers les vastes étendues verdoyantes et boueuses du domaine de Heath, parmi les flâneurs accompagnés de leurs chiens et les joggers matinaux, nous parvenons à l'étang des hommes où Kaya et Marc nous attendent. Les dames prennent alors la direction de l'antre des nymphes, niché deux étangs en amont. Cet endroit, dissimulé derrière un épais mur végétal, interdit même la capture photographique, entretenant ainsi le mystère qui l'entoure. Contrairement à cet éden féminin, le domaine des hommes est exposé aux regards de tous et toutes.
Dans ce vestiaire à ciel ouvert, une quinzaine d'êtres vaquent à leurs occupations : certains sortent de la douche, d'autres s'habillent tandis que nous, nous nous apprêtons pour la baignade. Une fois parés, nous nous dirigeons vers le ponton, descendant sans hésitation l'échelle pour plonger dans les eaux. Je me laisse porter par la nage en direction de la première bouée, amorçant ainsi le périmètre de la zone de baignade, appréciant chaque mouvement, chaque sensation de quiétude, saluant au passage les mouettes posées sur les flotteurs. Ce matin-là, l'eau est à huit degrés Celsius. La pluie a cessé et les rayons du soleil se reflètent sur la surface de l'étang.
Après avoir contourné la seconde et la troisième bouée, j'aborde le virage en direction de la quatrième, tentant même d'effleurer du bout des doigts une mouette qui s'échappe en poussant un cri que j'interprète comme un "Ne me touche pas", avant de se poser à quelques centimètres plus loin. Je poursuis ma nage en gérant ma respiration, sachant qu'ici, il n'est pas question de poser les pieds dans la vase. À l'aubette, un maître-nageur monte la garde. Atteignant enfin la limite extérieure, je pivote une dernière fois en direction de l'échelle de sortie. En tout, une dizaine de minutes se sont écoulées.
De retour au vestiaire, je plaisante avec les habitués, les interpellant sur un ton humoristique : "Laquelle de ces douches est la chaude ?" "La trois-quart" me répondent-ils en riant. Pas de douche chaude pour les hommes. Cependant, l'eau froide nous semble presque tiède comparée à la fraîcheur de l'étang.
Les visages radieux des dames trahissent leur plaisir lors de cette première immersion. Pour elles, ce lieu revêt une magie indéniable, empreinte d'une atmosphère et d'une énergie singulières. Nous consacrons l'après-midi et la soirée à errer dans les rues de Londres, emportés par l'insouciance de l'instant.
C'est à l'aube que je quitte mon hôtel, animé par la quête d'un lieu méconnu, dont j'ai récemment lu quelques lignes dans un livre : le jardin et la Pergola Hill. Après quelques recherches, je découvre un endroit secret, dissimulé par la végétation, qui semble m'arracher à mon époque pour me plonger dans un autre siècle. Seul, je m'aventure à travers les allées bordées de colonnades, atteignant un vaste jardin où trônent des arbres plusieurs fois centenaires et un bassin central. Bien que j'aspire à m'y attarder, l'heure me rappelle à la réalité.
Sous un soleil éclatant, après avoir traversé Heath et croisé maints promeneurs, je rejoins mes compagnons pour une baignade dominicale dans une eau à 6,8°C. Par la suite, nous flânons dans les ruelles pittoresques de Hampstead avant d'entamer le chemin du retour. C'est certain, je reviendrai.
Samedi 24 Février 2024 - Temp - 4°C - Temp eau 8°C
En ce début de vacances d'hivers avec leur cortège migratoire vers les sommets enneigés ou les plages ensoleillées, je ne m'attendais pas à rencontrer une trentaine de belles personnes. Malgré une accalmie dans le flux incessant des averses de ces derniers jours, le froid et l'humidité ambiants saisissent avec une intensité remarquable.
C'est par un rappel des valeurs SuperCold que je choisis d'amorcer cette séance. Cette semaine, mes préoccupations quant au maintien de ces valeurs au sein d'une tribu en pleine expansion furent exposées. Attentif, j'ai recueilli les avis variés sur cette question épineuse. Doit-on instaurer des règles, une structure ? Faut-il exiger un engagement, ou au contraire, favoriser la liberté et l'ouverture ? Ces interrogations s'érigent en quête, tandis que la réflexion prend son envol.
La séance d'inspiration s'inaugure par une exploration sensorielle, plongeant au cœur des mouvements et des nuances de notre respiration, toujours présente bien que souvent absente de notre conscience. Je propose de l'observer avec la même passion qu'on accorde à une amante ou un amant dont nous aspirons à tout connaître. Nous continuons par une mélodie respiratoire composée des respirations volumétrique, Tummo, cyclique et rythmique. Enfin, nous clôturons une respiration d'atterrissage, nous recentrant sur l'écoute attentive de la voix de notre cœur. Cette ultime étape révèle souvent des émotions profondes, parfois même des résonances spirituelles.
Pour la seconde mi-temps, je convie la tribu à une baignade silencieuse, une expérience où chacun se retrouve seul en compagnie de ses pensées, de ses émotions, de ses sensations. Dans un respectueux silence, nous nous laissons glisser et nous immergeons, offrant un spectacle magnifique de symbiose avec la nature. Les échos des "coin-coins" des canards, les "honk" des oies et le doux clapotis de l'eau qui s'écarte à notre passage embellissent ce moment inoubliable.
A la sortie sur mon invitation, nous nous asseyons dans l'herbe pour une minute de pause et d'observation de nos sensations avant d'ouvrir la séance de réchauffement.
Plusieurs d'entre-nous se retrouvent sous la terrasse chauffée de la Guiguette pour la troisième mi-temps. Au moment de passer à la caisse, on m'invite à régler deux consommations non payées. Encore un point à addresser.
C'est par un rappel des valeurs SuperCold que je choisis d'amorcer cette séance. Cette semaine, mes préoccupations quant au maintien de ces valeurs au sein d'une tribu en pleine expansion furent exposées. Attentif, j'ai recueilli les avis variés sur cette question épineuse. Doit-on instaurer des règles, une structure ? Faut-il exiger un engagement, ou au contraire, favoriser la liberté et l'ouverture ? Ces interrogations s'érigent en quête, tandis que la réflexion prend son envol.
La séance d'inspiration s'inaugure par une exploration sensorielle, plongeant au cœur des mouvements et des nuances de notre respiration, toujours présente bien que souvent absente de notre conscience. Je propose de l'observer avec la même passion qu'on accorde à une amante ou un amant dont nous aspirons à tout connaître. Nous continuons par une mélodie respiratoire composée des respirations volumétrique, Tummo, cyclique et rythmique. Enfin, nous clôturons une respiration d'atterrissage, nous recentrant sur l'écoute attentive de la voix de notre cœur. Cette ultime étape révèle souvent des émotions profondes, parfois même des résonances spirituelles.
Pour la seconde mi-temps, je convie la tribu à une baignade silencieuse, une expérience où chacun se retrouve seul en compagnie de ses pensées, de ses émotions, de ses sensations. Dans un respectueux silence, nous nous laissons glisser et nous immergeons, offrant un spectacle magnifique de symbiose avec la nature. Les échos des "coin-coins" des canards, les "honk" des oies et le doux clapotis de l'eau qui s'écarte à notre passage embellissent ce moment inoubliable.
A la sortie sur mon invitation, nous nous asseyons dans l'herbe pour une minute de pause et d'observation de nos sensations avant d'ouvrir la séance de réchauffement.
Plusieurs d'entre-nous se retrouvent sous la terrasse chauffée de la Guiguette pour la troisième mi-temps. Au moment de passer à la caisse, on m'invite à régler deux consommations non payées. Encore un point à addresser.
Samedi 17 Février 2024 - Temp 9°C - Temp eau 9°C
Après l'épisode suspendu de l'aventure immersive de Bastogne le week-end précédent, me voilà de retour au camp de base. La journée se présente dans une exceptionnelle aura printanière. L'amoncellement de voitures sur le parking atteste de l'engouement. Selon Thomas, nous sommes 45, parmi lesquels se trouvent Régine, Claire, Csilla, Ilse, Marie-Cécile, Isabelle, Pauline, Sabrina, Anne, Joëlle, Eugénie, Thomas, Daniel, Thomas, Paul, Louis, ainsi que bien d'autres habitués de nos belles rencontres. Nous sommes rejoints par des connaissances, des amis, des membres de la famille, ou tout simplement par de courageuses âmes avides de faire la connaissance de Dame Froid. A son sujet, la publication de "Rencontres avec Dame Froid" est imminente !
Alors que certains pourraient s'émerveiller d'un tel engouement, pour ma part, je demeure soucieux de préserver les valeurs de SuperCold, à savoir : ouverture, acceptation, liberté, gratuité, amitié, amusement, écoute et soutien. Deux poules d'eau s'aventurent à la découverte de mon thermomètre en forme de petit canard jaune que je viens de lancer. Vont-elles me le rapporter ? Une fois à proximité, elles s'en détournent avec dédain.
Le voyage respiratoire de ce matin s'amorce par une prise de conscience attentive à la respiration, suivie d'un exercice de tolérance au dioxyde de carbone, une respiration objectif, puis une suite d'exercices respiratoires physiques destinés à galvaniser son élan vital, avant de se conclure par une respiration cyclique, cadencée au rythme de son choix. Elle s'achève sur ces mots évocateurs :
"Nous rampons, marchons, courons, volons.
Nous tombons, nous nous brisons, déchainons, pleurons
Nous apprenons, guérissons, rêvons, élevons."
C'est dans dans une harmonie collective que notre épisode aquatique débute. Quelques oies cendrées émettent leur chant mélodieux et traverse le ciel en parfaits binômes.Tandis que certains expriment leurs sensations à voix haute, d'autres demeurent empreints de silence. Certains restent en place, tandis que d'autres dont Régine s'aventurent à explorer les contours de l'étang. Elle me confie avoir finalement osé rompre la fine membrane protectrice de l'air pour se lancer dans une nage circulaire autour du ponton, une préparation audacieuse pour notre escapade à venir, "The Ponds", aux étangs de Hampstead.
Indice d'une trop longue immersion et/ou d'un réchauffement insuffisant, en fin de baignade, une fois rhabillés, plusieurs grelottent.
Certain se précipitent vers le prochain point d'agenda. Après avoir récupéré les objets oubliés dont un châle et des bottes d'immersion, je rejoins quelques initiés sous la terrasse couverte pour honorer la tradition immuable, échangeant sourires et récits autour d'une tasse de chocolat tiède. En ces instants, les âmes se réchauffent autant que les corps, tissant des liens indélébiles dans la chaleur réconfortante de l'amitié. Claire nous propose des oeufs en chocolat en soutien de la belle fondation Audrey Jacobs.
Alors que certains pourraient s'émerveiller d'un tel engouement, pour ma part, je demeure soucieux de préserver les valeurs de SuperCold, à savoir : ouverture, acceptation, liberté, gratuité, amitié, amusement, écoute et soutien. Deux poules d'eau s'aventurent à la découverte de mon thermomètre en forme de petit canard jaune que je viens de lancer. Vont-elles me le rapporter ? Une fois à proximité, elles s'en détournent avec dédain.
Le voyage respiratoire de ce matin s'amorce par une prise de conscience attentive à la respiration, suivie d'un exercice de tolérance au dioxyde de carbone, une respiration objectif, puis une suite d'exercices respiratoires physiques destinés à galvaniser son élan vital, avant de se conclure par une respiration cyclique, cadencée au rythme de son choix. Elle s'achève sur ces mots évocateurs :
"Nous rampons, marchons, courons, volons.
Nous tombons, nous nous brisons, déchainons, pleurons
Nous apprenons, guérissons, rêvons, élevons."
C'est dans dans une harmonie collective que notre épisode aquatique débute. Quelques oies cendrées émettent leur chant mélodieux et traverse le ciel en parfaits binômes.Tandis que certains expriment leurs sensations à voix haute, d'autres demeurent empreints de silence. Certains restent en place, tandis que d'autres dont Régine s'aventurent à explorer les contours de l'étang. Elle me confie avoir finalement osé rompre la fine membrane protectrice de l'air pour se lancer dans une nage circulaire autour du ponton, une préparation audacieuse pour notre escapade à venir, "The Ponds", aux étangs de Hampstead.
Indice d'une trop longue immersion et/ou d'un réchauffement insuffisant, en fin de baignade, une fois rhabillés, plusieurs grelottent.
Certain se précipitent vers le prochain point d'agenda. Après avoir récupéré les objets oubliés dont un châle et des bottes d'immersion, je rejoins quelques initiés sous la terrasse couverte pour honorer la tradition immuable, échangeant sourires et récits autour d'une tasse de chocolat tiède. En ces instants, les âmes se réchauffent autant que les corps, tissant des liens indélébiles dans la chaleur réconfortante de l'amitié. Claire nous propose des oeufs en chocolat en soutien de la belle fondation Audrey Jacobs.
Samedi 03 Février 2024 - Temp 9°C - Temp eau 7°C
Dans la fraîcheur matinale, une cohorte d'une quarantaine d'individus se rassemble. Parmi eux, une majorité de SuperCold, accompagnés de quelques nouveaux audacieux et audacieuses prêts à rencontrer Dame Froid.
Le rituel débute par une séance de respiration, un éveil des instruments vitaux, une danse intime avec l'air. Les âmes se connectent à leur souffle, à leurs émotions présentes. Inspirations profondes, expirations lentes, la danse des poumons commence. Les rythmes cycliques captivent les participants, leurs souffles s'unissent dans un ballet harmonieux. Ils retiennent l'air, rugissent comme des lions et des lionnes, puis relâchent les tensions de la semaines par des secousses libératrices. Enfin, un murmure collectif enveloppe l'espace, scellant cette communion respiratoire dans un écho mélodieux.
Sur la plage, nous nous réunissons sans échauffement préliminaire, cédant à l'appel de Dame Froid "Venez, Venez Je vous accueille. L'invitation à la baignade s'élance, après m'être assuré que chacun désirant une guidance soit assisté par un compagnon de la tribu.
À la fin de cette immersion, de nombreux remerciements affluent vers moi, reconnaissants pour cette occasion offerte. Une légère gêne m'envahit toujours, car bien que je sois le catalyseur de ces rencontres, la magie qui opère naît de la tribu elle-même, de chaque âme qui la compose, offrant généreusement. Donner pour recevoir !
Louis le souligne avec perspicacité : "Ce qui me fascine, c'est qu'un élément aussi glacial puisse engendrer autant de chaleur humaine." Au-delà de la puissance de la respiration et du froid, nous aspirons à cette chaleur humaine, à ces instants de retrouvailles, de conversations, de rires, de jeux, de vie, des moments inestimables.
Qu'est-ce qui est le plus important, demande Grand Panda, le voyage ou la destination? La compagnie répondit Petit Dragon.
Dans l'ambiance réconfortante d'une tasse de chocolat chaud, Laure, notre chaleureuse et souriante hôtesse en ce samedi, sollicite de ma part la température de l'eau, consignant méticuleusement les données sur un tableau à 'extérieur en prévision des baigneurs du week-end. Les récits médiatiques ont suscité l'engouement, attirant désormais une foule imposante de baigneurs et baigneuses, une centaine, qui se pressent chaque fin de semaine pour plonger dans les flots.
"Rencontres avec Dame Froid", émerge de la phase de design et entre à présent dans une dernière relecture. Son avènement se profile à l'horizon, et je ressens l'excitation grandir en moi, telle celle d'un père attendant avec impatience la naissance imminente de son enfant.
Le rituel débute par une séance de respiration, un éveil des instruments vitaux, une danse intime avec l'air. Les âmes se connectent à leur souffle, à leurs émotions présentes. Inspirations profondes, expirations lentes, la danse des poumons commence. Les rythmes cycliques captivent les participants, leurs souffles s'unissent dans un ballet harmonieux. Ils retiennent l'air, rugissent comme des lions et des lionnes, puis relâchent les tensions de la semaines par des secousses libératrices. Enfin, un murmure collectif enveloppe l'espace, scellant cette communion respiratoire dans un écho mélodieux.
Sur la plage, nous nous réunissons sans échauffement préliminaire, cédant à l'appel de Dame Froid "Venez, Venez Je vous accueille. L'invitation à la baignade s'élance, après m'être assuré que chacun désirant une guidance soit assisté par un compagnon de la tribu.
À la fin de cette immersion, de nombreux remerciements affluent vers moi, reconnaissants pour cette occasion offerte. Une légère gêne m'envahit toujours, car bien que je sois le catalyseur de ces rencontres, la magie qui opère naît de la tribu elle-même, de chaque âme qui la compose, offrant généreusement. Donner pour recevoir !
Louis le souligne avec perspicacité : "Ce qui me fascine, c'est qu'un élément aussi glacial puisse engendrer autant de chaleur humaine." Au-delà de la puissance de la respiration et du froid, nous aspirons à cette chaleur humaine, à ces instants de retrouvailles, de conversations, de rires, de jeux, de vie, des moments inestimables.
Qu'est-ce qui est le plus important, demande Grand Panda, le voyage ou la destination? La compagnie répondit Petit Dragon.
Dans l'ambiance réconfortante d'une tasse de chocolat chaud, Laure, notre chaleureuse et souriante hôtesse en ce samedi, sollicite de ma part la température de l'eau, consignant méticuleusement les données sur un tableau à 'extérieur en prévision des baigneurs du week-end. Les récits médiatiques ont suscité l'engouement, attirant désormais une foule imposante de baigneurs et baigneuses, une centaine, qui se pressent chaque fin de semaine pour plonger dans les flots.
"Rencontres avec Dame Froid", émerge de la phase de design et entre à présent dans une dernière relecture. Son avènement se profile à l'horizon, et je ressens l'excitation grandir en moi, telle celle d'un père attendant avec impatience la naissance imminente de son enfant.
Samedi 27 Janvier 2024 - Temp - 1°C - Temp eau 4°C
Une aube nouvelle, éclatante et vivifiante, se lève. La nuit dernière, le mercure a de nouveau chuté sous zéro, et c'est avec un plaisir perceptible que j'ai dû dégivrer ma voiture avant de me mettre en route.
Sur base du nombre de nouveaux visages (six), le reportage journalistique du dernier weekend a suscité l'envie d'aller à l'encontre de notre chère Dame Froid. Nous sommes quarante à franchir les grilles dans une atmosphère frisquette de 1°C. La luminosité ainsi que l'atmosphère énergétique et chaleureuse émanant de la tribu, transcendent cet instant.
La séance respiratoire s'amorce par une introspection, une écoute attentive de notre respiration, reflet de notre état intérieur. L'impact de la respiration sur le corps se compare à celui du temps sur le monde. Elle exerce une influence primordiale sur l'esprit et le corps, sculptant nos émotions au gré de ses flux. Les exercices respiratoires, tels des ajustements d'horlogerie, remontent le mécanisme en nous, qui dès lors fonctionne sans heurt. Ce matin-là, nous enchaînons diverses techniques : Tao, volumétrie, minimalisme, respiration du feu les bras tendus vers le ciel, respiration Kriya crescendo, jusqu'à une respiration rythmique et cyclique, accompagnée de la visualisation d'une lumière bienveillante, réconfortante, parcourant notre colonne vertébrale pour se concentrer au niveau du cœur, puis se diffuser vers nos proches et jusqu'au plus profond de nos cellules. Je conclus ce périple par une méditation sur le thème de l'acceptation, récitant :
Je suis libre,
Je crains moins,
J'élève mon estime,
Je renonce à la quête d'approbation,
Je crois en moi,
Et les autres aussi,
Je m'accepte et m'aime tel que je suis,
J'espère l'amour et l'acceptation des autres,
Je suis remarquable.
Revêtus de nos tenues de bain, nous formons un cercle pour un échauffement rapide, au rythme soutenu des ondes émises par l'haut-parleur. Chaque nouvel arrivant bénéficie de l'accompagnement individuel d'un membre expérimenté de notre tribu, une assistance précieuse pour une expérience qui se révèle intense. Les mots de gratitude, "Sans votre présence, j'aurais rebroussé chemin", résonnent fréquemment.
Mon immersion se conclut par un tour d'étang, baigné dans une lumière splendide, aux côtés de mon ami Lorenzo. Je médite sur le fait que la piscine Flow ouverte le dimanche matin sur le canal d'Anderlecht est une opportunité pour les Bruxellois, mais que l'étang offre une expérience incomparable.
Nous nous échauffons en courant, évoluant sur la pelouse encore givrée de la nuit précédente. Christophe s'assoit en tailleur, les yeux clos, savourant l'instant présent. Une expérience vivement recommandée. Rester là, assis, à savourer l'instant et les sensations à la sortie de l'eau.
Nous clôturons la session sous la terrasse chauffée de la Guinguette, autour d'un chocolat chaud. Le propriétaire exprime sa satisfaction quant à l'attention médiatique des dernières semaines et à l'ampleur grandissante de notre tribu. Cependant, une inquiétude se profile concernant les baignades solitaires, désormais proscrites, privées du soutien et de la bienveillance du groupe.
Sur base du nombre de nouveaux visages (six), le reportage journalistique du dernier weekend a suscité l'envie d'aller à l'encontre de notre chère Dame Froid. Nous sommes quarante à franchir les grilles dans une atmosphère frisquette de 1°C. La luminosité ainsi que l'atmosphère énergétique et chaleureuse émanant de la tribu, transcendent cet instant.
La séance respiratoire s'amorce par une introspection, une écoute attentive de notre respiration, reflet de notre état intérieur. L'impact de la respiration sur le corps se compare à celui du temps sur le monde. Elle exerce une influence primordiale sur l'esprit et le corps, sculptant nos émotions au gré de ses flux. Les exercices respiratoires, tels des ajustements d'horlogerie, remontent le mécanisme en nous, qui dès lors fonctionne sans heurt. Ce matin-là, nous enchaînons diverses techniques : Tao, volumétrie, minimalisme, respiration du feu les bras tendus vers le ciel, respiration Kriya crescendo, jusqu'à une respiration rythmique et cyclique, accompagnée de la visualisation d'une lumière bienveillante, réconfortante, parcourant notre colonne vertébrale pour se concentrer au niveau du cœur, puis se diffuser vers nos proches et jusqu'au plus profond de nos cellules. Je conclus ce périple par une méditation sur le thème de l'acceptation, récitant :
Je suis libre,
Je crains moins,
J'élève mon estime,
Je renonce à la quête d'approbation,
Je crois en moi,
Et les autres aussi,
Je m'accepte et m'aime tel que je suis,
J'espère l'amour et l'acceptation des autres,
Je suis remarquable.
Revêtus de nos tenues de bain, nous formons un cercle pour un échauffement rapide, au rythme soutenu des ondes émises par l'haut-parleur. Chaque nouvel arrivant bénéficie de l'accompagnement individuel d'un membre expérimenté de notre tribu, une assistance précieuse pour une expérience qui se révèle intense. Les mots de gratitude, "Sans votre présence, j'aurais rebroussé chemin", résonnent fréquemment.
Mon immersion se conclut par un tour d'étang, baigné dans une lumière splendide, aux côtés de mon ami Lorenzo. Je médite sur le fait que la piscine Flow ouverte le dimanche matin sur le canal d'Anderlecht est une opportunité pour les Bruxellois, mais que l'étang offre une expérience incomparable.
Nous nous échauffons en courant, évoluant sur la pelouse encore givrée de la nuit précédente. Christophe s'assoit en tailleur, les yeux clos, savourant l'instant présent. Une expérience vivement recommandée. Rester là, assis, à savourer l'instant et les sensations à la sortie de l'eau.
Nous clôturons la session sous la terrasse chauffée de la Guinguette, autour d'un chocolat chaud. Le propriétaire exprime sa satisfaction quant à l'attention médiatique des dernières semaines et à l'ampleur grandissante de notre tribu. Cependant, une inquiétude se profile concernant les baignades solitaires, désormais proscrites, privées du soutien et de la bienveillance du groupe.
Samedi 20 Janvier 2024 - Temp - 3°C - Temp eau 2°C
En direction de Renipont, une émotion complexe, mêlant anticipation et exaltation, traverse ma colonne vertébrale. L'excitation naît de la perspective de retrouver la tribu de givrés après une quarantaine de deux semaines due au Covid. Cependant, une appréhension sourde s'installe quant à l'état de l'étang et à notre aptitude à nous immerger dans ces conditions climatiques divines, avec plusieurs centimètres de neige et une série de nuits et de journées sous zéro. Ce matin, le thermomètre de ma voiture indique -3 °C.
Je retrouve Louis, assidu à chacun de nos rendez-vous, qui partage avec moi les bienfaits qu'il retire de la respiration et de l'immersion. Nous sommes rejoints par Marie-Cécile et Karim, tout juste revenus de Ténérife, ainsi qu'Eric, novice dans l'expérience, tout comme Karim. À la place de l'étang, une toile immaculée, parsemée çà et là d'inspirants dessins rappelant des étoiles de mer. J'avance avec hésitation, suivi par Karim armé d'une masse. Nous sautillons avec prudence avant d'intensifier nos mouvements.
Karim assène le premier coup de masse à un endroit où la profondeur devrait nous permettre une immersion confortable en toute sécurité. Max et Julius nous rejoignent entre-temps pour prêter main-forte à nos efforts. Alors que l'un manie la masse, les autres dessinent le contour de notre site d'immersion. Tandis que nous nous attelons à notre tâche en nous relayant, les rives se garnissent de personnes émerveillées par la beauté du lieu et de l'instant. Ce n'est en effet pas tous les jours que nous bénéficions de telles conditions. C'est avec joie que je retrouve Véronique, une fervente adepte SuperCold depuis les premiers jours. Une équipe de journalistes est également présente pour immortaliser cette journée bénie.
Nous sommes une vingtaine à nous aventurer dans un voyage respiratoire le long du terrain de pétanque. Au programme, la technique respiratoire Sufi à deux directions et le rugissement du lion. Par petits groupes de sept à huit personnes, les participants en tenue de bain s'avancent avec précaution sur la glace, s'immergent délicatement dans l'oeil glacé de Dame froid. Profitent de l'instant de bonheur, puis ressortent, s'entraidant les uns et les autres, pour retrouver la plage enneigée et se livrer à des exercices de réchauffement.
Je suis le dernier à m'immerger, mes gants étant gelés, je garde les mains hors de l'eau, en position de prière. À mes côtés, Oliver capture ce moment d'extase. Chaque personne partage une caractéristique commune : des mains et des doigts engourdis. La chaleur de la Guinguette et les chocolats chauds sont accueillis avec ravissement. Ce soir, j'accueille vingtaine-cinq SuperCold pour une séance de respiration ecclésiastique, des trempettes glaciales et un sauna à volonté, suivis d'un partage convivial de délicieux repas préparés avec amour par chaque participant. La cerise sur le gâteau : la neige !
Je retrouve Louis, assidu à chacun de nos rendez-vous, qui partage avec moi les bienfaits qu'il retire de la respiration et de l'immersion. Nous sommes rejoints par Marie-Cécile et Karim, tout juste revenus de Ténérife, ainsi qu'Eric, novice dans l'expérience, tout comme Karim. À la place de l'étang, une toile immaculée, parsemée çà et là d'inspirants dessins rappelant des étoiles de mer. J'avance avec hésitation, suivi par Karim armé d'une masse. Nous sautillons avec prudence avant d'intensifier nos mouvements.
Karim assène le premier coup de masse à un endroit où la profondeur devrait nous permettre une immersion confortable en toute sécurité. Max et Julius nous rejoignent entre-temps pour prêter main-forte à nos efforts. Alors que l'un manie la masse, les autres dessinent le contour de notre site d'immersion. Tandis que nous nous attelons à notre tâche en nous relayant, les rives se garnissent de personnes émerveillées par la beauté du lieu et de l'instant. Ce n'est en effet pas tous les jours que nous bénéficions de telles conditions. C'est avec joie que je retrouve Véronique, une fervente adepte SuperCold depuis les premiers jours. Une équipe de journalistes est également présente pour immortaliser cette journée bénie.
Nous sommes une vingtaine à nous aventurer dans un voyage respiratoire le long du terrain de pétanque. Au programme, la technique respiratoire Sufi à deux directions et le rugissement du lion. Par petits groupes de sept à huit personnes, les participants en tenue de bain s'avancent avec précaution sur la glace, s'immergent délicatement dans l'oeil glacé de Dame froid. Profitent de l'instant de bonheur, puis ressortent, s'entraidant les uns et les autres, pour retrouver la plage enneigée et se livrer à des exercices de réchauffement.
Je suis le dernier à m'immerger, mes gants étant gelés, je garde les mains hors de l'eau, en position de prière. À mes côtés, Oliver capture ce moment d'extase. Chaque personne partage une caractéristique commune : des mains et des doigts engourdis. La chaleur de la Guinguette et les chocolats chauds sont accueillis avec ravissement. Ce soir, j'accueille vingtaine-cinq SuperCold pour une séance de respiration ecclésiastique, des trempettes glaciales et un sauna à volonté, suivis d'un partage convivial de délicieux repas préparés avec amour par chaque participant. La cerise sur le gâteau : la neige !
Dimanche 07 Janvier - Temp : - 1°C - Temp eau 6°C
En ce matin dominical, me voici à Flow, l'enceinte aquatique déployée le long du canal à Anderlecht. L'entité qui veille sur ce site singulier à Bruxelles a choisi d'élargir l'accès pour des bains hivernaux chaque dimanche, entre 10 et 12 heures. J'y retrouve un noyau fervent des intrépides Bruxellois de SuperCold, avec, du côté féminin, la présence distinguée de Birgit, Claire, Viviane, Mouna, Zsuzsanna, Daphné, Françoise, et du côté masculin, les virils Lorenzo, Tom, Louis, Paul et Karim. On compte également Marie, une habituée des baignades originaire de Namur.
A ma grande surprise, la première personne que j'aperçois plongé dans la danse du petit poney aux abord de la zone de baignade n'est autre que Thibaut un pionnier de nos escapades aquatiques au lac de Genval en 2019. Aujourd'hui, il se joint à la séance de respiration que j'organise sur les gradins. Pendant que nous nous livrons à cette pratique, certains se laissent déjà emporter par les eaux, parmi eux Karim, dont la performance suggestive de pole dance attire nos regards et enclenche l'hilarité.
Selon les organisateurs, cette journée a vu la participation de 160 nageurs. Un afflux de monde qui nous contraint à nous changer sous les gradins, étroitement serrés les uns contre les autres. Descendant un à un l'échelle, nous nous rassemblons au cœur de la piscine. Après quelques longueurs revigorantes, je retrouve mes compagnons sous les gradins pour la séance de rhabillage. À la stupeur générale, une vague de frissons intenses parcourt l'assemblée, causée par la conjonction de la température extérieure et du manque d'exercices de réchauffement, dû à la configuration restreinte des lieux.
Une bonne partie du groupe répond positivement à l'invitation impromptue de Mouna pour savourer un chocolat chaud, partager des galettes des rois, et profiter d'une franche rigolade.
A ma grande surprise, la première personne que j'aperçois plongé dans la danse du petit poney aux abord de la zone de baignade n'est autre que Thibaut un pionnier de nos escapades aquatiques au lac de Genval en 2019. Aujourd'hui, il se joint à la séance de respiration que j'organise sur les gradins. Pendant que nous nous livrons à cette pratique, certains se laissent déjà emporter par les eaux, parmi eux Karim, dont la performance suggestive de pole dance attire nos regards et enclenche l'hilarité.
Selon les organisateurs, cette journée a vu la participation de 160 nageurs. Un afflux de monde qui nous contraint à nous changer sous les gradins, étroitement serrés les uns contre les autres. Descendant un à un l'échelle, nous nous rassemblons au cœur de la piscine. Après quelques longueurs revigorantes, je retrouve mes compagnons sous les gradins pour la séance de rhabillage. À la stupeur générale, une vague de frissons intenses parcourt l'assemblée, causée par la conjonction de la température extérieure et du manque d'exercices de réchauffement, dû à la configuration restreinte des lieux.
Une bonne partie du groupe répond positivement à l'invitation impromptue de Mouna pour savourer un chocolat chaud, partager des galettes des rois, et profiter d'une franche rigolade.
Samedi 06 Janvier 2024 - Temp 4°C - Temp eau 7°C
La première baignade de l'année signe le déclin des températures. Plus de quarante d'entre nous convergent vers la plage de Renipont, accueillant plusieurs nouveaux visages, dont celui d'Alain, un ami intrépide décidé à tenter cette expérience. Un journaliste de L'Avenir est également présent, capturant les instants et expériences. Après des échanges de vœux chaleureux et des étreintes sincères, le terrain de pétanque se peuple, devenant le théâtre d'un voyage respiratoire sous le thème évocateur : "Expire 2023 - Inspire 2024".
Le commencement s'articule autour d'exercices visant à préparer la mécanique respiratoire, parmi lesquels se distingue un bâillement prodigieux. Un exercice de visualisation enchanteur suit, m'invitant à guider les participants dans le suivi, par le bout du nez, des courbes colorées successives d'un arc-en-ciel imaginaire. L'inspiration coïncide avec le mouvement ascendant, tandis que l'expiration s'harmonise avec le mouvement descendant.
Nous nous aventurons ensuite dans un exercice de respiration carrée élargie, où les contours du carré prennent de l'ampleur. Au cours de cet exercice, les participants sont conviés à choisir un événement de l'année 2023 qu'ils aspirent à expulser, un moment gratifiant de cette même année, et enfin, à formuler une intention ou un objectif pour l'année 2024.
La méthode Snif, Snif, Pou se profile comme une justification, une excuse pour expulser de notre être l'événement négatif de l'année 2023, tout en allégeant le poids du stress qui accompagne la fin de cette même année. La respiration, orchestrée de manière rythmique et cyclique, se transforme en scène où s'exprime l'intention pour l'année 2024.
Pour clore ce périple, une respiration de fredonnement s'installe, renforçant la gratitude envers l'année 2023.
Le groupe se dissémine. Certains se dirigent vers les cabines, d'autres choisissent le terrain de pétanque, tandis que quelques-uns se faufilent vers la zone abritée des douches, encombrée de tables et de chaises de terrasse mis en hivernage. Alors que j'incite l'ensemble à converger sur la plage pour une séance d'échauffement, plusieurs se sont déjà laissés emporter par les eaux.
Je me réjouis de l'enthousiasme suscité par cette pratique, bien que je nourrisse une légère inquiétude quant à la pérennité de l'esprit SuperCold. Pour moi, SuperCold ne se résume pas simplement à une opportunité de plonger dans les eaux froides ; c'est surtout une âme tribale. Dans notre quotidien, les occasions de rencontrer des âmes bienveillantes, d'échanger et de vivre des moments d'exception ensemble sont rares. Les contours de l'individualisme sont trop marqués, et les liens humains se font rares. SuperCold, à travers l'immersion dans les eaux glaciales et la maîtrise respiratoire, œuvre en faveur de la cohésion sociale. Affronter le froid ensemble forge des liens émotionnels puissants, renforçant la camaraderie entre des participants partageant les mêmes sensations et expériences. La meilleure partie de la natation en eau libres, c’est la camaraderie, les amitiés, la joie – Sarah Levien.
La plage est accessible tous les jours à partir de 11h. Ainsi, j'adresse une invitation particulière à ceux et celles qui ne se sentent pas en harmonie avec la philosophie SuperCold, les encourageant à jouir de l'étang dans d'autres créneaux horaires.
J'accompagne Rob dans sa première expérience. Ses mimiques me rappellent combien elle peut être intense et différente pour chacun d'entre-nous.
Cette nouvelle année imprime également un changement significatif en ce qui concerne l'horaire d'ouverture de la cafétéria, qui, à notre grand regret, s'aligne désormais sur celui du reste de la semaine, débutant à 11 heures au lieu de 10h15. Cette modification a pour conséquence de priver notre groupe de la traditionnelle troisième mi-temps. Sortez vos thermos! De surcroît, c'est avec un certain regret que je me vois contraint d'endosser le rôle de collecteur et passeur des frais d'accès.
Le commencement s'articule autour d'exercices visant à préparer la mécanique respiratoire, parmi lesquels se distingue un bâillement prodigieux. Un exercice de visualisation enchanteur suit, m'invitant à guider les participants dans le suivi, par le bout du nez, des courbes colorées successives d'un arc-en-ciel imaginaire. L'inspiration coïncide avec le mouvement ascendant, tandis que l'expiration s'harmonise avec le mouvement descendant.
Nous nous aventurons ensuite dans un exercice de respiration carrée élargie, où les contours du carré prennent de l'ampleur. Au cours de cet exercice, les participants sont conviés à choisir un événement de l'année 2023 qu'ils aspirent à expulser, un moment gratifiant de cette même année, et enfin, à formuler une intention ou un objectif pour l'année 2024.
La méthode Snif, Snif, Pou se profile comme une justification, une excuse pour expulser de notre être l'événement négatif de l'année 2023, tout en allégeant le poids du stress qui accompagne la fin de cette même année. La respiration, orchestrée de manière rythmique et cyclique, se transforme en scène où s'exprime l'intention pour l'année 2024.
Pour clore ce périple, une respiration de fredonnement s'installe, renforçant la gratitude envers l'année 2023.
Le groupe se dissémine. Certains se dirigent vers les cabines, d'autres choisissent le terrain de pétanque, tandis que quelques-uns se faufilent vers la zone abritée des douches, encombrée de tables et de chaises de terrasse mis en hivernage. Alors que j'incite l'ensemble à converger sur la plage pour une séance d'échauffement, plusieurs se sont déjà laissés emporter par les eaux.
Je me réjouis de l'enthousiasme suscité par cette pratique, bien que je nourrisse une légère inquiétude quant à la pérennité de l'esprit SuperCold. Pour moi, SuperCold ne se résume pas simplement à une opportunité de plonger dans les eaux froides ; c'est surtout une âme tribale. Dans notre quotidien, les occasions de rencontrer des âmes bienveillantes, d'échanger et de vivre des moments d'exception ensemble sont rares. Les contours de l'individualisme sont trop marqués, et les liens humains se font rares. SuperCold, à travers l'immersion dans les eaux glaciales et la maîtrise respiratoire, œuvre en faveur de la cohésion sociale. Affronter le froid ensemble forge des liens émotionnels puissants, renforçant la camaraderie entre des participants partageant les mêmes sensations et expériences. La meilleure partie de la natation en eau libres, c’est la camaraderie, les amitiés, la joie – Sarah Levien.
La plage est accessible tous les jours à partir de 11h. Ainsi, j'adresse une invitation particulière à ceux et celles qui ne se sentent pas en harmonie avec la philosophie SuperCold, les encourageant à jouir de l'étang dans d'autres créneaux horaires.
J'accompagne Rob dans sa première expérience. Ses mimiques me rappellent combien elle peut être intense et différente pour chacun d'entre-nous.
Cette nouvelle année imprime également un changement significatif en ce qui concerne l'horaire d'ouverture de la cafétéria, qui, à notre grand regret, s'aligne désormais sur celui du reste de la semaine, débutant à 11 heures au lieu de 10h15. Cette modification a pour conséquence de priver notre groupe de la traditionnelle troisième mi-temps. Sortez vos thermos! De surcroît, c'est avec un certain regret que je me vois contraint d'endosser le rôle de collecteur et passeur des frais d'accès.
Samedi 23 Décembre - Temp - 10°C - Temp eau 7°C
En cette période de fin d'année, le nombre de participants diminue, certains se consacrant aux ultimes préparatifs de la veillée de Noël, tandis que d'autres son en route pour rejoindre leurs proches. Nous formons néanmoins un groupe d'une bonne vingtaine de personnes, parmi lesquelles Csilla et son compagnon John, Eugénie, dont la peau rayonne sous l'effet de l'eau froide, Joëlle qui commence tous ses samedis en notre compagnie avant d'ouvrir sa boutique de fleurs, Daniel et Thomas, dont l'anniversaire approche est également présent, tout comme Marie-Cécile et Béatrice, qui ont participé au dernier atelier Wim Hof de l'année. Il y a également quatre nouveaux visages, dont une habituée des nages en eau froide ravie de nous avoir découverts.
À l'unanimité, nous prenons place autour du terrain de pétanque pour entamer le voyage respiratoire. Celui-ci débute après une mise en respiration suivi d'un exercice de tolérance au CO2 nécessitant de maintenir une respiration minimale pendant un certain temps. Nous poursuivons avec la respiration échelle, consistant à augmenter progressivement la durée de l'inspiration et de l'expiration, et donc du volume respiratoire, avant de nous engager dans un flux d'inspirations et d'expirations complètes. Ensuite, nous enchaînons avec une série de respirations crescendo rythmiques et cycliques, suivie de pauses confortables à poumons vides.
Nous clôturons ce voyage respiratoire par une respiration d'atterrissage, où la durée d'expiration est le double de celle de l'inspiration, le tout accompagné de la mélodie rayonnante "It's All Right" de John Batiste.
Revêtus de nos tenues, ou plutôt de nos détenues, nous nous rassemblons en cercle sur la plage pour une séance d'échauffement rythmé par la cadence de la respiration, parmi lesquels la respiration rebond, la simulation de la hache fendant les bûches, et l'imitation du vent dans les arbres.
L'accès à l'étang est rendu difficile de par les nombreux branchages échoués sur le rivage, nous contraignant à rechercher un endroit propice pour l'immersion. Des regroupements spontanés se forment ici et là, les mains levées comme si une menace invisible pesait sur eux. Pour ma part, je m'applique à initier les nouveaux venus, dont l'empressement semble quelque peu démesuré, en leur prodiguant les préceptes de conduite en compagnie de Dame Froid. Une fois le seuil de détente atteint, je les laisse à leurs propres expériences pour entreprendre une nage mlain dans la main avec moi-même.
Le thermomètre Canard, autrefois un guide fiable, a perdu sa crédibilité. Il annonce fièrement 9°C, alors que la réalité thermique semble osciller davantage autour des 7°C.
Nous sommes une dizaine à prendre place autour de tables pour déguster un chocolat chaud sur la terrasse couverte, chaleureusement réchauffée par l'attention délicate de Laure, notre hôtesse.
Au fil de nos échanges sur nos expériences, trois femmes coiffées de bonnets de laine nous adressent un salut amical. Il s'agit de deux adeptes et d'une de leur amie, toute trois partageant le même prénom "Anne". Leur arrivée a été retardée, mais leur présence ajoute une nouvelle dimension à notre rassemblement. Nous les observons avec admiration alors qu'elles s'immergent dans les eaux, prenant un plaisir manifeste à bouger, s'amuser et rire comme des enfants. C'est là la véritable magie opérée par Dame Froid !
À l'unanimité, nous prenons place autour du terrain de pétanque pour entamer le voyage respiratoire. Celui-ci débute après une mise en respiration suivi d'un exercice de tolérance au CO2 nécessitant de maintenir une respiration minimale pendant un certain temps. Nous poursuivons avec la respiration échelle, consistant à augmenter progressivement la durée de l'inspiration et de l'expiration, et donc du volume respiratoire, avant de nous engager dans un flux d'inspirations et d'expirations complètes. Ensuite, nous enchaînons avec une série de respirations crescendo rythmiques et cycliques, suivie de pauses confortables à poumons vides.
Nous clôturons ce voyage respiratoire par une respiration d'atterrissage, où la durée d'expiration est le double de celle de l'inspiration, le tout accompagné de la mélodie rayonnante "It's All Right" de John Batiste.
Revêtus de nos tenues, ou plutôt de nos détenues, nous nous rassemblons en cercle sur la plage pour une séance d'échauffement rythmé par la cadence de la respiration, parmi lesquels la respiration rebond, la simulation de la hache fendant les bûches, et l'imitation du vent dans les arbres.
L'accès à l'étang est rendu difficile de par les nombreux branchages échoués sur le rivage, nous contraignant à rechercher un endroit propice pour l'immersion. Des regroupements spontanés se forment ici et là, les mains levées comme si une menace invisible pesait sur eux. Pour ma part, je m'applique à initier les nouveaux venus, dont l'empressement semble quelque peu démesuré, en leur prodiguant les préceptes de conduite en compagnie de Dame Froid. Une fois le seuil de détente atteint, je les laisse à leurs propres expériences pour entreprendre une nage mlain dans la main avec moi-même.
Le thermomètre Canard, autrefois un guide fiable, a perdu sa crédibilité. Il annonce fièrement 9°C, alors que la réalité thermique semble osciller davantage autour des 7°C.
Nous sommes une dizaine à prendre place autour de tables pour déguster un chocolat chaud sur la terrasse couverte, chaleureusement réchauffée par l'attention délicate de Laure, notre hôtesse.
Au fil de nos échanges sur nos expériences, trois femmes coiffées de bonnets de laine nous adressent un salut amical. Il s'agit de deux adeptes et d'une de leur amie, toute trois partageant le même prénom "Anne". Leur arrivée a été retardée, mais leur présence ajoute une nouvelle dimension à notre rassemblement. Nous les observons avec admiration alors qu'elles s'immergent dans les eaux, prenant un plaisir manifeste à bouger, s'amuser et rire comme des enfants. C'est là la véritable magie opérée par Dame Froid !
Samedi 09 Décembre - Temp 9°C - Temp eau 6°C
Ce matin, Renipond accueille une assemblée d'une vingtaine de remarquables personnes dont Françoise et Louis faisant leur retour. Nous nous engouffrons sur la terrasse couverte, notre sanctuaire pour la séance de respiration. Ce moment de réunion élève la température ambiante à travers des sourires, des éclats de rire et des étreintes, démontrant que cette pratique procure bien plus que des bienfaits pour la santé. Pour ma part, c'est une authentique source de joie. Comme le souligne une protagoniste du magnifique documentaire "Swimming Through" "Cela me montre l'importance de la communauté et du soutien. Il y a une force dans le fait d'être avec des gens". Lorsque je lance les premières notes de notre exploration respiratoire, une dizaine d'autres individus se sont joins à nous. J'annonce d'emblée que ce voyage pourrait se révéler intense en rythmes et émotions à travers des respirations triangulaires, des inspirations incrémentales, du snif, snif pouf, des respirations du feu, respirations du chien, ainsi que des respirations rythmiques et cycliques sur le thème musicale de Lebo M tiré de la bande son du Roi Lion. Cette exploration s'achève en douceur par une respiration d'atterrissage nasale alternée. Lorsque j'ouvre les yeux, je découvre une pièce pleine, une dizaine de personnes supplémentaire s'étant jointes à nous, dont Ingrid de retour de sa baignade à Rotselaar à l'orée du jour. Barbara m'adresse ses remerciements, déclarant : "J'en avais énormément besoin!".
Ce jour, nous mettons à l'honneur Joelle, Valérie et Birgit en les plaçants au centre cercle SuperCold aquatique mené par Paul avant de chanter en coeur "Joyeux anniversaire". J'accompagné les nouvelles venues dans leur première immersion dans les bras de Dame Froid. Un délicat moment de confrontation mêlé de bravoure et de confiance. Mon immersion se termine par un tour en solitaire de l'étang.
Plusieurs d'entres-nous ressortons de l'eau vêtu d'un filet brunâtre que nous imputons à la décomposition des feuilles mortes.
Alors que nous dégustons un chocolat chaud, servi par notre chère Laure, nous apercevons un couple accompagné d'un jeune enfant s'avancer sur la plage. La femme se dévêtit, effectue quelques mouvements de danse du petit poney (signature d'une initiée Wim Hof) avant de s'immerger quelques instants. Ce jour sonne la première réunion du Bookclub sous la belle initiative de Zsuzsanna qui accueille les participants, ici à Renipond, après la session la baignade. Le livre du moment est "The Artist way". Merci à Sanny et Ingid pour les clichés.
Ce jour, nous mettons à l'honneur Joelle, Valérie et Birgit en les plaçants au centre cercle SuperCold aquatique mené par Paul avant de chanter en coeur "Joyeux anniversaire". J'accompagné les nouvelles venues dans leur première immersion dans les bras de Dame Froid. Un délicat moment de confrontation mêlé de bravoure et de confiance. Mon immersion se termine par un tour en solitaire de l'étang.
Plusieurs d'entres-nous ressortons de l'eau vêtu d'un filet brunâtre que nous imputons à la décomposition des feuilles mortes.
Alors que nous dégustons un chocolat chaud, servi par notre chère Laure, nous apercevons un couple accompagné d'un jeune enfant s'avancer sur la plage. La femme se dévêtit, effectue quelques mouvements de danse du petit poney (signature d'une initiée Wim Hof) avant de s'immerger quelques instants. Ce jour sonne la première réunion du Bookclub sous la belle initiative de Zsuzsanna qui accueille les participants, ici à Renipond, après la session la baignade. Le livre du moment est "The Artist way". Merci à Sanny et Ingid pour les clichés.
Samedi 02 Décembre - Temp -3°C - Temp eau 3°- 4°C
Ce jour est à marquer d'une pierre blanche dans la chute des températures. La nécessité de faire appel au système de dégivrage du pare-brise s'est imposée pour la première fois, révélant toutefois son inefficacité latente. En passant en mode de dégivrage manuel, des minutes précieuses avaient déjà glissé entre mes doigts, reléguant ainsi mon arrivée à Renipond à quelques minutes de retard. Le parking est bondé. Une trentaine de SuperCold héros se tenait en faction, amalgamée en un petit noyau. Leurs visages exprimant une étrange fusion d'excitation et d'appréhension, comme si chaque molécule de l'air était chargée d'un élixir mystérieux.
L'air sec et glacial pouvant irriter la parois nasale, c'est à l'abri de la terrasse couverte, mais non chauffée, que je propose de monter à bord de notre voyage respiratoire qui, ce matin, débute par une visualisation pulmonaire avant de nous conduire dans une succession de respirations volumétriques et minimalistes, de respirations rythmiques centrées sur une point de notre corps qui semble demander plus d'attention et de douceur. Avec chaque inspiration nous inspirons de l'énergie, de la chaleur et de la compassion que nous concentrons à cet endroit. Ainsi enveloppés de cette bienveillance intérieure, notre voyage respiratoire évolue vers des enlacements personnels et communautaires.
A l'extérieur, après avoir pris soin de remettre la terrasse en ordre avant l'arrivé du personnel, nous constatons que l'espace douches que nous utilisions, outre les cabines, pour nous changer a été décrété zone de stockage du mobilier de terrasse (tables chaises et parasols).
En tenue de trempette, certaines personnes s'immergent par cà et là alors que le reste de la tribu s'échauffe. En fonction de notre personnalité, de notre histoire, de ce que l'on vit en cet instant présent, la rencontre avec Dame froid peut se vivre comme une retraite personnelle, un face à face avec nous-même ou comme une activité communautaire nourrie par l'énergie et l'enthousiasme du groupe. Les moments de solitude peuvent fournir un espace réparateur pour la réflexion personnelle, la créativité et la relaxation, permettant de se reconnecter avec soi-même. En revanche, les activités de groupe sont propices à la socialisation, au renforcement des liens et à la création de souvenirs partagés. Cette dynamique fluctuante entre la solitude et la compagnie contribue à l'équilibre émotionnel et au bien-être, permettant à chacun de répondre de manière adaptative aux besoins changeants de sa vie.
Le canard jaune, fidèle indicateur, signale une eau oscillant entre 3 et 4°C en fonction de sa position. À cette température, une séance d'acuponcture naturelle nous est gracieusement offerte. Après une courte mais efficace trempette et une séance d'exercices musculaires, nous récupérons doucement mais certainement l'usage de nos membres autour du poêle à pellets de la Guiguette, une boisson chaude entre les mains et le coeur radiant de gratitudes.
L'air sec et glacial pouvant irriter la parois nasale, c'est à l'abri de la terrasse couverte, mais non chauffée, que je propose de monter à bord de notre voyage respiratoire qui, ce matin, débute par une visualisation pulmonaire avant de nous conduire dans une succession de respirations volumétriques et minimalistes, de respirations rythmiques centrées sur une point de notre corps qui semble demander plus d'attention et de douceur. Avec chaque inspiration nous inspirons de l'énergie, de la chaleur et de la compassion que nous concentrons à cet endroit. Ainsi enveloppés de cette bienveillance intérieure, notre voyage respiratoire évolue vers des enlacements personnels et communautaires.
A l'extérieur, après avoir pris soin de remettre la terrasse en ordre avant l'arrivé du personnel, nous constatons que l'espace douches que nous utilisions, outre les cabines, pour nous changer a été décrété zone de stockage du mobilier de terrasse (tables chaises et parasols).
En tenue de trempette, certaines personnes s'immergent par cà et là alors que le reste de la tribu s'échauffe. En fonction de notre personnalité, de notre histoire, de ce que l'on vit en cet instant présent, la rencontre avec Dame froid peut se vivre comme une retraite personnelle, un face à face avec nous-même ou comme une activité communautaire nourrie par l'énergie et l'enthousiasme du groupe. Les moments de solitude peuvent fournir un espace réparateur pour la réflexion personnelle, la créativité et la relaxation, permettant de se reconnecter avec soi-même. En revanche, les activités de groupe sont propices à la socialisation, au renforcement des liens et à la création de souvenirs partagés. Cette dynamique fluctuante entre la solitude et la compagnie contribue à l'équilibre émotionnel et au bien-être, permettant à chacun de répondre de manière adaptative aux besoins changeants de sa vie.
Le canard jaune, fidèle indicateur, signale une eau oscillant entre 3 et 4°C en fonction de sa position. À cette température, une séance d'acuponcture naturelle nous est gracieusement offerte. Après une courte mais efficace trempette et une séance d'exercices musculaires, nous récupérons doucement mais certainement l'usage de nos membres autour du poêle à pellets de la Guiguette, une boisson chaude entre les mains et le coeur radiant de gratitudes.
Samedi 25 Novembre - Temp 5°C - Temp eau 7°- 9°C
Ce matin, après l'aventure immersive de Bastogne, je retrouve une vingtaine d'individus revendiquant fièrement leur statut de SuperCold, parmi lesquels des habitués comme Eva, Chris, Christophe, Fabian, Christiane, Joelle, Chia. Egalement présent une demi-dizaine de personnes dont l'intérêt a été happé par les pouvoir extraordinaire de Dame Froid. Tous et toutes résolus à affronter courageusement une météo pluvieuse et humide. Sous l'abri de la terrasse couverte de la Guinguette, nous nous lançons dans une exploration respiratoire, combinant des techniques telles que la respiration échelonnée, le "snif-snif-poo", et d'autres respirations rythmiques aux cadences variées. "Est-ce normal de se sentir groggy ?", m'interpelle une participante. Pour plusieurs d'entre nous, ce périple se révèle être une aventure sensorielle, agissant sur nos sens et notre chimie corporelle de manière saisissante. Par magie, c'est sous un ciel limpide, baigné des éclats chaleureux du soleil que nous prenons possession de la plage. Les dix cabines qui bordent l'étang sont prises d'assaut tandis que le reste de la tribu s'apprête derrière les palissades de l'espace restreint des douches. Une règle visant à assurer le confort du personnel et des clients de la Guiguette.
Après une séance d'échauffement, alors que les initiés inaugurent le bal aquatique, je prodigue quelques conseils aux vaillantes nouvelles recrues avant de les conduire vers l'objet de leur initiation. C'est alors que je repère Rosalie, immergée jusqu'aux rotules, assaillie par un immense doute. "Ça fait atrocement mal, je ne peux pas", me confie-t-elle en reculant vers la plage. Je tente de la réconforter en lui exposant l'origine de cette douleur, puis lui propose de nous immerger ensemble jusqu'aux épaules avant de sortir. "On y va quand tu le décides". Une minute plus tard, immergée jusqu'aux épaules, un doux sourire s'épanouit sur le visage de Rosalie. La citation de Wim Hof, me revient à l'esprit, on est capable de beaucoup plus qu'on ne le pense. Je m'éloigne pour effectuer un tour de l'étang.
De retour sur la plage, nous restons perplexe à la lecture du thermomètre. Comment peut-il afficher 9°C ? À en juger par notre sensation, nous sommes tous unanimes à penser que cette indication est manifestement erronée.
Nous clôturons la session autour d'un chocolat chaud servi par notre charmante et "ensouriante" hôtesse, Laure. Géraldine suggère une cagnotte pour me remercier. Je lui répond, que la tribu en avait organisé une pour mon anniversaire.
-Ah et c'est quand ton anniversaire?
- Tous les jours.
Après une séance d'échauffement, alors que les initiés inaugurent le bal aquatique, je prodigue quelques conseils aux vaillantes nouvelles recrues avant de les conduire vers l'objet de leur initiation. C'est alors que je repère Rosalie, immergée jusqu'aux rotules, assaillie par un immense doute. "Ça fait atrocement mal, je ne peux pas", me confie-t-elle en reculant vers la plage. Je tente de la réconforter en lui exposant l'origine de cette douleur, puis lui propose de nous immerger ensemble jusqu'aux épaules avant de sortir. "On y va quand tu le décides". Une minute plus tard, immergée jusqu'aux épaules, un doux sourire s'épanouit sur le visage de Rosalie. La citation de Wim Hof, me revient à l'esprit, on est capable de beaucoup plus qu'on ne le pense. Je m'éloigne pour effectuer un tour de l'étang.
De retour sur la plage, nous restons perplexe à la lecture du thermomètre. Comment peut-il afficher 9°C ? À en juger par notre sensation, nous sommes tous unanimes à penser que cette indication est manifestement erronée.
Nous clôturons la session autour d'un chocolat chaud servi par notre charmante et "ensouriante" hôtesse, Laure. Géraldine suggère une cagnotte pour me remercier. Je lui répond, que la tribu en avait organisé une pour mon anniversaire.
-Ah et c'est quand ton anniversaire?
- Tous les jours.
Samedi 18 Novembre Nocturne - Temp 12°C - Temp eau 10°C
À dix-neuf heures, de retour à Renipont en compagnie de Kaya, nous nous préparons à accueillir et guider une quarantaine de SuperCold héros dans une aventure sensorielle singulière. Une expérience qui évoque le bain de minuit, à la différence qu'il se déroule à dix-neuf heures trente, dans une eau glacée, et ce, sous une météo loin être encourageante. Plonger dans une eau à dix degrés représente déjà un défi de taille pour le commun des mortels, mais s'immerger dans l'obscurité de la nuit offre une expérience tout à fait unique, sans même mentionner la force vitale qui émane de ce lieu et du groupe. À dix-neuf heures trente, installés sur la plage de sable blanc en cercles concentriques autour de bougies symbolisant un feu de joie, je m'emploie à guider ces intrépides âmes dans un périple respiratoire, empreint du thème du feu. J'invite chacun à visualiser des êtres chers partageant leur respiration autour de ce feu symbolique. Ce voyage spirituel trouve son achèvement dans une étreinte collective, unissant tous les participants.
Revêtus de nos tenues de baignade, nous convergions autour du feu symbolique prêts pour une séance d'échauffement à la sauce envoûtante de Kaya. Sur fond musical intensif, Kaya nous transporte dans une danse tribale, faisant monter en flèche la température corporelle et l'énergie atmosphérique. L'ensemble de l'assemblée s'époumone de "On y va", "On y va", il n'y a plus de doute : ils sont prêts, les jeux sont ouverts!
Le groupe se scinde en deux entités distinctes. Une dizaine d'individus, guidés par Kaya, se lance courageusement dans leur première immersion, tandis que le reste s'immerge mains dans les mains. J'incite mes compagnons à former un cercle et à élever leurs regards vers le firmament, à contempler les étoiles invisibles au-delà de la voûte céleste, avant de ramener leur attention vers les étoiles présentes dans l'étang à ce moment précis. Nous concluons ce moment magique dans une harmonie de Ooohhhhmmmmm et de Hummmmm, suscitant des frémissements chez les observateurs demeurés sur la plage. Nos corps ruisselants, nous convergons une dernière fois autour du feu pour une séance énergisante de danse du petit poney, ponctuée par de rythmiques et frénétiques "Hou" et "HA", atteignant son apogée dans un éclatant hourra collectif ! Merci à tous pour votre présence et humanité!
Revêtus de nos tenues de baignade, nous convergions autour du feu symbolique prêts pour une séance d'échauffement à la sauce envoûtante de Kaya. Sur fond musical intensif, Kaya nous transporte dans une danse tribale, faisant monter en flèche la température corporelle et l'énergie atmosphérique. L'ensemble de l'assemblée s'époumone de "On y va", "On y va", il n'y a plus de doute : ils sont prêts, les jeux sont ouverts!
Le groupe se scinde en deux entités distinctes. Une dizaine d'individus, guidés par Kaya, se lance courageusement dans leur première immersion, tandis que le reste s'immerge mains dans les mains. J'incite mes compagnons à former un cercle et à élever leurs regards vers le firmament, à contempler les étoiles invisibles au-delà de la voûte céleste, avant de ramener leur attention vers les étoiles présentes dans l'étang à ce moment précis. Nous concluons ce moment magique dans une harmonie de Ooohhhhmmmmm et de Hummmmm, suscitant des frémissements chez les observateurs demeurés sur la plage. Nos corps ruisselants, nous convergons une dernière fois autour du feu pour une séance énergisante de danse du petit poney, ponctuée par de rythmiques et frénétiques "Hou" et "HA", atteignant son apogée dans un éclatant hourra collectif ! Merci à tous pour votre présence et humanité!
Samedi 18 Novembre matin - Temp 7°C - Temp eau 9°C
Ce matin, en dépit d'une météo maussade, une quinzaine d'âmes s'est réunie pour savourer ce havre de sérénité. Les gouttes de pluie esquissent une constellation à la surface de l'étang, créant un tableau enchanteur. Sous le chapiteau de la terrasse, nous entamons un périple respiratoire, bercés par la mélodie de la chanson "A Lovely Day". J'invite mes compagnons à visualiser ce que serait pour eux un "Lovely Day". Nous pratiquons une respiration cyclique, synchronisée avec les rythmes et les intonations de cette composition et ce dans deux interprétations distinctes : l'une intense, l'autre douce et aérienne, pour conclure en une harmonieuse vocalise " A lovelyyyy Dayyyyy" . Waooo. L'effet est saisissant ! J'en ai la chair de poule. Au moment de la baignade, la pluie, comme à son habitude, cède gracieusement sa place. Un interlude, à la fois pour elle et pour nous, comme dans la vie. Nancy me remercie pour ce moment de partage qui révèle une telle importance. alors qu'elle vient de lâcher son job alimentaire pour se lancer coeur et âme dans une aventure passionnée.
Après un moment d'immersion, j'opte pour un bref tour de piste. À notre sortie, une frénésie contagieuse s'empare de nous le long de la plage, et la jovialité s'installe confortablement. À la demande générale, "Musique Maestro", je lance ma playlist "Happy" qui sert de toile à une chorégraphie spontanée d'une créativité débordante. Les attaches de notre corset social semblent avoir cédé, libérant l'enfant en nous. A l'heure du chocolat chaud, la Guinguette n'a pas encore ouvert ses portes, (une décision de la direction de ne pas ouvrir avant 11h). Cela ne nous empêche nullement de partager un agréable moment d'échanges sous le chapiteau.
Après un moment d'immersion, j'opte pour un bref tour de piste. À notre sortie, une frénésie contagieuse s'empare de nous le long de la plage, et la jovialité s'installe confortablement. À la demande générale, "Musique Maestro", je lance ma playlist "Happy" qui sert de toile à une chorégraphie spontanée d'une créativité débordante. Les attaches de notre corset social semblent avoir cédé, libérant l'enfant en nous. A l'heure du chocolat chaud, la Guinguette n'a pas encore ouvert ses portes, (une décision de la direction de ne pas ouvrir avant 11h). Cela ne nous empêche nullement de partager un agréable moment d'échanges sous le chapiteau.
Samedi 11 Novembre - Temp 5°C - Temp eau 6°C
À la suite d'un arrosage abondant au cours de ces récents jours, le ciel s'est adouci, écartant les nuages pour nous draper d'un chapitau azuré et de quelques éclats solaires. En cette matinée, j'accueille une assemblée d'une trentaine d'âmes vaillantes. L'étang dévoile son panorama automnal, ses eaux cernées par le tracé délicat de feuilles mortes. À notre arrivée, quelques oies sauvages et poules d'eau, qui pataugeaient nonchalantes à la surface, nous observent avec une certaine désinvolture. J'ose imaginer qu'un soupir discret s'échappe de leur être en murmurant, "Oh non, les voilà de nouveau, les givrés roses".
Les alentours du terrain de pétanque s'évanouissent sous les participants s'engageant dans un voyage respiratoire d'une vingtaine de minutes. Une odyssée dont on émerge revigoré, imprégné de sérénité et d'une légèreté exquise. Il me plaît de penser que ce moment respiratoire est un pilier incontournable, attendu par les participants.
Après quelques exercices d'échauffement vêtus de notre tenue de baignade, c'est main dans la main que nous nous immergeons avant de former telle une constellation gravitant autour de ses soleils, un cercle resplendissant autour de Géraldine et Paul, leur offrant notre chaleur en guise de célébration du jour de leur naissance. Quelques instants après, chaque maillon du cercle se déploie pour créer une figure libre, têtes et mains émergentes d'une eau placide. Après m'être assuré que chacun d'entre-nous soit confortablement immergé, je me lance pour un tour de ponton. À la sortie, en raison des températures ambiantes, nos efforts se concentrent sur le réchauffement corporel à travers de petits trots, de profonds squats, de danses du petit poney ou encore de pas de danse.
Comme à notre habitude, la dernière phase de la rencontre prend place dans l'arrière-salle de la Guiguette, cherchant à emprunter quelque chaleur auprès du poêle, des chocolats chauds et de nos échangent. La pluie se remet à tomber.
Les alentours du terrain de pétanque s'évanouissent sous les participants s'engageant dans un voyage respiratoire d'une vingtaine de minutes. Une odyssée dont on émerge revigoré, imprégné de sérénité et d'une légèreté exquise. Il me plaît de penser que ce moment respiratoire est un pilier incontournable, attendu par les participants.
Après quelques exercices d'échauffement vêtus de notre tenue de baignade, c'est main dans la main que nous nous immergeons avant de former telle une constellation gravitant autour de ses soleils, un cercle resplendissant autour de Géraldine et Paul, leur offrant notre chaleur en guise de célébration du jour de leur naissance. Quelques instants après, chaque maillon du cercle se déploie pour créer une figure libre, têtes et mains émergentes d'une eau placide. Après m'être assuré que chacun d'entre-nous soit confortablement immergé, je me lance pour un tour de ponton. À la sortie, en raison des températures ambiantes, nos efforts se concentrent sur le réchauffement corporel à travers de petits trots, de profonds squats, de danses du petit poney ou encore de pas de danse.
Comme à notre habitude, la dernière phase de la rencontre prend place dans l'arrière-salle de la Guiguette, cherchant à emprunter quelque chaleur auprès du poêle, des chocolats chauds et de nos échangent. La pluie se remet à tomber.
Jeudi 02 - Lundi 06 Novembre - Zeeland - Temp 10°C - Temp eau 12°C
Jeudi 2 novembre, plage de Zouteland. A l'abri du souffle puissant de la tempête Carian derrière un modeste cabanon, je me tiens torse nu et en slip. C'est alors, avec une surprise mêlée d'inquiétude, que je constate l'absence de mon fidèle maillot de bain. Face à cette énigme vestimentaire, une idée tentante traverse fugacement mon esprit: l'éventualité d'une baignade en tenue d'Adam. Au lieu de cela, j'enfile un maillot de bain noir féminin, abandonné négligemment sur la plage de Renipont et que je tenais à disposition de sa propriétaire. Arboré de cette tenue, je me prépare mentalement à affronter la rencontre imminente avec dame Froid. À peine ai-je fait quelques pas en direction de la mer que je suis brusquement découragé par un intense décapage sablé qui pique le corps et les yeux. Je décide d'écouter la nature qui s'oppose à ma volonté de plonger dans les eaux tumultueuses. Renoncer, c'est également avancer! Rebroussant chemin, une étoffe bleu sur l'escalier de la digue capte mon attention. Ô miracle inattendu! Mon maillot! Il semble presque me signifier, avec une touche d'espièglerie, qu'il a choisi de ne pas participer à la baignade aujourd'hui. No Way, semble-t-il murmurer avec une malicieuse impertinence.
Vendredi 03 Novembre, plage d'Oostakepen. Après avoir laissé derrière nous notre voiture sur le parking de la plage, Valérie et moi entamons le sentier menant au rivage, une halte spontanée nous fige soudain. À une cinquantaine de mètres devant nous, un cerf se tient là, dans toute sa majesté. Il nous observe avec une solennité énigmatique avant de se détourner, poursuivant son chemin d'un pas hésitant. La tempête, telle une éphémère déesse de la nature, a laissé derrière elle une empreinte venteuse de moindre intensité. La marée est basse, et il me faut un temps considérable pour atteindre la mer, le fracas assourdissant des vagues jouant avec mes sens, comme un chien attendant fébrilement le lancer de sa balle. La progression est lente, le courant me poussant doucement vers le rivage tout en m'éloignant de mon point d'entrée initial. Dans ce jeu intime entre les vagues et moi, je contemple et défie chaque déferlante, sachant qu'à ce petit jeu, la mer aura le dernier mot. En ressortant de cette expérience, je suis empli d'énergie et de gratitude, une harmonie retrouvée avec la nature.
Samedi 04, plage d'Oostkapelen. Le parking est toujours aussi désert. Revêtant ma tenue de bain et enroulant ma dryrobe autour de moi, je m'engage en compagnie de Valérie sur le chemin menant à la plage. La métamorphose est saisissante : aucune brise ne trouble l'atmosphère. Seules quelques méduses échouées et des promeneurs accompagnés de leurs fidèles compagnons canins ponctuent la vaste étendue de sable. C'est dans une mer d'une quiétude enchanteresse que je m'immerge, le regard fixé sur l'horizon infini, une pensée pour mes compagnons de baignades se réunissant en ce moment même sous la coordination de Christophe. La sensation enivrante de fusionner avec les éléments majestueux m'envahit, invitant à une détente profonde. Sur le parking, après m'être rhabillé, une scène inattendue capte mon attention : deux chevreuils, accompagnés de leur tendre progéniture, m'observent avec une curiosité discrète. Un échange silencieux s'instaure entre nous, prolongeant ce moment contemplatif. Qui sait quelles pensées traversent leur esprit ! Une conclusion des plus exquises pour clore la parenthèse aquatique et inaugurer lla journée.
Dimanche 05, plage d'Oostkapelen. La pluie a arrosé la nuit entière, mais c'est sous une accalmie que nous retournons sur le parking de la plage en vue de ma baignade matinale. La veille au soir, Valérie et moi avons eu le privilège d'observer un troupeau d'une dizaine de chevreuils traverser la route pour s'aventurer dans un jardin voisin. Ainsi, avec des yeux empreints du désir de retrouver ces créatures divines, nous entamons le chemin de la plage, vêtus de ma tenue de baignade dissimulées sous les ailes protectrices de ma dryrobe. Ce souhait restera lettre morte, car les environs se révèlent plus fréquentés et animés que les jours précédents. La mer, de nouveau agitée, déploie ses vagues qui m'invitent à les rejoindre pour une séance de roulis et de culbutage que j'accueille avec un enthousiasme non dissimulé.
Lundi 06, plage d'Oostkapelen. C'est la dernière immersion avant d'entamer le chemin du retour. En cette matinée, les weekendistes ont déserté les lieux, ne laissant en guuise de compagnie que quelques promeneurs de chien sur cette vaste étendue de sable. La mer, tout aussi tumultueuse que la veille, invite à une célébration empreinte de nostalgie. Je m'y abandonne avec ferveur, conscient de l'inévitable déchirure qui accompagne ce moment.
Vendredi 03 Novembre, plage d'Oostakepen. Après avoir laissé derrière nous notre voiture sur le parking de la plage, Valérie et moi entamons le sentier menant au rivage, une halte spontanée nous fige soudain. À une cinquantaine de mètres devant nous, un cerf se tient là, dans toute sa majesté. Il nous observe avec une solennité énigmatique avant de se détourner, poursuivant son chemin d'un pas hésitant. La tempête, telle une éphémère déesse de la nature, a laissé derrière elle une empreinte venteuse de moindre intensité. La marée est basse, et il me faut un temps considérable pour atteindre la mer, le fracas assourdissant des vagues jouant avec mes sens, comme un chien attendant fébrilement le lancer de sa balle. La progression est lente, le courant me poussant doucement vers le rivage tout en m'éloignant de mon point d'entrée initial. Dans ce jeu intime entre les vagues et moi, je contemple et défie chaque déferlante, sachant qu'à ce petit jeu, la mer aura le dernier mot. En ressortant de cette expérience, je suis empli d'énergie et de gratitude, une harmonie retrouvée avec la nature.
Samedi 04, plage d'Oostkapelen. Le parking est toujours aussi désert. Revêtant ma tenue de bain et enroulant ma dryrobe autour de moi, je m'engage en compagnie de Valérie sur le chemin menant à la plage. La métamorphose est saisissante : aucune brise ne trouble l'atmosphère. Seules quelques méduses échouées et des promeneurs accompagnés de leurs fidèles compagnons canins ponctuent la vaste étendue de sable. C'est dans une mer d'une quiétude enchanteresse que je m'immerge, le regard fixé sur l'horizon infini, une pensée pour mes compagnons de baignades se réunissant en ce moment même sous la coordination de Christophe. La sensation enivrante de fusionner avec les éléments majestueux m'envahit, invitant à une détente profonde. Sur le parking, après m'être rhabillé, une scène inattendue capte mon attention : deux chevreuils, accompagnés de leur tendre progéniture, m'observent avec une curiosité discrète. Un échange silencieux s'instaure entre nous, prolongeant ce moment contemplatif. Qui sait quelles pensées traversent leur esprit ! Une conclusion des plus exquises pour clore la parenthèse aquatique et inaugurer lla journée.
Dimanche 05, plage d'Oostkapelen. La pluie a arrosé la nuit entière, mais c'est sous une accalmie que nous retournons sur le parking de la plage en vue de ma baignade matinale. La veille au soir, Valérie et moi avons eu le privilège d'observer un troupeau d'une dizaine de chevreuils traverser la route pour s'aventurer dans un jardin voisin. Ainsi, avec des yeux empreints du désir de retrouver ces créatures divines, nous entamons le chemin de la plage, vêtus de ma tenue de baignade dissimulées sous les ailes protectrices de ma dryrobe. Ce souhait restera lettre morte, car les environs se révèlent plus fréquentés et animés que les jours précédents. La mer, de nouveau agitée, déploie ses vagues qui m'invitent à les rejoindre pour une séance de roulis et de culbutage que j'accueille avec un enthousiasme non dissimulé.
Lundi 06, plage d'Oostkapelen. C'est la dernière immersion avant d'entamer le chemin du retour. En cette matinée, les weekendistes ont déserté les lieux, ne laissant en guuise de compagnie que quelques promeneurs de chien sur cette vaste étendue de sable. La mer, tout aussi tumultueuse que la veille, invite à une célébration empreinte de nostalgie. Je m'y abandonne avec ferveur, conscient de l'inévitable déchirure qui accompagne ce moment.
Samedi 28 Octobre 2023 - Temp 11°C - Temp eau 10.5°C
Je me réjouis du retour de noms qui résonnent comme une mélodie familière : Geneviève, Hugues, Lorenzo, Karim, Eva, Kathia, Claire, Paul, Dominique Ernalise, Eric, Csilla et Eugénie qui dans le documentaire révèle au journaliste ce qui la pousse à entretenir une relation avec Dame Froid: " Voyez comme ma peau est belle et douce! "
Également, mes sens s'égayent du retour d'âmes "fraîchement" initiées, une perspective qui suscite en moi un plaisir manifeste. Tel qu'Isabelle en a fait l'éloquent témoignage, notre pratique s'avère entièrement envoûtante, véritablement captivante. Cette dépendance qui s'installe n'est point limitée aux bienfaits de l'eau glacée sur notre être, corps et âme, mais s'étend également aux effets apaisants du voyage respiratoire, capable de dissoudre les tensions accumulées. Au-delà de ces bénéfices, c'est la force, l'ouverture, le partage, l'écoute et le soutien offerts par le collectif qui retiennent notre attention, des éléments rares dans un monde où le tissu social tend à se déliter. Ils se présentent comme des piliers essentiels pour une existence longue et comblée, comme l'illustre si admirablement le documentaire de Netflix consacré aux énigmatiques "zones bleues".
Geneviève nous narre les cancans de Lasne, et quelles nouvelles intrigantes ! Le savez-vous ? Il semble que, chaque samedi, à la plage de Renipont, des âmes intrépides osent se plonger nues dans les eaux froides, délaissant toute pudeur. Comme le souligne si judicieusement Hugues, il n'existe point de publicité déshonorante !
Environ vingt-cinq d'entre nous se sont rassemblés autour du terrain de pétanque, prêts à entreprendre un voyage respiratoire énergisant, un rituel composé de respirations profondes, de souffles réguliers et rythmés, de la respiration du feu, de la respiration du chien, d'inspirations profondes suivies d'expirations maîtrisées, de rétentions prolongées, tantôt tendues, tantôt relâchées, accompagnées de mouvements rotatoires des bras. Baignés par les doux rayons du soleil, cette séance se conclut dans un élan collectif, un partage d'énergie et d'amour, par le biais d'une session de câlins qui scelle notre union.
Au fil de la chute progressive des températures, l'impératif d'élever notre température corporelle en mouvement s'installe insidieusement en nous. Ainsi, nous nous rassemblons en cercle sur la plage, prêts à entreprendre la séance d'échauffement qui précède l'acte rafraîchissant de la baignade. C'est Karim qui, avec une grâce empreinte de l'Orient, prend l'initiative d'ouvrir cette cérémonie. "Agite les hanches et le ventre, harmonieusement, de-ci, de-là", nous invite-t-il d'un ton envoûtant.
S'ensuit alors le moment tant attendu de l'immersion collective dans une eau à dix degrés et demi Celsius. C'est à ce point que l'énigme de l'eau froide se dévoile. La durée de notre immersion suit la courbe implacable de la baisse de température, le choc du froid s'introduisant avec une intensité croissante et une célérité grandissante.
Notre assemblée se regroupe ensuite dans la Guinguette, à proximité du poêle, pour partager un moment de convivialité. Nos échanges, nous rappellent que les tourments de la vie n'épargnent personne, et qu'elle se révèle être une succession de bains glacés.
Merci à Geneviève pour les photos.
Également, mes sens s'égayent du retour d'âmes "fraîchement" initiées, une perspective qui suscite en moi un plaisir manifeste. Tel qu'Isabelle en a fait l'éloquent témoignage, notre pratique s'avère entièrement envoûtante, véritablement captivante. Cette dépendance qui s'installe n'est point limitée aux bienfaits de l'eau glacée sur notre être, corps et âme, mais s'étend également aux effets apaisants du voyage respiratoire, capable de dissoudre les tensions accumulées. Au-delà de ces bénéfices, c'est la force, l'ouverture, le partage, l'écoute et le soutien offerts par le collectif qui retiennent notre attention, des éléments rares dans un monde où le tissu social tend à se déliter. Ils se présentent comme des piliers essentiels pour une existence longue et comblée, comme l'illustre si admirablement le documentaire de Netflix consacré aux énigmatiques "zones bleues".
Geneviève nous narre les cancans de Lasne, et quelles nouvelles intrigantes ! Le savez-vous ? Il semble que, chaque samedi, à la plage de Renipont, des âmes intrépides osent se plonger nues dans les eaux froides, délaissant toute pudeur. Comme le souligne si judicieusement Hugues, il n'existe point de publicité déshonorante !
Environ vingt-cinq d'entre nous se sont rassemblés autour du terrain de pétanque, prêts à entreprendre un voyage respiratoire énergisant, un rituel composé de respirations profondes, de souffles réguliers et rythmés, de la respiration du feu, de la respiration du chien, d'inspirations profondes suivies d'expirations maîtrisées, de rétentions prolongées, tantôt tendues, tantôt relâchées, accompagnées de mouvements rotatoires des bras. Baignés par les doux rayons du soleil, cette séance se conclut dans un élan collectif, un partage d'énergie et d'amour, par le biais d'une session de câlins qui scelle notre union.
Au fil de la chute progressive des températures, l'impératif d'élever notre température corporelle en mouvement s'installe insidieusement en nous. Ainsi, nous nous rassemblons en cercle sur la plage, prêts à entreprendre la séance d'échauffement qui précède l'acte rafraîchissant de la baignade. C'est Karim qui, avec une grâce empreinte de l'Orient, prend l'initiative d'ouvrir cette cérémonie. "Agite les hanches et le ventre, harmonieusement, de-ci, de-là", nous invite-t-il d'un ton envoûtant.
S'ensuit alors le moment tant attendu de l'immersion collective dans une eau à dix degrés et demi Celsius. C'est à ce point que l'énigme de l'eau froide se dévoile. La durée de notre immersion suit la courbe implacable de la baisse de température, le choc du froid s'introduisant avec une intensité croissante et une célérité grandissante.
Notre assemblée se regroupe ensuite dans la Guinguette, à proximité du poêle, pour partager un moment de convivialité. Nos échanges, nous rappellent que les tourments de la vie n'épargnent personne, et qu'elle se révèle être une succession de bains glacés.
Merci à Geneviève pour les photos.
Samedi 22 Octobre 2023 - Temp 12°C - Temp eau 12°C
En cette première journée de vacances bénies par la Toussaint, je prend la route de Renipont pour une baignade que je pensais intimiste. Mais oh, quelle ne fut point ma surprise de découvrir une assemblée de visages jusqu'alors étrangers à ma sphère: Dominique, Christine, Eva II, Anne, Mary, Régine, Eleonora (dont la Lithuanie est la patrie), Diana II, Luis II et Julien. Tous se tenaient prêts à s'initier à la rencontre redoutée avec la Dame Froid, une sacrée personnalité. Géraldine, riche d'une expérience dans les lacs montagneux de Corse, se tenait également parmi nous. "Je me suis sentie submergée par une euphorie inouïe, gorgée d'une vigueur telle qu'une dose euphorisante m'eût été administrée", confia-t-elle, témoignant ainsi de sa jubilation et de sa volonté de réitérer l'expérience en notre compagnie. Et tel n'était pas le terme de ces surprises ! Brigitte et Pierre, récemment bénéficiaires de mes workshops, m'honorèrent de leur présence ainsi que les comparses Barbara, Sabrina, Stéphane, Joëlle, Anastasia, Valérie, Philippe, Eva, arborant fièrement notre sweat-shirt "SuperCold" et Valérie sollicitant notre bon coeur, en quête d'un essuie de bain. Enfin, ce jour marque le retour migratoire du Danemark d'Ernalise accompagnée de son compagnon Eric qui, pour l'occasion, revêtait sa somptueuse robe de bain confectionnée par les mains expertes d'Ernalise. Avec la chute des températures, c'est le moment de ressortir les accessoires: chaussons et gants en Néoprène et robes de baignades. Au fait, pour anecdote, ma robe de bain reste introuvable. Une enquête s'imposera, c'était indéniable.
Les bords du terrain de pétanque, autel de nos séances respiratoires, s'étirent sous cette assemblée de nouveaux visages. L'incertitude s'insinue sournoisement en moi, remettant en question la justesse du voyage respiratoire qui s'annonce. Il me semble impératif de prodiguer quelques explications relatives aux techniques et, plus encore, aux sensations susceptibles d'éclore. C'est dans un paysage respiratoire composé de vallées abyssales et de sommets vertigineux, de flammes incandescentes, de formes géométriques mystérieuses, de rythmes cadencés et de la présence de pauses revigorantes que je mène mes compagnons.
Tel un rappel de l'épisode précédent, les rayons du soleil marque le déclenchement de la phase 2. "À poil !" m'écriais-je soudain, emporté par une émotion incontrôlée, avant de me ressaisir, rectifiant avec empressement : "Je veux dire, bien entendu, en maillot !"
Après avoir accompli quelques exercices d'échauffement et avoir dévoilé les secrets du protocole à suivre, le groupe se prépare à affronter Dame Froid, un rituel sollicitant les sens de chacun jusqu'à leur paroxysme. Une sensation de transcendance enveloppe l'ensemble des participants alors qu'ils pénètrent dans le sanctuaire glacial. De mon côté, je décide de rester un instant sur la plage, observant avec une attention méditative cette procession silencieuse avant de rejoindre Géraldine, qui semble tourmentée par quelques hésitations. Je prends le temps d'expliquer la vasoconstriction induisant une réaction douloureuse des extrémités du corps face au froid, un artifice que notre esprit emploie pour nous convaincre de fuir ce milieu inhospitalier. Il est crucial de comprendre que cette douleur n'est qu'une sensation, désagréable, certes, mais une sensation tout de même. Nous nous immergeons ensemble, lentement mais surement. Par la suite, je me dirige vers Valérie, et nous entamons une conversation, nos pieds s'enfonçant doucement dans la vase à l'extrémité de l'étang. Je remarque avec satisfaction que, une fois sortis de l'eau, les baigneurs foulent la pelouse afin de réchauffer leurs corps engourdis. Brigitte, me confie ressentir les mêmes sensations d'euphoriques qu'après une course à pied. Tout cela en quelques minutes, c'est magique!
En guise d'offrande, Eva dépose un caillou voyageur ramassé sur la plage de la Panne en compagnie de Dana, Ingrid et Catherine. Bienvenue à Renipont!
C'est sous le chapiteau chauffé de la Guiguette, une boisson chaude à la main, le coeur plein de gratitudes, l'esprit allégé et le corps détendu que cette matinée se clôture avec en guise de rideau, le survole majestueux avant amerrissage d'une escadrille d'Oies sauvages.
Le lendemain, des compagnons de coeur, Hélène, Ingrid, Daphné, Katia, Esther, Christiane, et Tom se sont réunis pour un moment de pur bonheur orchestré par Chris.
Les bords du terrain de pétanque, autel de nos séances respiratoires, s'étirent sous cette assemblée de nouveaux visages. L'incertitude s'insinue sournoisement en moi, remettant en question la justesse du voyage respiratoire qui s'annonce. Il me semble impératif de prodiguer quelques explications relatives aux techniques et, plus encore, aux sensations susceptibles d'éclore. C'est dans un paysage respiratoire composé de vallées abyssales et de sommets vertigineux, de flammes incandescentes, de formes géométriques mystérieuses, de rythmes cadencés et de la présence de pauses revigorantes que je mène mes compagnons.
Tel un rappel de l'épisode précédent, les rayons du soleil marque le déclenchement de la phase 2. "À poil !" m'écriais-je soudain, emporté par une émotion incontrôlée, avant de me ressaisir, rectifiant avec empressement : "Je veux dire, bien entendu, en maillot !"
Après avoir accompli quelques exercices d'échauffement et avoir dévoilé les secrets du protocole à suivre, le groupe se prépare à affronter Dame Froid, un rituel sollicitant les sens de chacun jusqu'à leur paroxysme. Une sensation de transcendance enveloppe l'ensemble des participants alors qu'ils pénètrent dans le sanctuaire glacial. De mon côté, je décide de rester un instant sur la plage, observant avec une attention méditative cette procession silencieuse avant de rejoindre Géraldine, qui semble tourmentée par quelques hésitations. Je prends le temps d'expliquer la vasoconstriction induisant une réaction douloureuse des extrémités du corps face au froid, un artifice que notre esprit emploie pour nous convaincre de fuir ce milieu inhospitalier. Il est crucial de comprendre que cette douleur n'est qu'une sensation, désagréable, certes, mais une sensation tout de même. Nous nous immergeons ensemble, lentement mais surement. Par la suite, je me dirige vers Valérie, et nous entamons une conversation, nos pieds s'enfonçant doucement dans la vase à l'extrémité de l'étang. Je remarque avec satisfaction que, une fois sortis de l'eau, les baigneurs foulent la pelouse afin de réchauffer leurs corps engourdis. Brigitte, me confie ressentir les mêmes sensations d'euphoriques qu'après une course à pied. Tout cela en quelques minutes, c'est magique!
En guise d'offrande, Eva dépose un caillou voyageur ramassé sur la plage de la Panne en compagnie de Dana, Ingrid et Catherine. Bienvenue à Renipont!
C'est sous le chapiteau chauffé de la Guiguette, une boisson chaude à la main, le coeur plein de gratitudes, l'esprit allégé et le corps détendu que cette matinée se clôture avec en guise de rideau, le survole majestueux avant amerrissage d'une escadrille d'Oies sauvages.
Le lendemain, des compagnons de coeur, Hélène, Ingrid, Daphné, Katia, Esther, Christiane, et Tom se sont réunis pour un moment de pur bonheur orchestré par Chris.
Samedi 14 Octobre 2023 - Temp 9°C - Temp eau 15°C
A l'orée du neuvième coup d'horloge d'un geste empreint de respect, j'entrouvre respectueusement les grilles de ce lieu paisible. Comme des signes sacrés de l'avènement de la nouvelle saison, je contemple les premières gelées matinales, tissant leur filigrane d'argent sur la nature endormie, l'hivernage et le silence de la pompe, les dépôts de feuilles et de branchages jonchant la plage, et les canards rassemblés paisiblement sur la rive séparant les deux étangs. Mon cœur s'emballe d'une allégresse incommensurable à la vue du retour migratoire de SuperCold héros , Claire et Paul qui me content leur récit épiques, illustrés de photographies des trempettes dans les lacs de montagne et fontaines du Val d'Aoste captivant l'attention des villageois ébahis, Zsusanna, Dominique, Csilla, Ilse et Vincent font également leur retour. Egalement présent, mes chers compagnons Thomas et Pierre, Christiane et Barbara, Katia et Christophe, Fabian et Tatiana. Le groupe de Qi-Gong est superbement représenté par Joelle, Dimitri, ce dernier se préparant à nager sous les glaces finlandaises début de mars 2024.
Nous accueillons pour leur première rencontre avec Dame Froid trois nouvelles âmes intrépides, dont je n'ai pas encore retenu les prénoms. Elles s'avancent, prêtes à entamer cette aventure, comme des pages blanches que le gel de l'hiver va peu à peu remplir de souvenirs et de rencontres mémorables.
Je conduis mes compagnons dans une expédition respiratoire qui prend son envol au travers d'une séance de méditation visuelle au sein de laquelle nous explorons les confins de nos poumons, progressivement élargis, et les relions à ceux de nos proches, créant un lien invisible entre nos souffles. Par la suite, nous nous enfonçons dans un rituel de respiration cyclique, un échange rythmique de snif, snif, pou entrecoupé de moments de rétention et de libération. Pour clore cette expérience respiratoire, nous nous unissons dans une symphonie de fredonnements extatiques, une célébration sensorielle de l'acte de respirer.
Nos maillots enfilés, bercés par la caresse douce des rayons solaires, nous nous réunissons sur la plage. Une séance d'échauffement, brève mais nécessaire (encore un indice), précède notre Thea party imminente avec Dame Froid. Certains parmi nous demeurent immobiles, captifs du moment présent, tandis que d'autres s'aventurent à l'exploration des recoins de l'étang, où les eaux s'étendent fraîches et invitantes.
Au cœur de mes rêveries exploratoires, une mélodie inattendue surgit soudain, une symphonie d'ailes en frémissement. Une oie sauvage, déployant sa grâce aérienne, se prépare à l'ultime descente vers les eaux tranquilles de l'étang. Son étonnement face à notre assemblée égale le nôtre à son encontre. Elle ajuste sa trajectoire dans un ballet aérien, cherchant un endroit plus à l'écart. Ce fut un spectacle d'une beauté ineffable, Merci l'Oie.
Au bout d'une quinzaine de minutes, je rejoins la plage, me lance dans quelques exercices de squats et de douces foulées effectuées sur l'herbe récemment tondue par le robot tortue avant de rejoindre le dancing floor où de belles personnes se lâchent dans l'expression de leur gratitude portées par les ondes sonores, une autre forme de réchauffement tant pour le corps que pour l'âme. Puis, nous nous retirons à l'intérieur de la guinguette pour partager un instant de convivialité tout en dégustant une boisson chaude. Toutefois, il est regrettable de constater que le précieux chocolat chaud ne figure toujours pas au menu. Patience!
Nous accueillons pour leur première rencontre avec Dame Froid trois nouvelles âmes intrépides, dont je n'ai pas encore retenu les prénoms. Elles s'avancent, prêtes à entamer cette aventure, comme des pages blanches que le gel de l'hiver va peu à peu remplir de souvenirs et de rencontres mémorables.
Je conduis mes compagnons dans une expédition respiratoire qui prend son envol au travers d'une séance de méditation visuelle au sein de laquelle nous explorons les confins de nos poumons, progressivement élargis, et les relions à ceux de nos proches, créant un lien invisible entre nos souffles. Par la suite, nous nous enfonçons dans un rituel de respiration cyclique, un échange rythmique de snif, snif, pou entrecoupé de moments de rétention et de libération. Pour clore cette expérience respiratoire, nous nous unissons dans une symphonie de fredonnements extatiques, une célébration sensorielle de l'acte de respirer.
Nos maillots enfilés, bercés par la caresse douce des rayons solaires, nous nous réunissons sur la plage. Une séance d'échauffement, brève mais nécessaire (encore un indice), précède notre Thea party imminente avec Dame Froid. Certains parmi nous demeurent immobiles, captifs du moment présent, tandis que d'autres s'aventurent à l'exploration des recoins de l'étang, où les eaux s'étendent fraîches et invitantes.
Au cœur de mes rêveries exploratoires, une mélodie inattendue surgit soudain, une symphonie d'ailes en frémissement. Une oie sauvage, déployant sa grâce aérienne, se prépare à l'ultime descente vers les eaux tranquilles de l'étang. Son étonnement face à notre assemblée égale le nôtre à son encontre. Elle ajuste sa trajectoire dans un ballet aérien, cherchant un endroit plus à l'écart. Ce fut un spectacle d'une beauté ineffable, Merci l'Oie.
Au bout d'une quinzaine de minutes, je rejoins la plage, me lance dans quelques exercices de squats et de douces foulées effectuées sur l'herbe récemment tondue par le robot tortue avant de rejoindre le dancing floor où de belles personnes se lâchent dans l'expression de leur gratitude portées par les ondes sonores, une autre forme de réchauffement tant pour le corps que pour l'âme. Puis, nous nous retirons à l'intérieur de la guinguette pour partager un instant de convivialité tout en dégustant une boisson chaude. Toutefois, il est regrettable de constater que le précieux chocolat chaud ne figure toujours pas au menu. Patience!
Samedi 07 Octobre 2023 - Temp 13°C - Temp eau 15°C
C'est parti pour l'horaire d'hiver. Ce matin 9h15, j'incarne St-Pierre en tournant l'une après l'autre les quatre roulettes du cadenas de la grille principale, jusqu'au miraculeux clic nous ouvrant l'accès au Paradis! Nous sommes une bonne dizaine à nous y engouffrer dont Eva, Katia, Hélène, Helen, Thomas, Fabian, Damien, Florence et Barbara qui m'interpelle en ces termes " C'est fou ce que j'ai vécu la semaine dernière. La baignade m'a chargé à bloc pour TOUTE la semaine! Alors me revoilà ". Alors que nous nous installons à l'entrée de la plage, d'autres SuperCold arrivent dont des membres du groupe de baignade- Qi Gong, Joelle, Valérie et Philippe, Den et Frédérique accompagnés de leur fils Michael. Ce début de saison rime avec la période migratoire SuperCold, et c'est avec grand plaisir que je retrouve des habitués prompt pour cette nouvelle saison, Valérie, Chris et Véronique dont la maman nonagénaire continue à lui rappeler de bien porter son écharpe quand elle sort dans le froid ! J'accueille également Benjamin, apnéiste ayant le projet de nager sous la glace, faudra être patient! Nous avons eu une sacré couche de glace un weekend du mois de Janvier, un épisode qui restera gravé dans nos mémoires. Ce jour marque également le retour du support musicale qui nous a bien manqué. J'emmène le groupe dans un voyage respiratoire mêlant mouvements et techniques respiratoires. La musique de "You can keep your hat on" donne le signal de la seconde phase et c'est par petits groupes dispersés que nous nous immergeons dans cette eau à 15°C en surface. J'accompagne Florence, dans cette expérience. L'eau froide est l'endroit où nous pouvons affronter nos démons et leur serrer la main. Il faut un sacré courage pour s'y immerger et surtout pour y revenir. Le corp n'est pas habitué et les nerfs prennent souvent le dessus. C'est tout à fait normal, heureusement, le corp apprend vite!
Je quitte Renipont pour une petite infidélité à Dame Froid, la marche sur le feu, chainon manquant du quadriptyque : Terre, Air, Eau et Feu. Expérience que je partage en compagnie de Diane, Ingrid, Vincent, Fabian, Christophe et sa fille Luna. Je suis confiant et ne ressent aucune crainte, du moins jusqu'à ce que le facilitateur mentionne que les "sans-peurs" sont généralement ceux qui se brûlent. Alors la peur et le doute m'ont envahi et plus lâché. Espérant que Dame froid ne soit pas jalouse.
Je quitte Renipont pour une petite infidélité à Dame Froid, la marche sur le feu, chainon manquant du quadriptyque : Terre, Air, Eau et Feu. Expérience que je partage en compagnie de Diane, Ingrid, Vincent, Fabian, Christophe et sa fille Luna. Je suis confiant et ne ressent aucune crainte, du moins jusqu'à ce que le facilitateur mentionne que les "sans-peurs" sont généralement ceux qui se brûlent. Alors la peur et le doute m'ont envahi et plus lâché. Espérant que Dame froid ne soit pas jalouse.
Samedi 30 Septembre 2023 - Temp 13-17°C, Temp eau: 16°C
L'automne, semble-il, a choisi de retarder sa venue, du moins en apparence. Selon les médias, cette étrange clémence météorologique a des répercussions insoupçonnées sur le vol des oiseaux, qui hésitent à amorcer leur migration vers des contrées plus clémentes. Ce n'est pas le cas des baigneurs et plagistes estivales qui nous ont laissé le champ libre.
Ce matin-là, nous avons une joyeuse assemblée d'habitués et de nouveaux visages. Belle annonciation de la saison. Christophe, Katia, Eva, Christiane, Helen, Thomas, Hélène, Birgit. Karim, qui a parcouru la distance depuis Bruxelles à vélo, accompagné de son ami Cédric. Den et Frédérique sont également présents, accompagnés de leur fils. Parmi les nouveaux visages, je fais la connaissance de David, Sam, Tatiana, Nathalie, Jonathan et Fabian, élèves du cours de Wing Tsun, orchestré par Christophe (voir photo).
Après de courtes explications, nous nous embarquons dans un voyage respiratoire, une séance composée de diverses techniques de respiration : break, paille, à la russe, minimaliste, volumétrique, snif-snif-Pou (à ne pas confondre avec le Snif-Snif-Poo!), cyclique et rythmique, et enfin une série de fredonnements. Arrivé à destination, notre artiste Karim prend les rênes, nous guidant dans une série de mouvements pré-baignade à la sauce orientale, ce qui déclenche l'hilarité!
Un signe indéniable de l'arrivée imminente de l'automne est la douce mais progressive chute de température de l'eau. En ce jour précis, notre canard attitré annonçe un frisquet 16 degrés Celsius, une sensation de fraîcheur confirmée par les exclamations de Christophe lorsqu'une certaine partie de son anatomie entre en contact la surface de l'étang. Une conséquence de cette descente de température est l'étirement du temps d'acclimation. Nombreux adoptent une posture statique avant de s'élancer, luttant contre les frissons qui les envahissaient. Ces frissons, il convient de le souligner, ne pas provoqués par la simple baisse de la température de l'eau, mais résulent des tensions nerveuses accumulées au fil des jours, des semaines, voire des mois précédents. Le choc du froid, en cet instant, se mue en catalyseur de relâchement, parfois accompagné de larmes libératrices.
Un dernier signe du lancement de la saison est le retour des oies sauvages prenant possession de l'étang en rang bien formé dès notre sortie pour montrer leur présence.
Nous recevons l'aval de la gérance pour le changement d'horaire. Dès Samedi prochain, nous nous retrouverons à 9h15. Bonjour chère automne!
Ce matin-là, nous avons une joyeuse assemblée d'habitués et de nouveaux visages. Belle annonciation de la saison. Christophe, Katia, Eva, Christiane, Helen, Thomas, Hélène, Birgit. Karim, qui a parcouru la distance depuis Bruxelles à vélo, accompagné de son ami Cédric. Den et Frédérique sont également présents, accompagnés de leur fils. Parmi les nouveaux visages, je fais la connaissance de David, Sam, Tatiana, Nathalie, Jonathan et Fabian, élèves du cours de Wing Tsun, orchestré par Christophe (voir photo).
Après de courtes explications, nous nous embarquons dans un voyage respiratoire, une séance composée de diverses techniques de respiration : break, paille, à la russe, minimaliste, volumétrique, snif-snif-Pou (à ne pas confondre avec le Snif-Snif-Poo!), cyclique et rythmique, et enfin une série de fredonnements. Arrivé à destination, notre artiste Karim prend les rênes, nous guidant dans une série de mouvements pré-baignade à la sauce orientale, ce qui déclenche l'hilarité!
Un signe indéniable de l'arrivée imminente de l'automne est la douce mais progressive chute de température de l'eau. En ce jour précis, notre canard attitré annonçe un frisquet 16 degrés Celsius, une sensation de fraîcheur confirmée par les exclamations de Christophe lorsqu'une certaine partie de son anatomie entre en contact la surface de l'étang. Une conséquence de cette descente de température est l'étirement du temps d'acclimation. Nombreux adoptent une posture statique avant de s'élancer, luttant contre les frissons qui les envahissaient. Ces frissons, il convient de le souligner, ne pas provoqués par la simple baisse de la température de l'eau, mais résulent des tensions nerveuses accumulées au fil des jours, des semaines, voire des mois précédents. Le choc du froid, en cet instant, se mue en catalyseur de relâchement, parfois accompagné de larmes libératrices.
Un dernier signe du lancement de la saison est le retour des oies sauvages prenant possession de l'étang en rang bien formé dès notre sortie pour montrer leur présence.
Nous recevons l'aval de la gérance pour le changement d'horaire. Dès Samedi prochain, nous nous retrouverons à 9h15. Bonjour chère automne!
Samedi 16 Septembre 2023 - Temp 19°C, Temp eau: 20°C
En ce jour solennel, s'ouvre le rideau sur la saison SuperCold 2023-2024, tant pour les rafraîchissantes escapades aquatiques Renipontoises que pour les ateliers, dont l'inaugurale édition s'apprête à prendre son envol ce dimanche. La gent féminine se distingue en cette occasion: Eva, Hélène, Valérie, Katia, Pauline et Pathy, escortées par Joëlle, Frédérique et Den, les intrépides adeptes du groupe de Qi-Qong-baignade dominical, ainsi que les courageuses néophytes Christiane, Helen et Florence. Mais ce n'est pas tout, car une invitée inattendue se joint à cette célébration : la petite Lou dans sa robe à fleurs, qui nous présente quelques poissons frétillants dans son épuisette. Un geste qui réconforte l'esprit quant à la pureté des eaux qui nous entourent.
Le périple du voyage respiratoire nous transporte à travers des techniques de respiration associées à des mouvements. Nous commençons en suivant le sens des aiguilles d'une montre, comme si nos corps suivaient le tic-tac du temps. L'expiration accompagne la descente du torse du côté droit vers six heure, tandis que l'inspiration nous ramène par la gauche sur midi, avant que cette mélodie ne s'inverse et que la cadence accélère. Puis, telle les mouvements de la marée, nous expirons humblement en inclinant notre torse vers la terre, et inspirons en nous redressant vers le ciel. Les mains, posées avec grâce sur nos épaules, nous invitent à inspirer tout en tournant notre torse vers la gauche, avant de laisser l'expiration dessiner un doux arc vers la droite. Ensuite, les bras hissés majestueusement au-dessus de nos têtes, nous nous lançons dans une respiration du feu, créant une effervescence intérieure. Enfin, notre périple se clôture en douceur avec une respiration d'atterrissage, où l'expiration s'étire avant de peu à peu se fondre dans un léger fredonnement.
Nous accompagnons nos nouvelles recrues dans leur première expérience .L'immersion dans les eaux froides requiert un courage, ainsi qu'une confiance en soi. La puissance du collectif se révèle ici comme un pilier de réconfort inébranlable. Brandissant le thermomètre comme un oracle, Valérie, d'une voix assurée, nous encourage à spéculer sur sa révélation. Nous tâtonnons dans l'obscurité thermique avec audace, lançant l'estimation initiale à 18°C, Valérie lève la main, Euh...19°C?, encore un peu plus, Quoi 20°C! Nous écarcaillons les oreilles, les yeux et les orteils, cela demande un peu d'imagination dans cette eau... translucide.
Après quelques instants, le groupe acclimaté prend possession de la surface de l'étang pour se retrouver en bout à l'ombre des grands arbres, pieds dans la vase pour une tea party de bulles de CO2. Alors que nos conversations diverses évoluent, évoquant la vie aquatique de l'étang et bien d'autres sujets, l'arrivée inopinée d'un groupe de personnes vêtues de leurs plus beaux habits dominicaux suggère qu'une cérémonie de baptême évangélique se prépare. Une scène toujours empreinte d'une beauté captivante à contempler.
En quittant, Renipont par la caisse, nous pouvons apercevoir, bien en vue, notre plaque "La vie est plus belle à la page" (voir l'édition précédente). Gaëlle, la gérante marque d'une pierre blanche dans son agenda, la date de la nocturne, le 18 novembre et j'ose courageusement une approche pour une reprise de l'horaire d'hiver à partir d'Octobre qui ne semble pas poser de soucis mais reste à confirmer...
Le périple du voyage respiratoire nous transporte à travers des techniques de respiration associées à des mouvements. Nous commençons en suivant le sens des aiguilles d'une montre, comme si nos corps suivaient le tic-tac du temps. L'expiration accompagne la descente du torse du côté droit vers six heure, tandis que l'inspiration nous ramène par la gauche sur midi, avant que cette mélodie ne s'inverse et que la cadence accélère. Puis, telle les mouvements de la marée, nous expirons humblement en inclinant notre torse vers la terre, et inspirons en nous redressant vers le ciel. Les mains, posées avec grâce sur nos épaules, nous invitent à inspirer tout en tournant notre torse vers la gauche, avant de laisser l'expiration dessiner un doux arc vers la droite. Ensuite, les bras hissés majestueusement au-dessus de nos têtes, nous nous lançons dans une respiration du feu, créant une effervescence intérieure. Enfin, notre périple se clôture en douceur avec une respiration d'atterrissage, où l'expiration s'étire avant de peu à peu se fondre dans un léger fredonnement.
Nous accompagnons nos nouvelles recrues dans leur première expérience .L'immersion dans les eaux froides requiert un courage, ainsi qu'une confiance en soi. La puissance du collectif se révèle ici comme un pilier de réconfort inébranlable. Brandissant le thermomètre comme un oracle, Valérie, d'une voix assurée, nous encourage à spéculer sur sa révélation. Nous tâtonnons dans l'obscurité thermique avec audace, lançant l'estimation initiale à 18°C, Valérie lève la main, Euh...19°C?, encore un peu plus, Quoi 20°C! Nous écarcaillons les oreilles, les yeux et les orteils, cela demande un peu d'imagination dans cette eau... translucide.
Après quelques instants, le groupe acclimaté prend possession de la surface de l'étang pour se retrouver en bout à l'ombre des grands arbres, pieds dans la vase pour une tea party de bulles de CO2. Alors que nos conversations diverses évoluent, évoquant la vie aquatique de l'étang et bien d'autres sujets, l'arrivée inopinée d'un groupe de personnes vêtues de leurs plus beaux habits dominicaux suggère qu'une cérémonie de baptême évangélique se prépare. Une scène toujours empreinte d'une beauté captivante à contempler.
En quittant, Renipont par la caisse, nous pouvons apercevoir, bien en vue, notre plaque "La vie est plus belle à la page" (voir l'édition précédente). Gaëlle, la gérante marque d'une pierre blanche dans son agenda, la date de la nocturne, le 18 novembre et j'ose courageusement une approche pour une reprise de l'horaire d'hiver à partir d'Octobre qui ne semble pas poser de soucis mais reste à confirmer...
Samedi 09 Septembre 2023 - Temp 27°C, Temp eau: 20°C
En compagnie de mes fidèles comparses Véronique, Pauline, Eva, Birgit, Valérie arborant une super casquette, Katia, Paola et Thomas, nous accueillons avec un plaisir sincère Sandrine, une nouvelle venue. Ce qui distingue notre activité, c'est son caractère imprévisible et spontané, dépourvu de toute formalité d'inscription préalable. À chaque fois, c'est une surprise renouvelée. Comme je le dis, Qui est libre, qui en a envie, est le bienvenu.
La presse l'a officiellement annoncé, un nouveau record de température a été battu, en conséquence, la plage est investie en masse par les baigneurs en quête de rafraîchissement. Les journées sont torrides, mais la fraîcheur des nuits et la douce humidité de l'herbe indiquent que l'automne est à nos portes. Nous établissons le camp à l'ombre, sur le terrain de pétanque, pour une séance de respiration qui se révèlera audacieuse. Après un premier acte composé de respirations ventrales apaisantes, je guide mes compagnons dans une méditation centrée sur le mythe de Sisyphe, condamné par les dieux à pousser un rocher jusqu'au sommet d'une colline, seulement pour le voir dégringoler et devoir recommencer, inlassablement. Pour Marcel Camus, ce rocher incarne les tâches répétitives qui encombrent nos vies, des actes que nous pouvons considérer soit comme une absurdité dénuée de sens, soit auxquels nous pouvons donner une signification en prenant conscience de leur fonction, comme les rituels. Je convie donc notre groupe à visualiser ce que le rocher symbolise pour chacun, quels sont nos tâches répétitives et leurs objectifs. La respiration, à y réfléchir, se révèle être la première de ces tâches répétitives, un mécanisme vital qui accompagne chaque instant de notre existence. Mais dans sa répétition, la respiration n'est pas uniforme, elle fluctue en profondeur et en intensité selon nos besoins. J'incite alors la tribu à en prendre pleinement conscience et à l'utiliser comme un levier dans l'ascension de notre propre rocher. Chaque inspiration propulse le rocher plus haut, chaque expiration nous recentre et nous régénère. Dans cette quête, nous ne sommes pas seuls, nous visualisons les personnes qui nous entourent, chacune poussant son propre rocher, car nous partageons tous cette même route. À mesure que nous nous approchons du sommet, nous intensifions notre rythme respiratoire. "10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1." Puis, nous prenons une profonde inspiration et faisons une pause, observant le panorama à 360 degrés, visualisant notre objectif. Nous libérons lentement l'air entre nos lèvres tout en accompagnant mentalement la chute du rocher vers la base de la colline. Une pause, un sourire serein. Sur des murmures mélodieux, nous concluons cette méditation.
Avant de nous immerger, une séance de photo s'impose. Elle est soigneusement centrée sur une plaque métallique arborant l'inscription : "La vie est plus belle à la plage". Cette trouvaille, précieusement chinée, est destinée à Gaëlle, la gérante. J'accompagne Sabrina qui semble s'adapter sans la moindre difficulté à cette expérience. Son rituel de douches froides, en fin de douches chaudes, amorcée il y a de cela quatre mois, l'a manifestement préparé. Qui plus est, l'eau est certes fraîche, mais elle n'atteint pas encore le seuil critique susceptible de déclencher les mécanismes de survie que j'évoque dans mon ouvrage en cours d'écriture, un peu de pub cela ne fait ma de tort! Nous nous sommes rassemblés en bout d'étang, les pieds enfoncés dans la vase, pour savourer un instant de partage et de convivialité qui m'évoque les joueurs d'échecs hongrois immergés dans leurs parties passionnées. Il ne manque plus qu'une tasse de thé pour compléter cette scène idyllique.
Tandis que je l'élève avec la grâce d'un phoque mâle hors de l'eau sur le ponton, un couple qui sagement assis les pieds dans l'eau, manifeste un intérêt sincère pour nos trempettes hivernales. Conformément à notre tradition, nous nous retrouvons ensuite sur la terrasse, réunis autour d'une boisson, généreusement offertes en signe de reconnaissance pour notre don à ce lieu enchanteur.
La presse l'a officiellement annoncé, un nouveau record de température a été battu, en conséquence, la plage est investie en masse par les baigneurs en quête de rafraîchissement. Les journées sont torrides, mais la fraîcheur des nuits et la douce humidité de l'herbe indiquent que l'automne est à nos portes. Nous établissons le camp à l'ombre, sur le terrain de pétanque, pour une séance de respiration qui se révèlera audacieuse. Après un premier acte composé de respirations ventrales apaisantes, je guide mes compagnons dans une méditation centrée sur le mythe de Sisyphe, condamné par les dieux à pousser un rocher jusqu'au sommet d'une colline, seulement pour le voir dégringoler et devoir recommencer, inlassablement. Pour Marcel Camus, ce rocher incarne les tâches répétitives qui encombrent nos vies, des actes que nous pouvons considérer soit comme une absurdité dénuée de sens, soit auxquels nous pouvons donner une signification en prenant conscience de leur fonction, comme les rituels. Je convie donc notre groupe à visualiser ce que le rocher symbolise pour chacun, quels sont nos tâches répétitives et leurs objectifs. La respiration, à y réfléchir, se révèle être la première de ces tâches répétitives, un mécanisme vital qui accompagne chaque instant de notre existence. Mais dans sa répétition, la respiration n'est pas uniforme, elle fluctue en profondeur et en intensité selon nos besoins. J'incite alors la tribu à en prendre pleinement conscience et à l'utiliser comme un levier dans l'ascension de notre propre rocher. Chaque inspiration propulse le rocher plus haut, chaque expiration nous recentre et nous régénère. Dans cette quête, nous ne sommes pas seuls, nous visualisons les personnes qui nous entourent, chacune poussant son propre rocher, car nous partageons tous cette même route. À mesure que nous nous approchons du sommet, nous intensifions notre rythme respiratoire. "10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1." Puis, nous prenons une profonde inspiration et faisons une pause, observant le panorama à 360 degrés, visualisant notre objectif. Nous libérons lentement l'air entre nos lèvres tout en accompagnant mentalement la chute du rocher vers la base de la colline. Une pause, un sourire serein. Sur des murmures mélodieux, nous concluons cette méditation.
Avant de nous immerger, une séance de photo s'impose. Elle est soigneusement centrée sur une plaque métallique arborant l'inscription : "La vie est plus belle à la plage". Cette trouvaille, précieusement chinée, est destinée à Gaëlle, la gérante. J'accompagne Sabrina qui semble s'adapter sans la moindre difficulté à cette expérience. Son rituel de douches froides, en fin de douches chaudes, amorcée il y a de cela quatre mois, l'a manifestement préparé. Qui plus est, l'eau est certes fraîche, mais elle n'atteint pas encore le seuil critique susceptible de déclencher les mécanismes de survie que j'évoque dans mon ouvrage en cours d'écriture, un peu de pub cela ne fait ma de tort! Nous nous sommes rassemblés en bout d'étang, les pieds enfoncés dans la vase, pour savourer un instant de partage et de convivialité qui m'évoque les joueurs d'échecs hongrois immergés dans leurs parties passionnées. Il ne manque plus qu'une tasse de thé pour compléter cette scène idyllique.
Tandis que je l'élève avec la grâce d'un phoque mâle hors de l'eau sur le ponton, un couple qui sagement assis les pieds dans l'eau, manifeste un intérêt sincère pour nos trempettes hivernales. Conformément à notre tradition, nous nous retrouvons ensuite sur la terrasse, réunis autour d'une boisson, généreusement offertes en signe de reconnaissance pour notre don à ce lieu enchanteur.
Samedi 02 Septembre 2023: The Ponds
Aujourd'hui, pas de Renipont pour moi. C'est mon ami Chris qui sera le chef d'orchestre d'une vingtaine de SuperColder.
Je suis à Londre avec ma compagne, Valérie pour fêter son anniversaire. Et plus précisément à Hamstead Heat. Situé au nord de la majestueuse Londres, le Hampstead Heath se dresse tel un joyau, offrant une vue imprenable sur la City qui s'étend en contrebas. Ce vaste parc s'agrément de plusieurs étangs, dont trois sont dédiés à la baignade et ce depuis des temps immémoriaux. En réalité, il y en a quatre. Un étang réservé à la gent masculine, un autre aux dames, un troisième est mixte et ouvert durant les mois plus cléments, tandis que le petit dernier est dédié à nos amis à quatre pattes, les chiens.
Le rituel ancestral de la baignade dans les étangs d'Hampstead Heath puise ses racines dans les époques où ces terres paisibles demeuraient sauvages et lointaines, une époque bien antérieure à la frénésie de la métropole londonienne. L'histoire de ces baignades se confond avec celle de la ville elle-même, traversant les siècles pour faire des étangs d'Hampstead Heath un lieu où l'on se ressource en communion avec la nature, une tradition chérie par les Londoniens de génération en génération. D'ailleurs, cet endroit enchanteur a fait l'objet d'un superbe documentaire, "The Ponds", disponible sur Netflix.
De retour après une première visite en mars dernier, je me trouve confronté à une expérience bien différente, en raison de la température de l'eau qui atteint à présent 19,9 degrés Celsius. Cependant, cela n'entache en rien l'atmosphère paisible de ce lieu. Après avoir réglé la modique somme de quatre pounds à un aimable gardien dans sa petite guérite, je découvre le long ponton qui s'avance sur l'étang. Quelques nageurs se délectent de l'eau, certains osant même un saut depuis un minuscule plongeoir. Sur ma gauche, se dresse la résidence des maîtres-nageurs, et derrière eux, le vestiaire à ciel ouvert où je retrouve une poignée d'individus. Certains s'apprêtent à se mettre à l'eau, d'autres s'habillent ou échangent des mots dans un esprit de camaraderie. L'endroit n'est pas bondé ; la plupart des visiteurs viennent ici pour une baignade revitalisante avant de poursuivre leur journée. Je ne peux m'empêcher de remarquer quelques différences entre cet endroit et le "Reni-POND". Tout d'abord, il y a l'absence notoire de la gent féminine, qui dispose de son propre étang qui selon la légende masculine est un véritable petit paradis. Ensuite, il n'y a pas de taverne, ni d'endroit propice à la bronzette autour de l'étang. De plus, la profondeur de l'étang est telle que l'on ne touche pas le fond. Malgré tout, l'atmosphère qui règne ici est magique, imprégnée par les esprits de ceux qui se sont baignés en ces lieux depuis des temps immémoriaux. Je me jette à l'eau depuis le ponton, et l'eau, d'une fraîcheur exquise, m'invite à entamer un tour de l'étang parfaitement délimité par des bouées qui servent de perchoirs aux mouettes. L'une d'elles, imperturbable, me laisse approcher à quelques centimètres sans la moindre frayeur. Au loin, j'aperçois ma Valérie, qui m'attend en dehors de la zone. Je termine ma nage par un dernier plongeon avant de rejoindre le vestiaire, pour ensuite poursuivre ma journée par la découverte de ce magnifique village qu'est Hampstead. C'est décidé, je planifierai un pèlerinage hivernale pour le premier week-end de mars 2024 avec mes super héros.
Je suis à Londre avec ma compagne, Valérie pour fêter son anniversaire. Et plus précisément à Hamstead Heat. Situé au nord de la majestueuse Londres, le Hampstead Heath se dresse tel un joyau, offrant une vue imprenable sur la City qui s'étend en contrebas. Ce vaste parc s'agrément de plusieurs étangs, dont trois sont dédiés à la baignade et ce depuis des temps immémoriaux. En réalité, il y en a quatre. Un étang réservé à la gent masculine, un autre aux dames, un troisième est mixte et ouvert durant les mois plus cléments, tandis que le petit dernier est dédié à nos amis à quatre pattes, les chiens.
Le rituel ancestral de la baignade dans les étangs d'Hampstead Heath puise ses racines dans les époques où ces terres paisibles demeuraient sauvages et lointaines, une époque bien antérieure à la frénésie de la métropole londonienne. L'histoire de ces baignades se confond avec celle de la ville elle-même, traversant les siècles pour faire des étangs d'Hampstead Heath un lieu où l'on se ressource en communion avec la nature, une tradition chérie par les Londoniens de génération en génération. D'ailleurs, cet endroit enchanteur a fait l'objet d'un superbe documentaire, "The Ponds", disponible sur Netflix.
De retour après une première visite en mars dernier, je me trouve confronté à une expérience bien différente, en raison de la température de l'eau qui atteint à présent 19,9 degrés Celsius. Cependant, cela n'entache en rien l'atmosphère paisible de ce lieu. Après avoir réglé la modique somme de quatre pounds à un aimable gardien dans sa petite guérite, je découvre le long ponton qui s'avance sur l'étang. Quelques nageurs se délectent de l'eau, certains osant même un saut depuis un minuscule plongeoir. Sur ma gauche, se dresse la résidence des maîtres-nageurs, et derrière eux, le vestiaire à ciel ouvert où je retrouve une poignée d'individus. Certains s'apprêtent à se mettre à l'eau, d'autres s'habillent ou échangent des mots dans un esprit de camaraderie. L'endroit n'est pas bondé ; la plupart des visiteurs viennent ici pour une baignade revitalisante avant de poursuivre leur journée. Je ne peux m'empêcher de remarquer quelques différences entre cet endroit et le "Reni-POND". Tout d'abord, il y a l'absence notoire de la gent féminine, qui dispose de son propre étang qui selon la légende masculine est un véritable petit paradis. Ensuite, il n'y a pas de taverne, ni d'endroit propice à la bronzette autour de l'étang. De plus, la profondeur de l'étang est telle que l'on ne touche pas le fond. Malgré tout, l'atmosphère qui règne ici est magique, imprégnée par les esprits de ceux qui se sont baignés en ces lieux depuis des temps immémoriaux. Je me jette à l'eau depuis le ponton, et l'eau, d'une fraîcheur exquise, m'invite à entamer un tour de l'étang parfaitement délimité par des bouées qui servent de perchoirs aux mouettes. L'une d'elles, imperturbable, me laisse approcher à quelques centimètres sans la moindre frayeur. Au loin, j'aperçois ma Valérie, qui m'attend en dehors de la zone. Je termine ma nage par un dernier plongeon avant de rejoindre le vestiaire, pour ensuite poursuivre ma journée par la découverte de ce magnifique village qu'est Hampstead. C'est décidé, je planifierai un pèlerinage hivernale pour le premier week-end de mars 2024 avec mes super héros.
Samedi 26 Août 2023 - Temp 22°C, Temp eau: 21°C
Les automobiles, disposées en un désordre anarchique, me contraignent à choisir le second stationnement, perché en amont de la rue. Je rejoins mes camarades au sein d'une multitude de visages étrangers. Il me vient à l'esprit qu'il s'agit là d'une cérémonie de baptême orchestrée par une église évangélique, la troisième depuis le mois de juin. Nous franchissons le portail et passons à la caisse, où Gaelle, la gestionnaire des lieux, appose sur nos poignets un bracelet jaune, sésame autorisant notre passage. Alors que la parcelle de terrain de pétanque voisine des douches est envahie par une cinquantaine de disciples, l'occasion se présente pour nous de chambouler nos habitudes. D'un accord unanime, nous optons avec une joie non dissimulée pour le sommet du domaine, béni par les caresses ensoleillées. C'est ainsi que notre tribu, honorée par la présence d'Ilse, Valérie, Eva, Paola, Pauline, Hélène, Katia, ainsi que Thomas, Xavier, Christophe et ses deux fils, Raphaël et Léandre, trouve refuge sur l'herbe encore humide et fraîche des précipitations de la veille, lesquelles avaient contraint la Guinguette à fermer temporairement ses portes en raison d'une inondation. Portés par une toile lyrique tissée de cordes de guitare, nous embarquons sur les vagues de nos souffles, suivant le rythme d'une respiration cyclique, de snif, snif, pou, et de rétentions agrémentées par des fredonnements doux et réguliers. En fin de voyage , je convie chacun de nous à ressentir la présence bienveillante des belles personnes qui nous entourent, et d'avoir une pensée sur ce que cela signifie pour chacun d'entre-nous. Mes paupières s'ouvrent sur une scène empreinte de tendresse : le jeune Léandre en posture méditative, encadré par la bienveillance de son père et de son frère.
Nous amorçons notre baignade par une glissade ludique sur le toboggan, éclaboussés par les éclats d'eau projetés par nos camarades. Dès nos premiers instants d'immersion dans ces eaux légèrement troubles, un apaisement se répand en nous, accompagné d'une sensation de bien-être accentuée par les reflets dansants des rayons solaires sur les petites vagues ourlées par la brise délicate. Les jeux et sauts de Léandre et de son frère Raphaël marquent le tempo de nos allées et venues aquatiques. Sur la rive droite, sous un auvent de toile, quelques tables se dressent, nappées de carreaux blancs et rouge évoquant la sublime chanson de Billy Joel, "Scenes from an Italian Restaurant".
Après quelques brassées supplémentaires, nous nous posons au bout de l'étang, laissant nos pieds s'enfoncer dans la vase, libérant ainsi des bulles de CO2 emprisonné, une prise de conscience teintée d'une certaine honte quant à notre empreinte sur le réchauffement climatique. Le visage caressé par les rayons solaires, une étrange et inquiétante sensation chatouillant la plante de nos pieds, le tintement joyeux de rires éclatants, nous partageons l'instant présent.
Le corps de Léandre, assis sur le ponton, tremble perceptiblement. Nourri par nos encouragements chaleureux, Il se redresse tel un conquérant, et après quelques moments d'hésitation, se projette une dernière fois dans l'air, plongeant vaillamment dans l'eau avant de rejoindre la terre ferme tracté au cou de son papa.
Cet après-midi, je prends part, accompagné de ma compagne, Valérie, à la quatrième édition de l'atelier consacré aux savons et aux huiles essentielles, une initiative orchestrée par le duo de trempetteuses-savoneuses, Birgit et Claire, aussi intrépides dans la création de savons que dans leurs bains vivifiants.
Nous amorçons notre baignade par une glissade ludique sur le toboggan, éclaboussés par les éclats d'eau projetés par nos camarades. Dès nos premiers instants d'immersion dans ces eaux légèrement troubles, un apaisement se répand en nous, accompagné d'une sensation de bien-être accentuée par les reflets dansants des rayons solaires sur les petites vagues ourlées par la brise délicate. Les jeux et sauts de Léandre et de son frère Raphaël marquent le tempo de nos allées et venues aquatiques. Sur la rive droite, sous un auvent de toile, quelques tables se dressent, nappées de carreaux blancs et rouge évoquant la sublime chanson de Billy Joel, "Scenes from an Italian Restaurant".
Après quelques brassées supplémentaires, nous nous posons au bout de l'étang, laissant nos pieds s'enfoncer dans la vase, libérant ainsi des bulles de CO2 emprisonné, une prise de conscience teintée d'une certaine honte quant à notre empreinte sur le réchauffement climatique. Le visage caressé par les rayons solaires, une étrange et inquiétante sensation chatouillant la plante de nos pieds, le tintement joyeux de rires éclatants, nous partageons l'instant présent.
Le corps de Léandre, assis sur le ponton, tremble perceptiblement. Nourri par nos encouragements chaleureux, Il se redresse tel un conquérant, et après quelques moments d'hésitation, se projette une dernière fois dans l'air, plongeant vaillamment dans l'eau avant de rejoindre la terre ferme tracté au cou de son papa.
Cet après-midi, je prends part, accompagné de ma compagne, Valérie, à la quatrième édition de l'atelier consacré aux savons et aux huiles essentielles, une initiative orchestrée par le duo de trempetteuses-savoneuses, Birgit et Claire, aussi intrépides dans la création de savons que dans leurs bains vivifiants.
Samedi 19 Août - Temp ext: 23°C, Temp eau 20°C
En cette matinée douce et lumineuse, je retrouve mes compagnons : Thomas, Hélène, Eva, Daphné,Christophe et Katia, Ilse, Pierre et Leslie. J'y retrouve également Valérie, Véronique et Pierre-Yves. Dans une scène teintée d'humour, Christophe lance l'appel à la prière.. Euh. désolé.. à la séance respiratoire. "Allez, on y va, Inspire, expire, une, deux. Une, deux. soit présent...Voilà."
J'emmène la troupe dans un voyage intérieur rythmé par l'expansion des poumons, la cadence du souffle, la pause, l'énergie, naviguant entre les courants sympathiques et parasympathiques du système nerveux cherchant l'équilibre, la quiétude, et même un brin de gratitude envers cette source de vie qui nous anime.
À la conclusion de ce périple respiratoire, mes sens en alertes perçoivent des sonorités venant de ma droite. Je tourne doucement la tête, mes paupières s'ouvrent pour accueillir la vision magique : une troupe d'oies sauvages, près d'une quinzaine, amerrissant en toute grâce. Un parfait épilogue pour notre expédition introspective, une alliance entre notre humanité terrestre et l'envol majestueux de ces créatures.
Christophe et Eva ouvre notre valse aquatique par une glissade, dont la gracieuseté est discutable, le long du toboggan. La tribu fragmente en groupes éparpillés, s'éloignant çà et là au rythme des allées et venues, des mouvements cadencés d'un athlète du triathlon déterminé et pourtant aveugle à la splendeur du lieu.
Sur la rive droite, on s'agite. Une cérémonie est en préparation. Je découvrirai que cette réjouissance s'inscrit dans le cadre de la fête d'anniversaire surprise en l'honneur de notre "ensouriante" hôtesse, Laure. (N.B. : Bien que ce terme ne soit point reconnu dans le lexique, il résonne mélodieusement à mes oreilles et je le retiens avec ferveur !)
Christophe et Valérie, saisis par l'effervescence de l'instant, se lancent dans une chorégraphie empreinte de légèreté, entremêlant petits pas, tournis et éclats d'eau cristalline, (j'en fait sans doute un peu trop là). Assurément, il s'agit là des prémices d'une activité nouvelle et singulière, une nage synchronisée "SuperCold", à voir ce que cela donnera dans une eau sous 10°C!
Depuis peu, j'ai repris mes bains glacés. Hier, mes efforts ont tout juste abouti à une modeste température de 13°C. Entre les longues heures passées devant un écran pour mon emploi à plein temps, la coordination et la préparation des activités SuperCold, la rédaction assidue de mon nouveau manuscrit, les tâches d'entretien de la maison et du jardin, et les engagements liés aux démarches suite au décès de mon papa, les trempettes glacées, même à un 13°C, exercent pleinement leur effet positif.
J'emmène la troupe dans un voyage intérieur rythmé par l'expansion des poumons, la cadence du souffle, la pause, l'énergie, naviguant entre les courants sympathiques et parasympathiques du système nerveux cherchant l'équilibre, la quiétude, et même un brin de gratitude envers cette source de vie qui nous anime.
À la conclusion de ce périple respiratoire, mes sens en alertes perçoivent des sonorités venant de ma droite. Je tourne doucement la tête, mes paupières s'ouvrent pour accueillir la vision magique : une troupe d'oies sauvages, près d'une quinzaine, amerrissant en toute grâce. Un parfait épilogue pour notre expédition introspective, une alliance entre notre humanité terrestre et l'envol majestueux de ces créatures.
Christophe et Eva ouvre notre valse aquatique par une glissade, dont la gracieuseté est discutable, le long du toboggan. La tribu fragmente en groupes éparpillés, s'éloignant çà et là au rythme des allées et venues, des mouvements cadencés d'un athlète du triathlon déterminé et pourtant aveugle à la splendeur du lieu.
Sur la rive droite, on s'agite. Une cérémonie est en préparation. Je découvrirai que cette réjouissance s'inscrit dans le cadre de la fête d'anniversaire surprise en l'honneur de notre "ensouriante" hôtesse, Laure. (N.B. : Bien que ce terme ne soit point reconnu dans le lexique, il résonne mélodieusement à mes oreilles et je le retiens avec ferveur !)
Christophe et Valérie, saisis par l'effervescence de l'instant, se lancent dans une chorégraphie empreinte de légèreté, entremêlant petits pas, tournis et éclats d'eau cristalline, (j'en fait sans doute un peu trop là). Assurément, il s'agit là des prémices d'une activité nouvelle et singulière, une nage synchronisée "SuperCold", à voir ce que cela donnera dans une eau sous 10°C!
Depuis peu, j'ai repris mes bains glacés. Hier, mes efforts ont tout juste abouti à une modeste température de 13°C. Entre les longues heures passées devant un écran pour mon emploi à plein temps, la coordination et la préparation des activités SuperCold, la rédaction assidue de mon nouveau manuscrit, les tâches d'entretien de la maison et du jardin, et les engagements liés aux démarches suite au décès de mon papa, les trempettes glacées, même à un 13°C, exercent pleinement leur effet positif.
Samedi 12 Août - Temp ext 19°C, Temp eau 18°C
Sous le voile délicat d'une pluie fine, Laure nous reçoit ce matin avec son emblématique bonne humeur. En ce lieu, se rassemblent Katia et Christophe, Pierre et Leslie, Eva accompagnée d'une amie venue de Washington que je surnommerai Radha. Ingrid honore également la scène de sa présence, ainsi que Chris après une longue absence, paré de sa bienveillance coutumière.
La discussion se concentre sur une annonce troublante, l'écho d'une augmentation drastique du prix d'entrée, un accroissement de 100 %, élevant la somme à dix euros dès la rentrée prochaine. Cette soudaine élévation pourrait bien sonner le glas des trempettes renipontoises. Une telle décision échappe à notre compréhension, mais j'ai l'honneur de les informer qu'un éclaircissement pourrait émaner de Patrick, le détenteur du lieu. Un rendez-vous est d'ailleurs fixé pour mercredi, où, autour d'un déjeuner.
La pluie, fidèle compagne de notre voyage respiratoire qui nous mène vers une espace au silence tranquille. Christophe, à son accoutume ouvre le bal humide par le rituel de la glissade sur le toboggan soutenu d'un cri de ralliement. J'accompagne Leslie, Eva et Radha, cette dernière dévoilant une sérénité imperturbable, indifférente à la morsure du froid. Son secret, un trésor accumulé au fil de décennies de pratique du yoga et de la respiration consciente. La douceur et la fluidité de l'eau, complices de nos mouvements, attirent notre attention par leur caresse légère contre la peau, ramenant à l'esprit, le titre du manuscrit sur lequel je travaille actuellement, "Les rencontres de Dame Froid" . Après un temps, je m'installe sur le tapis de vase des profondeurs de l'étang, à l'extrémité du ponton, en compagnie de Radha, Eva, Katia et Chris. Pierre et Christophe nagent côte à côte. Tandis que Leslie et Ingrid s'en donnent à coeur joie. Chris, me partage ses réflexions sur l'importance et la satisfaction de se contenter de ce que nous possédons et de ce que nous sommes. De respirer dans le présent, en fin de compte. Des principes souvent éclipsés par la voracité de l'industrie de consommation. Cela me ramène à un ouvrage de Bronnie Ware, Les cinq plus grands regrets des personnes en fin de vie.
De retour sur la rive, après m'être douché et avoir revêtu mes vêtements, mon regard se pose sur Ingrid, toujours baignée dans les eaux. Il est évident que l'élément aquatique la berce, chacune de ses immersions semble être une source de béatitude pure et le moment de sortir un déchirement. Tel que le soulignera Xavier dans notre groupe de discussions, C'est en Pamela Ingridson qu'elle se joint à nous pour une reconstitution d'un épisode d'alerte à Malibu.
Dans cet état d'esprit allègre, nous sommes gratifiés de chocolats chauds, offerts par Gaël, la gestionnaire du lieu, qui nous étonne par sa bonne humeur! Elle nous confirme que le tarif reste fixé à cinq euros tant que l'on viennent en groupe. Cependant, les baignades solitaires en dehors de ces rassemblements et durant les périodes estivales coûteront désormais dix euros. Une décision dictée par la difficulté de contrôler le temps passé par les baigneurs dans l'afflux de ces moments, une considération tout à fait compréhensible.
Je me sépare du groupe pour rejoindre un restaurateur Bruxellois souffrant d'anxiété chronique.
La discussion se concentre sur une annonce troublante, l'écho d'une augmentation drastique du prix d'entrée, un accroissement de 100 %, élevant la somme à dix euros dès la rentrée prochaine. Cette soudaine élévation pourrait bien sonner le glas des trempettes renipontoises. Une telle décision échappe à notre compréhension, mais j'ai l'honneur de les informer qu'un éclaircissement pourrait émaner de Patrick, le détenteur du lieu. Un rendez-vous est d'ailleurs fixé pour mercredi, où, autour d'un déjeuner.
La pluie, fidèle compagne de notre voyage respiratoire qui nous mène vers une espace au silence tranquille. Christophe, à son accoutume ouvre le bal humide par le rituel de la glissade sur le toboggan soutenu d'un cri de ralliement. J'accompagne Leslie, Eva et Radha, cette dernière dévoilant une sérénité imperturbable, indifférente à la morsure du froid. Son secret, un trésor accumulé au fil de décennies de pratique du yoga et de la respiration consciente. La douceur et la fluidité de l'eau, complices de nos mouvements, attirent notre attention par leur caresse légère contre la peau, ramenant à l'esprit, le titre du manuscrit sur lequel je travaille actuellement, "Les rencontres de Dame Froid" . Après un temps, je m'installe sur le tapis de vase des profondeurs de l'étang, à l'extrémité du ponton, en compagnie de Radha, Eva, Katia et Chris. Pierre et Christophe nagent côte à côte. Tandis que Leslie et Ingrid s'en donnent à coeur joie. Chris, me partage ses réflexions sur l'importance et la satisfaction de se contenter de ce que nous possédons et de ce que nous sommes. De respirer dans le présent, en fin de compte. Des principes souvent éclipsés par la voracité de l'industrie de consommation. Cela me ramène à un ouvrage de Bronnie Ware, Les cinq plus grands regrets des personnes en fin de vie.
De retour sur la rive, après m'être douché et avoir revêtu mes vêtements, mon regard se pose sur Ingrid, toujours baignée dans les eaux. Il est évident que l'élément aquatique la berce, chacune de ses immersions semble être une source de béatitude pure et le moment de sortir un déchirement. Tel que le soulignera Xavier dans notre groupe de discussions, C'est en Pamela Ingridson qu'elle se joint à nous pour une reconstitution d'un épisode d'alerte à Malibu.
Dans cet état d'esprit allègre, nous sommes gratifiés de chocolats chauds, offerts par Gaël, la gestionnaire du lieu, qui nous étonne par sa bonne humeur! Elle nous confirme que le tarif reste fixé à cinq euros tant que l'on viennent en groupe. Cependant, les baignades solitaires en dehors de ces rassemblements et durant les périodes estivales coûteront désormais dix euros. Une décision dictée par la difficulté de contrôler le temps passé par les baigneurs dans l'afflux de ces moments, une considération tout à fait compréhensible.
Je me sépare du groupe pour rejoindre un restaurateur Bruxellois souffrant d'anxiété chronique.
Samedi 5 Août - Temp ext 18°C, Temp eau 17°C
Après une semaine morose, c'est sous un firmament d'azur serein qu'une douzaine de héros, comme nous dénomme Birgit se rassemble.Hélène, Eva, Geneviève et Hugue, Paul, Claire, Ingrid, Daphné s'en revenant de Croatie, Ilse, Christophe et notre reine du jour, Katia. Nous retrouvons également avec bonheur Pierre et Leslie, les joyeux propriétaires de la splendide péniche gîte, Tabor 67. Vous nous avez manqué! Nous accueillons également pour sa première baignade Renipontoise, Khadija. Tel que l'expriment Pierre, Leslie, et l'éloquent témoignage d'Ingrid (voir le journal du 08 juillet), émane de cette tribu une atmosphère chaleureuse, amicale et de sincère bienveillance où chaque personne est accueille, respectée et considérée à part entière.C'est avec des bâillements d'une expressivité remarquable que débute la symphonie respiratoire, prélude à notre voyage à travers un paysage constellé de notes respiratoires de pailles, de cohérence cardiaque ratio, de WH, rythmiques et de fredonnement en guise de finale. Le thème de la séance : le rassemblement et l'union des êtres chers autour d'un feu de camp. Après la malheureuse interdiction de baignade causée par les intempéries de la semaine dernière, le permis de trempette est à nouveau octroyé. Ce matin, faute d'intéressés, l'étang et la plage sont à nouveau à notre entière disposition. Un présent singulier est offert par Pierre à Katia : une petite baleine bleue, échouée sur le sable. Les rives de l'étang, peu accueillantes, nous poussent à entrer dans l'eau par ordre dispersé. Ici et là, des cris de surprise témoignent de la fraîcheur de l'eau. Vint ensuite le cercle d'amitié, une tradition SuperCold, où main dans la main, autour de la reine du jour, nous nous rassemblons, pour ensuite nous immerger jusqu'à la nuque, sous un feu d'artifice de cris joyeux. Bon anniversaire, Katia ! La tribu prend alors possession de l'étang, soit en solitaire, soit en petits groupes, pour un moment de béatitude absolue. Sous l'abri de la terrasse de la guinguette, où nous nous rassemblons pour savourer qui une bière, qui un thé ou un chocolat chaud, une rareté en cette saison. Les discussions embrassent des sujets variés : du soucis de recharge des voitures électriques, au succès de la saison de Tabor 67 et au respect de ses marins, en passant par les études de médecine chinoise de Leslie, l'orgueil du corps médical conduisant parfois à des erreurs dont certains d'entre nous en ont fait les frais et l'expérience à venir Ingrid de marche sur les braises, pratique que j'envisage d'incorporer au côté du froid et de l'eau. La célébration de l'anniversaire de Katia se conclut autour de moules, américains, demi-poulet grillé, et croquettes de crevettes.
Samedi 28 Juillet - Temp ext 22°C, Temp eau 18°C
Me voilà de retour après une dizaine de jours passée dans la plus vaste et la plus faiblement peuplée (160 habitants/km2) province des pays-bas, la Frise, surtout connue pour ses lacs, ses canaux, ses centaines de pont-levants, ses bacs de traversées pédestres et vélos, ses grands espaces, son vent et ses nénuphars dont elle en a fait son emblème. En Frise, l'eau est omniprésente et son accès en bout de jardin, très commun. Si tout est fait pour la navigation, l'eau est malheureusement peu invitante à la trempette et les opportunités de baignade sûres y sont rares. Ce samedi, notre compagnie de joyeux trempetteurs se compose de Birgit, Ilse, Thomas. Eva, avec ses deux garçons, Adam et Daniel. La petite famille aurait dû commencer ses vacances en Suède. La grève des pilotes de Ryanair en a décidé autrement. Arianne et Claude sont également de la partie. Grâce à la prévision d'intempérie, la place est notre malgré quelle soit jonchée de crottes d'oies. Un saule gît dans l'eau suite aux intempéries de cette semaine. Notre séance de respiration débute par un relâchement des tensions, suivie de la respiration boîte étendue, respiration du feu, snif, snif, pou et cyclique. C'est par la rive gauche, plus invitante que nous nous immergeons. Madame Froid nous enlace de sa fraîcheur, mais après quelques dizaines de secondes, nous sommes acclimatés et nageons en direction et autour du ponton et de la pompe. Nous stationnons là, les pieds dans la vase pour discuter un bon moment. Installé à la terrasse qui a été prolongée de plus ou moins 10 mètres sur la plage, nous sommes informé que suite aux intempéries et le débordement de plusieurs étangs en amont, la qualité de l'eau a été jugée impropre à la baignade et qu'en conséquence celle-ci est temporairement déconseillée. Mon regard se porte sur les carpes qui s'agitent à nos pieds dans l'espoir d'une humble pitance avant de se lever vers les allées et venues de deux thriathlonistes s'entraînant au crawl.
Samedi 08 Juillet - Temp ext 27°C, Temp eau 21°C
Avec une chaleur attendue de 33°C, cette journée s'érige en véritable fournaise, surpassant toutes celles qui l'ont précédée ces dernières semaines. Cette semaine, la température moyenne du globe a battu tous les records avec 17,23 °. Les douces brises de samedi passé semblent bien lointaines à présent. Christophe, Fabian, Ingrid et Eva se jettent à l'eau dès l'ouverture des grilles, après avoir accompli les formalités de paiement et de pose du bracelet orange. Egalement présent les compagnons Birgit, Paola, Pauline, Valérie, Hélène, Dana, Thomas, Fabian et un ami. Un groupe d'évangélistes se réunit pour une cérémonie de baptêmes, ramenant à ma mémoire la crise survenue un certain dimanche 21 mai (voir ci-dessous). La séance de respiration se déroule à l'ombre, offrant un semblant de fraîcheur bienvenue. Au programme, des techniques telles que la respiration paille, carrée étendue, du feu, cyclique 6,4 et 2, snif, snif, pooou et des rétentions suivies de relâchements. L'intention se porte sur un problème, une inquiétude, un soucis qui nous tracasse. Lorsque nous nous plongeons enfin dans les eaux, la plage et la pelouse sont déjà envahies par la foule. Cependant, peu osent s'aventurer dans l'eau, car avec ses 21°C comparés à la fournaise ambiante et au soleil de plomb, elle apparaît comme fraîche. Certes, cela n'a rien à voir avec le choc que nous ressentons en pleine saison, provoquant une réaction immédiate de notre corps, mais c'est tout de même une vivifiante baignade. La surface de l'eau est couverte de ce qui ressemble à de l'ouate qui n'est autre que l'accumulation de graines de saules également dénommé neige des saules. Après un moment de nage, de sauts et de plongeons, une partie du groupe se pose, les pieds dans la vase. La scène évoque les joueurs d'échecs dans les bains hongrois. Nous discutons, rions, profitant d'un instant de convivialité que je m'emploie à immortaliser. Les sujets de conversation sont variés, incluant le premier atelier de création de savons aux huiles essentielles organisé cette semaine par Birgit et Claire (Bravo !), le séjour d'Ingrid sur les magnifiques longues plages de Zeeland et ses multiples baignades, le séjour hispanique de Dana descendue en voiture avec les félins d'une amie, les vacances de Thomas dans les Vogues où les lacs étaient soit interdits à la baignade, soit pris d'assault, la cérémonie de baptêmes se déroulant sous nos yeux, la vidéo réalisée par les influenceurs sur leur expérience avec Wim Hof - MERCI DIDIER!! (ceux qui l'ont visionnée comprendront), ma propre vidéo sur la pratique du froid en été. Sur la terrasse, les échanges se poursuivent autour de sujets tels que le prétendu thé à la menthe, qui n'a rien à voir avec un véritable thé à la menthe fraîche, l'emménagement d'Hélène, une étape considérable !, l'aventure sac à dos minimaliste de Paola, le livre a méthode WaHLS à base de régime paléo recommandé par Christophe C et le coup de cœur et coup de tête de Pauline pour un van qu'elle compte aménager pour son activité d'art-thérapeutique et ses évasions en pleine nature. Initialement, Pauline envisageait d'acquérir un van d'occasion, mais le destin semble en avoir décidé autrement. À l'heure convenue, Pauline se présente au garage. Le vendeur scrute son agenda sans trouver trace d'un rendez-vous. C'est alors que Pauline réalise qu'elle s'est trompée de garage ! Une discussion s'engage alors, où elle expose ses attentes. Le vendeur, David, la soutient et l'encourage dans son projet avant de lui présenter un tout nouveau van qui coche toutes les cases. Pauline est aux anges, car ce van représente la concrétisation d'un projet nourri de longues dates. Malgré l'anxiété et le stress que suscite un tel achat, Pauline demeure confiante et suit son instinct ! Alors que les clients envahissent la terrasse, la gérante nous invite à libérer la place. Elle a l'art de nous faire sentir indésirables. Nous clôturons notre matinée par une visite du tout nouveau van de Pauline, prénommé... Georges ! L'épisode concernant l'appartement de papa se conclut par la remise des clés et l'état des lieux. Je m'attaque désormais à la vente de la voiture et aux classements en vue d'un garage sale.
Récit d'Ingrid sur cette matinée
Samedi je décide de rejoindre ma famille SuperCold à l'étang.
Il fait chaud, trop pour moi, beaucoup trop.
Et je sais qu'il y aura du monde car c'est toujours bondé quand il fait chaud.
Mais j'ai besoin de ma famille ce samedi.
J'ai besoin de leurs embrassades franches et honnêtes, de leur regard vrai et entier.
Et j'ai besoin de l'eau aussi.
L'eau guérisseuse. L'eau qui transmute.
L'eau et mes amis SuperCold ensemble c'est 1 festin pour le cœur et pour l'âme.
Comme je suis contente de les connaître et leur qualité de cœur me touche tellement.
3 fois je manque de faire demi tour car il y a du monde, il faut attendre son tour pour payer et il fait tellement chaud.
Rien avoir avec nos baignades d'hiver...
Je me parle et reste pour finir.
Je ne peux attendre et vais dans l'eau immédiatement pour me rafraîchir mais elle est chaude cette eau .
Je reviens pour la respiration guidée de Didier Godart.
Cette respiration qu'il nous offre chaque samedi, on pourrait lui chanter "cadeau" ...
Après ce magnifique guidage respiratoire nous sommes tous bien présent dans l'ici et maintenant .
Enfin nous nous jetons à l'eau.
Comme d'habitude je nage, je fais des vas et viens avec le groupe qui stagne loin des berges dans un endroit où il y a pied.
Moi je n'aime pas cette sensation de pied dans la vase avec les bulles qui remontent le long des jambes alors je nage.
Je vois le groupe au loin et me dirige vers eux, ils discutent tous ensemble et moi je vois les arbres pleurer des minous blancs qui descendent délicatement vers la surface de l'étang.
C'est féerique, magique.
Je suis émerveillée et pleine de gratitude pour cet instant de pur bonheur.
Des milliers de petites fées blanches descendent du ciel.
C'est 1 moment béni, mon cœur se gonfle de cette magie.
Merci pour cet instant de pur bonheur.
Je rejoins le groupe sous les minous, les visages sont radieux.
Merci encore pour vos sourires.
Christophe est à côté de moi et me demande comment je vais.
C'est tellement touchant de sincérité et de vrais partages.
Nous avons chacun notre place et bien qu'il manque certains, certaines, je pense à eux aussi même si Today ils ne sont pas là.
Je laisse dans l'eau encore certaines choses dont mon corps ne veut plus sentir le poids.
Quelle chance j'ai de pouvoir partager ces moments là avec eux tous
Récit d'Ingrid sur cette matinée
Samedi je décide de rejoindre ma famille SuperCold à l'étang.
Il fait chaud, trop pour moi, beaucoup trop.
Et je sais qu'il y aura du monde car c'est toujours bondé quand il fait chaud.
Mais j'ai besoin de ma famille ce samedi.
J'ai besoin de leurs embrassades franches et honnêtes, de leur regard vrai et entier.
Et j'ai besoin de l'eau aussi.
L'eau guérisseuse. L'eau qui transmute.
L'eau et mes amis SuperCold ensemble c'est 1 festin pour le cœur et pour l'âme.
Comme je suis contente de les connaître et leur qualité de cœur me touche tellement.
3 fois je manque de faire demi tour car il y a du monde, il faut attendre son tour pour payer et il fait tellement chaud.
Rien avoir avec nos baignades d'hiver...
Je me parle et reste pour finir.
Je ne peux attendre et vais dans l'eau immédiatement pour me rafraîchir mais elle est chaude cette eau .
Je reviens pour la respiration guidée de Didier Godart.
Cette respiration qu'il nous offre chaque samedi, on pourrait lui chanter "cadeau" ...
Après ce magnifique guidage respiratoire nous sommes tous bien présent dans l'ici et maintenant .
Enfin nous nous jetons à l'eau.
Comme d'habitude je nage, je fais des vas et viens avec le groupe qui stagne loin des berges dans un endroit où il y a pied.
Moi je n'aime pas cette sensation de pied dans la vase avec les bulles qui remontent le long des jambes alors je nage.
Je vois le groupe au loin et me dirige vers eux, ils discutent tous ensemble et moi je vois les arbres pleurer des minous blancs qui descendent délicatement vers la surface de l'étang.
C'est féerique, magique.
Je suis émerveillée et pleine de gratitude pour cet instant de pur bonheur.
Des milliers de petites fées blanches descendent du ciel.
C'est 1 moment béni, mon cœur se gonfle de cette magie.
Merci pour cet instant de pur bonheur.
Je rejoins le groupe sous les minous, les visages sont radieux.
Merci encore pour vos sourires.
Christophe est à côté de moi et me demande comment je vais.
C'est tellement touchant de sincérité et de vrais partages.
Nous avons chacun notre place et bien qu'il manque certains, certaines, je pense à eux aussi même si Today ils ne sont pas là.
Je laisse dans l'eau encore certaines choses dont mon corps ne veut plus sentir le poids.
Quelle chance j'ai de pouvoir partager ces moments là avec eux tous
Samedi 01 Juillet - Légère pluie, Temp ext 19°C, Temp eau 21°C
Cela fait un sacré moment que la pluie ne nous avait accompagné. Daphné, Véronique, Geneviève, Anne-cécile, Ilse, Claire, Birgit et Pauline accompagnée de sa fille, Lou. Côté hommes Hugue, Lorenzo, Xavier et moi-même. C'est notre sympathique et accueillante Lore qui nous ouvre les grilles, Lou l'en remercie avec une fleur d'hortensia. Lore s'agenouille pour lui retourner un bisou. Je suis également béni par une fleur et un superbe petit coquillage en forme d'hérisson que l'esprit vif de Xavier s'empresse de nommer "Coquisson" ou "Hérillage" ! Claire distribue des morceaux d' Halloumi, fromage originaire de Chypre, fabriqué selon la traditionnelle recette. C'est sous une légère pluie que nous entamons la séance de respiration centrée sur la prise de conscience du corps. A chaque inspiration nous voyageons des pieds à la tête et à chaque expiration, nous redescendons de la tête aux pieds. Respiration boîte, boîte étendue, série d'inspirations et expirations sur 4 temps, snif, snif poouu, rétentions et relâchements sonores. La séance se clôture dans une atmosphère de gratification, j'en ai la larme à l'oeil, comme me le fait remarquer Daphné. Nous passons à la phase aquatique. Les abords de l'étang étant imprégnés, de ce qui ressemble à de hydrocarbure, probablement une conséquence des crèmes de bronzages des dernières semaines, nous entrons dans l'eau par la gauche (côté tobogan). L'eau y est plus nette. L'étang est à nous, uniquement, pour les SuperCold! Les vingt minutes qui suivent sont tout simplement merveilleuses, des visages souriants, des éclats de rires, des discussions accompagnent notre immersion. Certaines sirènes grimpent sur le ponton pour jouer, plonger, sauter, se pousser dans l'eau. De vrais enfants! Immergés au milieu de l'étang, Claire nous raconte comment elle a sauvé deux oiseaux ayant perdu conscience suite à un choc en leur appliquant des gouttes de fleurs de Bach Rescue derrière la tête et Birgit nous recommande un film de 1996 visionnaire et ultra drôle, la Belle verte. La pluie a cessée de tombée quand nous rejoignons la plage. Attablé à la terrasse couverte, Xavier nous partage avoir pris part à un weekend du nom de "Mankind project" qui l'a vraisemblablement touché et marqué. Il ne peut cependant en dévoiler les détails. J'en prend bonne note. Birgit et Claire nous propose des ateliers "Savon cosmétique". C'est vraiment super l'atmosphère de générosité et de partage régnant dans cette communauté. En quittant Reni-pond, je me rend chez mon père pour les dernières préparation avant la remise des clés ce lundi. Cela clôturera, un chapitre!
Samedi 01 Juillet - Légère pluie, Temp ext 19°C, Temp eau 21°C
Cela fait un sacré moment que la pluie ne nous avait accompagné. Daphné, Véronique, Geneviève, Anne-cécile, Ilse, Claire, Birgit et Pauline accompagnée de sa fille, Lou. Côté hommes Hugue, Lorenzo, Xavier et moi-même. C'est notre sympathique et accueillante Lore qui nous ouvre les grilles, Lou l'en remercie avec une fleur d'hortensia. Lore s'agenouille pour lui retourner un bisou. Je suis également béni par une fleur et un superbe petit coquillage en forme d'hérisson que l'esprit vif de Xavier s'empresse de nommer "Coquisson" ou "Hérillage" ! Claire distribue des morceaux d' Halloumi, fromage originaire de Chypre, fabriqué selon la traditionnelle recette. C'est sous une légère pluie que nous entamons la séance de respiration centrée sur la prise de conscience du corps. A chaque inspiration nous voyageons des pieds à la tête et à chaque expiration, nous redescendons de la tête aux pieds. Respiration boîte, boîte étendue, série d'inspirations et expirations sur 4 temps, snif, snif poouu, rétentions et relâchements sonores. La séance se clôture dans une atmosphère de gratification, j'en ai la larme à l'oeil, comme me le fait remarquer Daphné. Nous passons à la phase aquatique. Les abords de l'étang étant imprégnés, de ce qui ressemble à de hydrocarbure, probablement une conséquence des crèmes de bronzages des dernières semaines, nous entrons dans l'eau par la gauche (côté tobogan). L'eau y est plus nette. L'étang est à nous, uniquement, pour les SuperCold! Les vingt minutes qui suivent sont tout simplement merveilleuses, des visages souriants, des éclats de rires, des discussions accompagnent notre immersion. Certaines sirènes grimpent sur le ponton pour jouer, plonger, sauter, se pousser dans l'eau. De vrais enfants! Immergés au milieu de l'étang, Claire nous raconte comment elle a sauvé deux oiseaux ayant perdu conscience suite à un choc en leur appliquant des gouttes de fleurs de Bach Rescue derrière la tête et Birgit nous recommande un film de 1996 visionnaire et ultra drôle, la Belle verte. La pluie a cessée de tomber lorsque nous rejoignons la plage. Attablé à la terrasse couverte, Xavier nous partage avoir pris part à un weekend du nom de "Mankind project" qui l'a vraisemblablement touché et marqué. Il ne peut cependant en dévoiler les détails. J'en prend bonne note. Birgit et Claire nous propose des ateliers "Savon cosmétique". C'est vraiment super l'atmosphère de générosité et de partage régnant dans cette communauté. En quittant Reni-pond, je me rend chez mon père pour les dernières préparatifs avant la remise des clés ce lundi. Cela clôturera, un chapitre!
Samedi 24 Juin - Ensoleillé, Temp ext 23°C, Temp eau 24-25°C
Daphné nous accueille avec un plat de magnifiques cerises de son vieux cerisier. Malgré la pluie de ces derniers jours, la météo est identique à celle de samedi dernier. C'est une première, la gérante nous demande d'arborer un bracelet bleu, histoire de dire que nous sommes traité comme tout autre visiteur. Sont présent, Christophe et Katia, Véronique, Diane, Daphné, Valérie, Pathy, Jean-Yves qui s'est fait arraché une dent de sagesse, ce qui explique la grosseur de sa joue, Birgit continue son traffic d'huile et bac de réserve d'eau de 500 litres. Egalement présent, Eva, Christophe C. accompagné de son grand fils arborant un tee-shirt the "Spirit of water", ce qui me donne l'idée d'un sweat "Spirit of Cold".
Christophe, ne peut attendre et se lance sur le toboggan avant de renfiler un tee-shirt pour la séance de respiration qui en guise d'entrée débute par une session tension, détente - Inspire, porte ton attention sur une partie du corps que tu relâches sous l'expiration. De la tête aux pieds. Comme plat de résistance, une respiration volumétrique suivie d'une respiration 4-7-8, snif, snif, pooo + rétention. Enfin, le dessert, cohérence cardiaque. La baignade est joyeuse et mêle nage, sauts, et plongeons du ponton dont bizarrement l'échelle a disparue, discussions et bains de boue. Nous nous retrouvons en terrasse où la discussion tourne autour des intolérances alimentaires dont plusieurs d'entre-nous souffrent. Christophe C. nous partage le titre d'un livre parlant du sujet, "The Wahls Protocol".
Cette matinée, fut une bulle d'air qui a apaisée l'irritation accumulée ces derniers temps par les activités entourant le décès de papa, ces chaleurs et surtout le manque d'exposition au froid! Demain, grande brocante de waterloo. J'y tiens un stand avec Valérie. On annonce 30°C!
Christophe, ne peut attendre et se lance sur le toboggan avant de renfiler un tee-shirt pour la séance de respiration qui en guise d'entrée débute par une session tension, détente - Inspire, porte ton attention sur une partie du corps que tu relâches sous l'expiration. De la tête aux pieds. Comme plat de résistance, une respiration volumétrique suivie d'une respiration 4-7-8, snif, snif, pooo + rétention. Enfin, le dessert, cohérence cardiaque. La baignade est joyeuse et mêle nage, sauts, et plongeons du ponton dont bizarrement l'échelle a disparue, discussions et bains de boue. Nous nous retrouvons en terrasse où la discussion tourne autour des intolérances alimentaires dont plusieurs d'entre-nous souffrent. Christophe C. nous partage le titre d'un livre parlant du sujet, "The Wahls Protocol".
Cette matinée, fut une bulle d'air qui a apaisée l'irritation accumulée ces derniers temps par les activités entourant le décès de papa, ces chaleurs et surtout le manque d'exposition au froid! Demain, grande brocante de waterloo. J'y tiens un stand avec Valérie. On annonce 30°C!
Samedi 17 Juin - Ensoleillé, Temp ext 15°C, Temp eau 20°C
10h, nous attendons l'ouverture officielle. Le garde nous laisse nous garer sur nos emplacements habituels, le dernier de nos privilèges. "J'ai des instructions, seuls les membres du groupe de Didier peuvent s'y garer". Les grilles s'ouvrent, nous payons notre entrée et pénétrons sur la plage. Présent: Geneviève et Hugues, Valérie, Daphné, Thomas, Anne-Cécile, Katia, Pauline. Ilse, une nouvelle venue, amie de Claire, Christophe et son charmant fils de 6 ans. Pauline tient à me remercie pour ce que j'apporte au groupe. Comme je le dis souvent, je ne suis que le chef d'orchestre qui sans la présence de ses talentueux musiciens, ne sort aucune note, aucune mélodie! A la demande générale, j'emmène le groupe dans un voyage respiratoire alors que les gens prennent possessions du sable, de l'herbe et de l'étang. La respiration consiste en une "respiration boîte" de taille croissante, respiration triangle dont la base s'allonge de 4 à 8 temps tout en gardant les autres côtés constant (bon exercice pour la tolérance CO2), une série de snif, snif Pouf par la bouche à deux vitesse, respiration du feu, rétention et pour finir une série de respiration nasale alternée qui permet d'équilibrer notre système nerveux. Nous nous lançons ensuite à l'eau. Etrange sensation de ne plus être seul. Deux enfants ont récupéré le thermomètre canard que j'avais lancé avant la respiration. Nous le récupérons et lisons avec surprise l'indication: 24°C. On est loin au-delà des limites de la zone de froid. Cela n'enlève rien au plaisir de nager et discuter ensemble. Geneviève et Huges me font part que le groupe et ses activités leur a permis de se retoruver autour d'une activité commune. Un petit nombre de "triathloniste" se prépare à l'entraînement, pendant de longues minutes, ils discutent, enfilent et comparent leur combi, réglent leur montre. C'est étonnant que chaque thriathloniste que nous rencontrons partage la même routine... Comme d'habitude, nous nous retrouvons en terrasse pour partager tantôt un café, tantôt un thé et un super moment de convivialité. Christophe nous invite à profiter de sa maison aux Seychelles et peut-être d'y organiser un événement SuperCold, bien que Superhot serait sans doute plus approprié, à méditer! Demain, c'est l'anniversaire de mon papa, il aurait eu 79 ans.
Samedi 03 Juin - Ensoleillé, Temp ext 15°C, Temp eau 20°C
Ce matin, nous sommes une dizaine, dont, côté dames, Beate pour sa seconde baignade, Csilla, pour sa première participation, Dana, Katia, Claire, Ingrid, Daphné, Dana, Anne-Cécile, Esther et, côté hommes, Oliver, Christophe et moi-même pour ces messieurs. Nous fêtons, à notre manière, l'anniversaire de Dana et Ingrid qui se mettent au centre du cercle SuperCold. Avec 20°C, nous sommes carrément passé côté chaleur, la température semble grimper d'un degré chaque semaine. Où va-t-on? Par-ci et par-là des courants chauds se mélangent à des courants froids, ce qui est surprenant. A cette température, ce qui importe, ce n'est plus le froid mais la beauté de ce lieu, l'étang arboré, la blancheur du sable, le vert intense de la pelouse et surtout la compagnie!
Notre présence hors horaire semble générer beaucoup de frustration et de stress pour la gérance et par conséquence, pour nous. J'ai donc décidé de suspendre notre privilège d'accès durant la haute saison.
Après la baignade, nous nous retrouvons en terrasse pour un bel échange et déguster, en "mode furtif", les croissants de Dana, de crainte que le ciel nous tombe sur la tête. Demain, je donne le dernier workshop de la saison, fait vraiment trop chaud!
Notre présence hors horaire semble générer beaucoup de frustration et de stress pour la gérance et par conséquence, pour nous. J'ai donc décidé de suspendre notre privilège d'accès durant la haute saison.
Après la baignade, nous nous retrouvons en terrasse pour un bel échange et déguster, en "mode furtif", les croissants de Dana, de crainte que le ciel nous tombe sur la tête. Demain, je donne le dernier workshop de la saison, fait vraiment trop chaud!
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Lundi 29 mai - Ensoleillé, Temp ext 13°C, Temp eau: 19°C
Lundi de pentecôte, une occasion pour une nouvelle baignade en compagnie de Daphné, Katia et Christophe, Geneviève, Oliver, Ingrid et Katie, notre irlandaise de retour parmi nous. Malgré c'est 19°C, l'eau semble bien fraîche. Une fois immergé et en mouvement, elle se révèle délicieuse. Les tensions accumulées hier lors de la suite de l'opération évacuation de chez mon papa se dissipent. Daphné et moi-même tentons une visite de l'étang voisin, ce qui nous sera reproché par la gérante qui ne manque pas une occasion de se plaindre et d'exprimer son animosité quant à notre présence. "J'ai vraiment envie de vous interdir l'accès au site avant son l'ouverture". Bizarrement, nous ne l'entendons pas en période hivernale! C'est vraiment le point négatif de ce lieu magique. Je peux comprendre que l'on soit sous pression en cette saison intense mais, il est difficile d'accepter une telle animosité et l'absence d'humanité envers un groupe fidèle toute l'année. J'en arrive à rêver d'un autre endroit.
Dimanche 28 mai - Ensoleillé, Temp ext 13°C, Temp eau: 18°C
Nous sommes une huitaine a profiter de l'eau, ce matin avant de nous retrouver sur la terrasse. Très vite, le personnel s'affaire dans les préparatifs d'ouverture de la journée. beaucoup de signes soulignent que la saison est bien lancée: Une caisse à l'entrée de la plage, un malabar aux bras tatoué à l'entrée du site, plusieurs étudiants ramasseurs de crottes, nouvelles serveuses. Le cappuccino a la mousse de lait a de nouveau disparu de la carte. Nous passons un sublime moment de partage. Rentrée chez elle, Ingrid ouvre au hazard notre bible "Petit dragon et grand Panda" et tombe sur cette note:
"Grand Panda, lança Petit Dragon, j'aime la façon dont tu m'écoutes, tu me parles et tu chemines avec moi, mais ce que j'aime le plus, c'est la façon dont je me sens quand je suis avec toi". Cette note résume ce moment de partage.
"Grand Panda, lança Petit Dragon, j'aime la façon dont tu m'écoutes, tu me parles et tu chemines avec moi, mais ce que j'aime le plus, c'est la façon dont je me sens quand je suis avec toi". Cette note résume ce moment de partage.
Samedi 27 mai - Ensoleillé, Temp ext 14°C, Temp eau: 18°C
Avec une eau à 18°C, on est passé dans la zone chaude. Comme le cite, Al Alvarez dans son livre "Pondlife": En dessous de 10°C, c'est froid. En dessous de 4°C c'est "foutument" froid ou glacial, de 16°C à 18°C, frais et au -delà, c'est chaud.
Nous sommes à nouveau une quinzaine de joyeux "Serial Chillers", dont le retour de notre chère Ingrid, Chris, Christophe et Pierre-Yves. L'eau est délicieuse, par-ci et par-là des sources de chaleur dont l'origine nous laisse songeur. Pas de présence de volatile, sans doute ont-ils compris que la saison "Foule" a débuté et que leur quiétude en est chamboulée. La gérante, demande que nous coupons la musique, alors que nous sommes seuls sur place. Sur la terrasse nous nous retrouvons autour d'une grande tablée. Plus de chocolat chaud mais surprise, du cappuccino à la mousse de lait! Beaucoup de partages, de sincères attentions. Christophe nous parle de sa maison de famille qu'il met en l'occasion aux Seychelles, nous nous mettons à imaginer un stage respiration face à l'océan, une version "SuperHot", en quelques sortes! Hélène nous fait part de son prochain emménagement dans son appartement, Daphnée de la possibilité d'exploiter 2 hectares de bois, peut-être pour y creuser un étang. Nous échangeons des idées pour la prochaine collection 2023-2024 de sweats et tee-shirts SuperCold avec les mentions "Serial ChiIlers" ou "Je ne peux pas, j'ai Reni-POND!". Nous discutons également de micro-dosing, de prise de conscience de l'environnement et de sensibilisation au présent et ... du transfer pirate de mon Koï.
Nous sommes à nouveau une quinzaine de joyeux "Serial Chillers", dont le retour de notre chère Ingrid, Chris, Christophe et Pierre-Yves. L'eau est délicieuse, par-ci et par-là des sources de chaleur dont l'origine nous laisse songeur. Pas de présence de volatile, sans doute ont-ils compris que la saison "Foule" a débuté et que leur quiétude en est chamboulée. La gérante, demande que nous coupons la musique, alors que nous sommes seuls sur place. Sur la terrasse nous nous retrouvons autour d'une grande tablée. Plus de chocolat chaud mais surprise, du cappuccino à la mousse de lait! Beaucoup de partages, de sincères attentions. Christophe nous parle de sa maison de famille qu'il met en l'occasion aux Seychelles, nous nous mettons à imaginer un stage respiration face à l'océan, une version "SuperHot", en quelques sortes! Hélène nous fait part de son prochain emménagement dans son appartement, Daphnée de la possibilité d'exploiter 2 hectares de bois, peut-être pour y creuser un étang. Nous échangeons des idées pour la prochaine collection 2023-2024 de sweats et tee-shirts SuperCold avec les mentions "Serial ChiIlers" ou "Je ne peux pas, j'ai Reni-POND!". Nous discutons également de micro-dosing, de prise de conscience de l'environnement et de sensibilisation au présent et ... du transfer pirate de mon Koï.
Dimanche 21 mai - Ensoleillé, Temp ext 12°C, Temp eau: 16°C
Ce dimanche, je retrouve Thomas qui n'a pu être parmi nous hier. Nous discutons face à l'étang paisible avant de nous y baigner. Des personnes poussent la grille et s'aventure à la hauteur de la terrasse. Je les informe que c'est fermé. Ils me répondent avoir rendez-vous avec la gérante pour des baptêmes évangélistes. A son arrivée, la gérante, apparement furieuse, m'interpelle sur la présence de ces personnes sur la terrasse et malgré mes explications met fin à notre privilège d'accès. On sent que le stress de la saison grimpe en flèche! C'est dans cette tempête, que Diane nous rejoint. Après la baignade, je commande nos boissons et tente une approche diplomatique. Comprenant, la situation et qu'aucune règle n'ai été transgressée, la gérante s'excuse et nous offre le café.
Samedi 20 mai - Ensoleillé, Temp ext 14°C, Temp eau: 16°C
Superbe journée printanière. Nous sommes une quinzaine dont Beate, Béatrice et Isabelle pour leur première baignade, Paola pour sa deuxième et Pauline pour sa troisième. Egalement, présents Birgit, Hélène, Eva, Daphné, Anne-Cécile, Valérie, Claire, Dana, Katia, Christophe, Paul et Oliver. Belle surprise, après un an d'absence, Eugénie est de retour et ce grâce à Birgit qui la revue par hasard à la fête de l'orties. Pour rappel, Eugénie est l'autrice de la fameuse citation "Ah mon cher, l'eau froide est excellente pour la peau, n'est-ce pas que ma peau est douce et belle!" dans le reportage "TVCOM Débranché" filmé à Renipont en 2022. Eugénie s'est investie corps et âme dans le soutien de ses compatriotes, ukrainiennes et ukrainiens. Je suis ravi de la revoir. C'est l'esprit de notre groupe. Après une baignade et un plongeon, Christophe me rejoins pour l'exploration de l'étang voisin. Deux Indiana Jones! Nous grimpons sur la berge centrale, entrons dans l'étang pour constater que nous avons de l'eau jusqu'au genoux à cause d'une quantité importante de vase. Dommage, car cet étang est magnifique. Beate tremble, conséquence de sa trop longue immersion. Je l'emmène dans une série d'exercises. Nous nous retrouvons pour une boisson chaude sur la terrasse. Laure remets, rien que pour nous, le chocolat chaud à la carte. J'ai la réponse quant à la présence de la camionnette sur la berge centrale, un mariage s'organise pour ce soir. Nous discutons de l'esquisse de l'idée d'acquérir un étang, rien que pour nous et d'y installer des containers en guise d'abris, avec tous le nécessaire pour nous servir boissons chaudes et nous réchauffer. Un jour, peut-être!
Jeudi 18 mai - Ensoleillé, Temp ext: 9°C, Temp eau: 12°C
C'est l'ascension, on fête la première fois que le petit jésus est monté dans un ascenseur. La journée est consacrée au déblayage de l'appartement de papa avec Valérie et ma soeur Sabine. Sur les conseils de Valérie, je me rends à Reni-Pond pour une baignade. J'y trouve Françoise, la femme de ménage, toujours bien active. On discute quelques instants sur les effets de l'eau et la croissance du groupe de baignade. Elle adore jardiner, c'est sa manière de méditer, d'être dans l'instant présent. La mienne, vous la connaissez. L'eau me parait propre et invitante, peut-être me suis laissé influencer par la presse clamant une eau d'excellente qualité, la meilleure de Bruxelles et du brabant wallon, parait-il. Je m'absientrai quand même de la boire. Dès mes premières foulées, je remercie Valérie de m'avoir incité à prendre le temps de cette baignade. Je partage l'eau avec une poule d'eau et un canard, d'autres cancanent dans l'étang d'à côté. Par-ci et par-là les carpes tourbillonnent pour me faire part de leur présence. Deux oies sauvages me survolent en cacardant. Je les suis du regards en espérant les voir faire demi-tour pour un amerrissage en douceur. Sur la rive gauche de l'étang, une ancienne camionnette est parquée sous la toile, bizarre. Y-a-t-il quelqu'un dedans? Trois tours, un footing, une douche et me voilà prêt pour la journée. Je m'arrête à la boulangerie du coin pour des couques chocolats pour l'équipe.
Dimanche 14 mai - Brumeux, Temp ext : 12°C, Temp eau: 16,5°C
Un jour n'est pas l'autre. La porte de l'arrière cuisine est ouverte, les cuisiniers se préparent à une journée chargée. Je suis seul, c'est bien aussi. Je me lance pour trois tours de piste à mon aise, l'eau me parait plus froide que la veille malgré qu'elle soit un demi degré au dessus de la veille. Comme quoi, tout est dans la perception, l'absence de soleil change la donne. Un couple de Bernache sur la rive droite cacardent en choeur à mon approche. Probablement que les petits pataugent sur l'étang d'à côté "Attention, l'humain revient"! Alors que je finis mon second tour, Diane me fait la belle surprise de me rejoindre. Nous nageons côte à côte un petit moment avant de continuer une belle conversation autour d'un café à la guinguette. Quelle belle manière de débuter la journée. Laure notre serveuse favorite est présente. La gérante, également sur le pont, reste pareil à elle-même. Diane se laisse tenter par les délicieuses couques de la boulangerie en haut de la rue. Alors que je remonte en voiture, le soleil pointe timidement le bout de ses rayons. Le programme de la journée est identique à celui de hier, trie en compagnie de ma soeur, un moment de partage.
Samedi 13 mai - Ensoleillé, Temp ext: 19°C, Temp eau: 16°C
Après une semaine chahutée et pluvieuse, revoilà le soleil, une journée bien printanière. La semaine a débuté par la cérémonie de passage de papa. En guise de symbole, une guitare et une quille de bowling pour le guitariste et champion de bowling. Plusieurs représentants de notre groupe me font l'honneur de leur présence réconfortante et soutenante. Mon discours débute par "Papa, cette fois, c'est moi qui tiens le crachoir et toi qui m'écoute" pour se terminer par "Au revoir et... Bonjour". Je passe en revue trois périodes relationnelles: La période papa, la période père, la période papa, le retour. Je clôture par un grattage "Win-for-life", gagnant... de 2 euros. La suite de la semaine fut chargée en inventaire, classement, activités administratives. L'opérateur Internet Voo impose des frais de résiliation de contrat d'un montant de 236€. L'administration fiscale fournit sur son site des informations et formulaires relatives aux procédures de décès et de succession qui s'avèrent obsolètes! Un vrai parcourt du combattant.
Ce matin, je suis le premier sur site, j'admire la beauté et la quiétude de l'étang, une famille de Bernache et la tondeuse tortue se partagent l'opération broutage. Je suis peu à peu rejoins par Xavier, Birgit, Geneviève, Hugues, Eva, Thomas, Hélène, Katia, Christophe, Ilse, Pauline. En tout une quinzaine de joyeux respirateurs, "trempetteurs" et baigneurs. J'accompagne Paola et Pauline dans l'eau avant de me lancer pour deux tours de piste, un plongeon et une glissade sur le toboggan pour célébrer l'anniversaire de Christophe. Alors que nous nous installons à la terrasse pour un moment de convivialité, une demi-dizaine de "triathlètes" prennent possession de l'étang. La saison plagiste est définitivelment lancée, il y a des signes qui ne trompent pas: un étudiant débarrasse la plage des crottes des volatiles et les carpes montrent le bout de leur museau dans l'espoir d'un morceau de pain. La pompe quant-à-elle est toujours endormie.
Ce matin, je suis le premier sur site, j'admire la beauté et la quiétude de l'étang, une famille de Bernache et la tondeuse tortue se partagent l'opération broutage. Je suis peu à peu rejoins par Xavier, Birgit, Geneviève, Hugues, Eva, Thomas, Hélène, Katia, Christophe, Ilse, Pauline. En tout une quinzaine de joyeux respirateurs, "trempetteurs" et baigneurs. J'accompagne Paola et Pauline dans l'eau avant de me lancer pour deux tours de piste, un plongeon et une glissade sur le toboggan pour célébrer l'anniversaire de Christophe. Alors que nous nous installons à la terrasse pour un moment de convivialité, une demi-dizaine de "triathlètes" prennent possession de l'étang. La saison plagiste est définitivelment lancée, il y a des signes qui ne trompent pas: un étudiant débarrasse la plage des crottes des volatiles et les carpes montrent le bout de leur museau dans l'espoir d'un morceau de pain. La pompe quant-à-elle est toujours endormie.
Samedi 06 mai - Lumineux, Temp ext 12°C, Temp eau: 14°C
C'est sous une météo lumineuse que je suis accueilli par Claire, Paul et Eric accompagné de deux nouvelles recrues Pauline et Derick. Nous sommes vite rejoins par Oliver, Eva, Ilse, Valerie, Katia, Christophe, Geneviève, Hugues sont également présent. L'atmosphère est chargée en gratitudes et réconforts, beaucoup de câlins, d'échanges, d'écoutes. C'est énorme ce que notre groupe apporte à chacun d'entres-nous. Tout d'un coup, Christophe et Eva s'élancent vers le toboggan pour joyeusement glisser dans l'eau! Je nous emmène dans une session de respiration cyclique à 3 vitesses qui se clôture par la chanson de Céleste "Some goodbyes come with Hello" que je destine à mon papa. Hier, je suis allé lui rendre hommage en compagnie de Valérie et de mon fils Michaël. La musique était sinistre et nous avons ris à la pensée que ce que mon papa aurait fait comme réflexions. Michaël, s'est remémoré des bons moments passés en sa compagnie. Deux de ces voisines sont également venus lui faire leurs hommages. Je lui glisse un onglet de guitare dans la main. Une semaine difficile, un tsunami émotionnel, peu d'heures de sommeil, accablés, surmené, bref tous les symptômes d'un burn-out. L'eau fait à nouveau des miracles de relâchement des tensions physiques mais également émotionnelles, comme l'expérience également Pauline lors de sa première trempette. Je me dirige vers le ponton, un petit tour, une grimpette et un plongeon pour terminer. Nous nous retrouvons en terrasse et sans l'avoir programmé, les porteurs du sweat SuperCold sont du même côté. Ils ne servent plus de chocolats chauds. Je prend un thé menthe. On discute, on partage, des larmes coules. Nous sommes tous des oiseaux blessés. Lundi, une autre épreuve m'attend.
Lundi 01 mai - Gris, Temp ext: 10°C, temp eau: 14°C
Les abords de l'eau sont jonchées de détritus organiques, ensembles de plumes, feuilles et branches. La couleur de l'eau n'est pas invitante, résultat de la journée chaude de samedi. Je suis de retour, car j'en ai vraiment besoin, un moment seul avec moi-même. Mon coeur et ma tête sont tristes et vides. Avec mon papa vivant seul, nous avions convenu d'un envoi de mail quotidien de sa part avec le message "Bonne journée" un signal que tout va bien. Hier, de retour d'une journée à Bruxelles, je m'étonne de ne pas avoir reçu le message et il ne répond pas à mes appels. Je décide de me rendre chez lui. Je tente de me convaincre que tout va bien et qu'il est parti en oubliant son téléphone ou que celui-ci est sur silence. Arrivé sur le parking de son immeuble social, j'y trouve sa voiture, Il est probablement parti à pied. Je sonne, pas de réponse. Je pousse la porte d'entrée et grimpe au deuxième étage et sonne à la porte, toujours rien. J' utilise alors pour la première fois le double de sa clé. La porte s'ouvre, et en refermant la porte, j'aperçois son jeux de clés pendant à la clenche. C'était également une précaution pour que je puisse entrer au cas où. Mon coeur s'accélère, je l'appelle, pénètre dans le salon, puis dans le hall de nuit, la porte de sa chambre est ouverte, je le découvre étendu dans son lit, la bouche ouverte et le bras droit tendu et poing fermé. "Oh non, mon dieu, mon papa est mort! " Je me mets à hurler me précipitant avant sur lui, m'écroule en sanglot, je reste figé essayant de le réveiller. Valérie me rejoint, je suis désorienté, perdu, vidé. On appelle le 101 qui nous redirige vers les médecins de garde. Une heure plus tard, deux policiers viennent constater suivi d'un médecin. Valérie m'aide à appeler les pompes funèbres qui emmènent le corps de mon papa deux heures plus tard. Les pensées s'entremêlent, malgré la présence de Valérie, je me sens seul et les regrets m'assaillent. Je ne lui ai pas dis que je l'aimais, je ne l'ai pas pris dans mes bras, je n'ai pas passé assez de temps avec lui, il était là alors que je prenais du bon temps cette journée. Je suis minuscule face à la gigantesque montagne administrative et les tâches qui m'attendent. Je tente à me rassurer que c'est un foutu bain glacé. Ce matin, après une nuit blanche, je suis de retour à Renipont, pour moi, pour lui, bien qu'il ne comprenait pas pourquoi je pratique l'eau froide et pourquoi je donne de mon temps pour ces personnes. A plusieurs reprises, il m'a recommandé d'arrêter ces stupidités, selon ses mots, les workshops, les baignades de groupe. Il faut dire que mon papa était un oiseau blessé, aigris de cette société malsaine, partant à la dérive pour être poli. Il s'est souvent donné aux autres avant d'être poignardé dans le dos, trahi. je sais qu'il ne faisait que me protéger. Aujourd'hui, j'ai nagé pour nous deux, trois tours de piste, j'ai conversé avec lui pendant toute la baignade et laissé exprimer ma peine.
Dimanche 30 avril - Ensoleillé, Temp ext: 11°C, Temp eau: 14°C
De retour au Pond, le parking est vide, la femme de ménage m'acceuille. Elle fait un super boulot pour effacer les traces de l'activités de la veille. L'étang est calme et ensoleillé. Par contre l'eau est brunâtre, je dois me faire un chemin entre plumes, feuilles et autres bizarreries que je ne serait définir. Près du ponton, l'eau me parait plus propre. J'en déduis qu'il y a un léger courant ramenant les détritus vers la plage. Je gripe l'échelle du ponton en pensant que deux marches supplémentaires aurait permis d'éviter quelques acrobaties. Je regroupe mon courage, m'assure d'avoir les lèvres scellées et plonge. De retour sur la plage, je me lance dans un petit footing en compagnie de la tondeuse avant de sauter sous la douche (Thanks God, elle fonctionne). Je reste quelques instants présent à contempler l'étang et cette belle journée qui s'annonce. Au programme, le marché aux puces de Bruxelles et la visite immersive Van Gogh.
Samedi 29 avril 2023 - Gris, Temp ext: 9°C, Temp eau: 12°C
Premier jour des vacances de printemps pour les francophones et cela se ressent dans l'affluence. J'observe l'étang, le reflet des arbres. Tiens, finalement ils ont replacé l'échelle du ponton, probablement les préparatifs de la saison chaude. Dommage, qu'ils ne prêtent pas le même soin pour les baigneurs du froid.
Je suis rejoins par une dizaine de personnes dont Vivianne et Tom, seuls représentants bruxellois avec Oliver accompagné de ses deux fils respectivement de 10 et 8 ans. Egalement présent, Anne-Cécile, Dana qui me partage son bonheur de nous avoir trouvé, Ilse, Valérie, Eric, Richard et Jichou pour sa seconde session. Ingvild aurait certainement été parmi nous si elle ne devait s'abstenir de baignade pour quelques semaines suite à un infarctus de stress.
"J'ai fait un infar de stress. Je suis sortie des soins intensifs pour monter en cardiologie. Je suis dans une chambre avec fenêtre ouverte jour et nuit. Ma première question au cardiologue a été : Je nage en eau froide, ne me dites pas que je dois arrêter sinon je me tire une balle". Ahhh voilà la raison du froid dans votre chambre. Aucun soucis m'a t'il répondu. Comprenez que je me baigne également dans la glace! Pas de soucis. Après votre convalescence."
Nous sommes très nombreux à lui témoigner notre support et voeux de prompt rétablissement. La cohesion sociale du groupe est incroyable. Nous en avons tous besoin, chaque être vivant en a besoin. C'est un des critères les plus important de l'espérance de vie, dit-on. Et pourtant, je m'interroge souvent sur le fait qu'un jour ou l'autre que des personnes ne donnent plus signe de vie, passent à autre chose. C'est comme çà, je ne juge pas, je constate juste.
Avant la baignade, j'anime la séance de respiration mêlant un exercice de tolérance au CO2, respiration du feu, Kiya et respiration cyclique sur le thème des étoiles. Nous restons tous un bon moment sans bouger, appréciant l'instant et notre état. Ilse m'interroge sur l'interprète de la musique de clôture. J'essaye de mettre un soin dans le choix des musiques, ce n'est pas évident. Dans ce cas-ci il s'agissait de Céleste.
En se préparant pour la baignade, Ilse se fait un claquage musculaire dans une jambe. Peut-être une conséquence de son entrainement physique intense de la semaine, pense-t-elle. L'eau froide aide à la soulager physiquement et psychiquement. Je pars pour mes deux tours de baignade en m'interrogeant sur le peu de présence d'oiseaux, est-ce normal à cette saison? Seuls un couple d'oies et une famille de canards nous laissent leur place en cancanant. Sur l'eau on aperçoit par-ci et par-là des signes de l'actitivé des carpes qui avec la montée des température de l'eau reprennent possession de l'étang. Bientôt nous les sentirons nous mordiller les orteils. L'eau fait son effet et me retape d'une semaine chargée. Lot de frustrations côté boulot, séjour de 2 jours en Hollande dans les alentours de Dordrecht pour tester et finalement commander un "oerbad" (bain préhistorique) pour les workshops et une séance individuelle de respiration + bain de glace.
Je suis rejoins par une dizaine de personnes dont Vivianne et Tom, seuls représentants bruxellois avec Oliver accompagné de ses deux fils respectivement de 10 et 8 ans. Egalement présent, Anne-Cécile, Dana qui me partage son bonheur de nous avoir trouvé, Ilse, Valérie, Eric, Richard et Jichou pour sa seconde session. Ingvild aurait certainement été parmi nous si elle ne devait s'abstenir de baignade pour quelques semaines suite à un infarctus de stress.
"J'ai fait un infar de stress. Je suis sortie des soins intensifs pour monter en cardiologie. Je suis dans une chambre avec fenêtre ouverte jour et nuit. Ma première question au cardiologue a été : Je nage en eau froide, ne me dites pas que je dois arrêter sinon je me tire une balle". Ahhh voilà la raison du froid dans votre chambre. Aucun soucis m'a t'il répondu. Comprenez que je me baigne également dans la glace! Pas de soucis. Après votre convalescence."
Nous sommes très nombreux à lui témoigner notre support et voeux de prompt rétablissement. La cohesion sociale du groupe est incroyable. Nous en avons tous besoin, chaque être vivant en a besoin. C'est un des critères les plus important de l'espérance de vie, dit-on. Et pourtant, je m'interroge souvent sur le fait qu'un jour ou l'autre que des personnes ne donnent plus signe de vie, passent à autre chose. C'est comme çà, je ne juge pas, je constate juste.
Avant la baignade, j'anime la séance de respiration mêlant un exercice de tolérance au CO2, respiration du feu, Kiya et respiration cyclique sur le thème des étoiles. Nous restons tous un bon moment sans bouger, appréciant l'instant et notre état. Ilse m'interroge sur l'interprète de la musique de clôture. J'essaye de mettre un soin dans le choix des musiques, ce n'est pas évident. Dans ce cas-ci il s'agissait de Céleste.
En se préparant pour la baignade, Ilse se fait un claquage musculaire dans une jambe. Peut-être une conséquence de son entrainement physique intense de la semaine, pense-t-elle. L'eau froide aide à la soulager physiquement et psychiquement. Je pars pour mes deux tours de baignade en m'interrogeant sur le peu de présence d'oiseaux, est-ce normal à cette saison? Seuls un couple d'oies et une famille de canards nous laissent leur place en cancanant. Sur l'eau on aperçoit par-ci et par-là des signes de l'actitivé des carpes qui avec la montée des température de l'eau reprennent possession de l'étang. Bientôt nous les sentirons nous mordiller les orteils. L'eau fait son effet et me retape d'une semaine chargée. Lot de frustrations côté boulot, séjour de 2 jours en Hollande dans les alentours de Dordrecht pour tester et finalement commander un "oerbad" (bain préhistorique) pour les workshops et une séance individuelle de respiration + bain de glace.
Samedi 22 avril 2023 - Pluvieux, Temp ext: 8°C, Temp Eau: 12°C.
Ce matin, après une nuit bien arrosée, c'est sur une accalmie que j'arrive au pond, pas de vent, eau calme et paisible. Je profite d'un moment de solitude avant l'arrivée de Birgit et Xavier vers 9h20 suivis d'Ingrid qui vient se baigner chaque jour, Ilse, Eric, Ernalise qui s'en retourne au Danemark mardi prochain, Vincent, Katia, Oliver et un nouveau visage, Gichou pour une initiation. Deux oies sauvages pressentant l'agitation s'envolent en formation pour l'étang d'à côté, beaucoup plus large mais non exploité, donc tranquillité assuré.
Après une séance de respiration bien active sur la 7ième symphonie de Beethoven, une inspiration du moment, j'accompagne Gichou dans sa première rencontre avec l'eau froide avant de me lancer vers le ponton pour mes deux tours. Je suis rejoin par Oliver. On discute du temps d'immersion recommandé qui pour ma part est de 1 min par degré à partir de 12°C. Ingrid et Ilse nous impressionnent par leur durée d'immersion, plus de 25 minutes. Ilse me confie qu'elle a du mal à sortir de l'eau qui lui fait énormément de bien. Arrive une troupe d'une vingtaine de jeunes triathlètes pour une séance d'entrainement, en combi. Nous observons leur manège de la terrasse couverte où notre serveuse adorée, Laure nous sert le chocolat chaud dont elle est venu prendre la commande alors que nous étions encore sur la plage. La pluie commence à tombée. Ingrid nous révèle se lancer dans l'écriture d'un livre sur sa vie. Xavier quant à lui est bien avancé dans le sien parlant de son parcourt de dé-addiction au chemsex. Birgit sort ses créations de chapelets de gratitude. Notre activité réuni de magnifiques personnes aimantes, ouvertes et créatives. Comme le mentionne Birgit, nous sommes tous des Super Héros dans ce groupe. Cela me ramène au sujet de mon livre devenez remarquable.
Après une séance de respiration bien active sur la 7ième symphonie de Beethoven, une inspiration du moment, j'accompagne Gichou dans sa première rencontre avec l'eau froide avant de me lancer vers le ponton pour mes deux tours. Je suis rejoin par Oliver. On discute du temps d'immersion recommandé qui pour ma part est de 1 min par degré à partir de 12°C. Ingrid et Ilse nous impressionnent par leur durée d'immersion, plus de 25 minutes. Ilse me confie qu'elle a du mal à sortir de l'eau qui lui fait énormément de bien. Arrive une troupe d'une vingtaine de jeunes triathlètes pour une séance d'entrainement, en combi. Nous observons leur manège de la terrasse couverte où notre serveuse adorée, Laure nous sert le chocolat chaud dont elle est venu prendre la commande alors que nous étions encore sur la plage. La pluie commence à tombée. Ingrid nous révèle se lancer dans l'écriture d'un livre sur sa vie. Xavier quant à lui est bien avancé dans le sien parlant de son parcourt de dé-addiction au chemsex. Birgit sort ses créations de chapelets de gratitude. Notre activité réuni de magnifiques personnes aimantes, ouvertes et créatives. Comme le mentionne Birgit, nous sommes tous des Super Héros dans ce groupe. Cela me ramène au sujet de mon livre devenez remarquable.
Mercredi 19 avril 2023 - Ensoleillé, vent froid. Temp ext: 15°C, Temp eau: 12°C
Assis à ma table de travail, caressé par les rayons du soleil, l'envie d'une baignade à l'étang me titille. je suis dubitatif car le trajet n'est pas simple et me prendra certainement 30 minutes. Peut-être que je ferais mieux de jardiner. Non, non l'envie est trop présente. Zut à l'inconfort que générera la route. Je décide de le prendre cool et de profiter. A midi, je me mets en route soutenu par une douce musique, je me détend dans l'instant. Il y a pas mal de trafic, respire Didier. Le GPS m'indique une arrivée à 12h30. C'est pas si mal. Et effectivement, pile à l'heure. Je constate que la fréquentation est différente que les samedis et dimanches matins. Un électricien installe une borne de recharge près de la station vélos. Pas mal de monde attablés en terrasse. Personne dans l'eau. Je paie mon droit d'entrée et m'enquiert auprès la gérante du fait que mes 5 € déposés dans la boîte aient bien été trouvé avant de passer en zone baignade. Aujourd'hui, je dois vraiment me changer dans les douches si je ne veux effrayer personne par ma nudité. Tiens quelqu'un a laissé un pantalon-botte de pêcheur. Maillot enfilé, je me lance pour une nage calme et douce autour du ponton. L'eau est bien fraiche. Il fait calme, peu d'oiseaux, les rayons de soleil se chamaillent avec le vent frisquet pour le contrôle de mon visage. Encore un tour car c'est également un entrainement physique. Je sors du côté pelouse, un petit jogging. Tiens le portail du fond est ouvert à cette heure-ci. Douche avant enfilage de la tenue de ville. J'hésite de prendre une boisson mais finalement je prend la route de retour. 13h30 Arrivé.
Dimanche 16 avril 2023 - Gris et pluvieux. Temp ext: 6°C - Temp eau: 12°C
Il fait gris et pluvieux. Quelle différence par rapport à hier. Vers 09h15 j'ouvre la grille, je suis seul en piste. La pluie dessine des clapotis sur la surface de l'eau et c'est beau. Je m'abrite près des douches, me défait de mes habits. J'avance dans l'eau jusqu'à la taille avant de me lancer. Je nage vers le ponton flottant. Tiens, la pluie a cessée. Une poule d'eau s'active sur la berge. Il n'y a pas plus d'oiseaux du moins visibles. Je contourne le ponton et décide de refaire un tour, comme si j'avais tiré la floche. Puis, je me mets sur le dos pour le retour. Un petit trot sur la pelouse derrière une oie qui s'interrogèrent avant de se mettre également à trottiner. Je décide de ne pas la déranger plus que cela et fait demi-tour en direction de la douche. Je me rhabille. Tiens la pluie recommence à tomber comme si elle avait attendu la fin de ma prestation. Merci! Je ferme la grille derrière moi.
Samedi 15 avril 2023 - Ensoleillé - Temp ext: 7°C. Temp eau: 12°C
Le ciel est douteux mais le soleil tente une percée. J'arrive à l'étang vers 09h05, personne sur le parking. J'ouvre la grille, me dirige vers la plage. Je reste là à contempler cette magnifique nature apaisante. Le soleil a réussi à vaincre la brume. Les SuperColders arrive au goutte à goutte à commencer par Szuzanna. On discute de son jeun de 4 jours de la semaine. Nous sommes peu à peu rejoins par Vincent, Christophe venus à vélo, Karim et Lorenzo, Thomas dont le bras est encore très sensible d'une suite opératoire, Xavier, Birgit, Geneviève Ingrid, Esther, Oliver qui profite d'avoir déposer son fils non loin de là pour nous faire une petite visite. C'est ce que j'aime, pas d'inscription, aucune contrainte, c'est toujours une surprise. Claire, Eric et Ernalise qui est encore parmi nous pour quelques semaines avant son retour en terre danoise. Daphné qui m'offre un petit canard en chocolat qui ressemble à s'y méprendre au canard de mon thermomètre. Faudra faire attention! Ingrid, Ilse, Katia sont également de la partie ainsi que Valérie qui s'en revient de plusieurs semaines au lac Clément. Anne-Cécile est venue avec une amie, Sofia. Le soleil est bien avec nous lorsque j'entame la session de respiration qui se révélera super intense: respiration boîte, Sniff, Sniff Poo, respiration du feu, respiration cyclique à plusieurs vitesse , rétention avec tension et pauses. Whaooo je me sens shooté ! En route pour la phase 2 sur la musique de "Don't leave me this way". Peu à peu on se regroupe sur la plage en attendant que tout le groupe soit prêt. Et puis Plouf. J'observe l'ensemble du groupe déambuler dans l'eau et je nous trouve tous magnifique. Les rayons du soleil nous félicitent et nous supportent. Je nage vers le ponton, suivi d'Oliver qui me propose d'y plonger, je lui répond qu'il est malheureusement couvert de crottes d'oies et que nous serons obligés de grimper à la force des bras de par l'absence d'échelle depuis le début de la saison froide. "Quoi déjà 12 degré!" s'écrie Xavier d'un air horrifié en lisant le thermomètre et non le chocolat ! La température monte de semaine en semaine. Plusieurs courent sur l'herbe, d'autres s'essuient, certains retournent dans l'eau et y restent un certain temps comme Szuzanna, Ingrid et Ilse qui me dit qu'une fois dans l'eau elle a du mal à la quitter, comme un bon livre. Thomas me prend en photo avec Katia et Lorenzo qui portent fièrement le sweat SuperCold! C'est à l'intérieur de la guinguette que l'on clôture cette matinée. Plusieurs clients sont déjà attablés sous la terrasse couverte. Je discute avec Daphné et Valérie de la balade de dimanche prochain à Aywaille.